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jeudi 10 février 2011

La France, usine à gaz (de schiste)

Bientôt du gaz dans l'eau
Pourquoi le gouvernement qui a lancé à grand bruit le grenelle de l'environnement abandonne-t-il le financement et la promotion des énergies renouvelables depuis quelques mois? La réponse est peut être dans la décision de Jean Louis Borloo de signer en mars 2010 trois arrêtés autorisant la recherche de gaz de schiste sur de vastes territoires qui s'étendent du Larzac à la Drôme en passant par les Cévennes et l'Ardèche. La région parisienne n'est pas épargnée et hasard probablement le PDG de l'une des entreprises concernée n'est autre que le demi frère de M Balkany, le député intègre bien connu. Pour en connaitre plus sur le sujet je vous propose de lire l'article suivant trouvé sur le site de José Bové (premier signataire de la pétition "gaz de schiste non merci")

Total, GDF Suez et Schuepbach Energy sont les trois principales entreprises qui s’apprêtent à explorer le sous-sol d’une zone allant de Montélimar à Montpellier (soit près de 15 000 km2) et qui remonte jusqu’au Larzac. Sous nos pieds, espèrent elles, il y aurait du gaz. Des dizaines de milliards de mètres cube de gaz naturel.
Les Américains l’ont baptisé « shale gas » ; les Canadiens ont opté pour « gaz de schiste ». On assiste à une ruée vers cet or gazeux, qui a révolutionné le marché de l’énergie : en 10 ans, les Etats-Unis sont devenus le premier producteur de gaz -devant la Russie - frôlant l’indépendance énergétique ! Mais ce gaz dit « non conventionnel » (car non contenu dans une poche géologique) a également réussi un autre prodige : celui d’éveiller à l’écologie une partie de l’administration et des opinions américaine et canadienne. La colère monte outre-Atlantique, où les riverains des forages assistent, impuissants, à la destruction des paysages, à la contamination de l’air et surtout de l’eau utilisée pour les forages.
Aujourd’hui, cette« nouvelle » énergie fossile, débarque en France, dans le plus grand secret.
C’est un Suisse, Martin Schuepbach, géologue de métier et ancien d’Exxon Mobil notamment, qui a ouvert le ban en 2007, en sollicitant un permis d’explorer le sous-sol auprès du ministère de l’Ecologie, imité par Total l’année suivante. Le ministère a coupé la poire en deux et leur a délivré des permis d’explorer, le 1er mars 2010. Depuis, il ne se passe rien. Officiellement, pas un seul carottage, pas un seul forage. Dans quelques mois, GDF Suez pourrait toutefois ouvrir le bal des « forages expérimentaux » sur la commune de Villeneuve de Berg, en Ardèche. Le maire a déjà reçu la visite de plusieurs salariés de GDF Suez. « Les données disponibles (dans ce secteur) sont excellentes », confirmait Martin Schuepbach en mai 2010 dans le Bulletin de l’industrie pétrolière. « Le potentiel gazier y est de plusieurs dizaines de milliards de mètres cubes », indiquait l’ingénieur suisse. Mais pour aller chercher le gaz naturel dans les entrailles de la terre, il faut un savoir-faire que les entreprises frenchy n’avaient pas encore acquis. L’alliance avec des entreprises américaines s’est donc avérée incontournable. Début 2010, Total a donc acquis 25% de Chesapeake Energy’s, le leader mondial de l’exploration - pour 2,25 milliards de dollars - afin d’opérer sur le permis dit « de Montélimar ». GDF-Suez a préféré un mariage à trois pour explorer le permis dit « de Nant » (Larzac), s’alliant avec Schuepbach Energy et Dale, champion mondial dans « le forage en milieu urbain ».
La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La « fracturation hydraulique horizontale », c’est son nom, consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients » sont nécessaires pour créer ces mini-séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 10 000 et 15 000 m3, soit 10 à 15 millions de litres), additionnées de produits chimiques - pour attaquer la roche - et de micro-billes de la taille de grains de sable – pour maintenir ouvertes les failles créées par le liquide. Une partie de ce cocktail « eau-produits chimiques » est aspirée à la surface, en même temps que le gaz.
L’eau est le nœud gordien du gaz de schiste. Aux Etats-Unis, elle est acheminée par centaines de camions-citernes, engendrant trafic sur les routes et pollution de l’air. Extraite du puits, elle doit être à nouveau transportée pour être stockée dans des réservoirs gigantesques. Certaines stations d’épurations municipales qui ont accepté de les retraiter dans leurs installations classiques ont eu de mauvaises surprises. Car cette eau est contaminée par les composés que renferme le sous-sol (métaux lourds, sel, éléments radioactifs, hydrocarbures, etc…), auxquels s’ajoutent les additifs utilisés pour faciliter la fracturation (plus de 500 ont déjà été recensés). Aux Etats-Unis et au Canada, la composition de ces additifs est protégée par le secret industriel ! En 2005, Dick Cheney, alors vice-président de George W. Bush et ex-PDG du géant de l’énergie Halliburton, leader mondial du gaz de schiste, réussit à faire voter une loi qui empêche l’EPA, l’Agence fédérale pour l’environnement, d’analyser les eaux utilisées pour la « fracturation ». Sans analyse, pas de problème… Début septembre 2010, devant la colère grandissante des habitants voisins des puits, l’EPA a sommé neuf entreprises de révéler la composition des additifs. Même si Halliburton a peu ou prou refusé de s’exécuter, il était temps que les autorités américaines réagissent. Car les images de riverains mettant le feu, en quelques secondes, à l’eau du robinet avec un briquet - tant celle-ci est chargée en gaz infiltré dans des aquifères endommagés - se multipliaient sur Internet. Un éditorialiste québécois fait un parallèle inquiétant : « Sur le plan environnemental, le gaz de schiste est au gaz naturel ce que les sables bitumeux sont au pétrole. »
Evidemment, en France, la question de l’impact sur l’environnement ne pouvait être ignorée. Mais GDF-Suez « ne désire pas s’exprimer pour l’instant » (dans l’attente d’un accord juridique définitif avec Schuepbach Energy). Total affirme, lui, se pencher sur des «programmes de recherche pour améliorer le process ». Le ministère de l’Ecologie, qui n’a convoqué aucune réunion sur la question de l’eau, assure avec fermeté qu’ « on ne va pas travailler à l’américaine ». Quid alors de l’utilisation massive d’eau, ainsi que de sa pollution ? « L’eau sera prélevée dans des zones aquifères profondes et non potables, puis traitées avant d’être rejetées dans le milieu. Et les ingénieurs des compagnies pétrolières inventeront des techniques moins gourmandes en eau. » Dans un courrier à l’ex-ministre, Jean-Louis Borloo, la direction « Exploration Production des hydrocarbures » estime par ailleurs qu’il faudra adopter « une attitude vigilante mais proportionnée dans la mise en œuvre de l’extraction ». Traduction d’un responsable du ministère du l’Ecologie : « Il ne faudra pas casser le projet industriel en imposant trop de normes environnementales. » Car, comme le note Charles Lamiraux, le responsable « exploration et production des hydrocarbures pour la France » au ministère de l’Ecologie, le pays est à un « carrefour historique de son histoire pétrolière ». Cette perspective quasi miraculeuse d’acquérir l’indépendance énergétique, tant pour le gaz que pour le pétrole sonne comme un appel quasi irrésistible. « La recherche d’hydrocarbures en France, qui est une ressource stratégique, reste une priorité », confirme le géologue.
Une « révolution silencieuse » - selon l’expression de l’ex-patron de BP - est donc en marche en France, comme en Allemagne, en Chine, en Amérique latine ou encore en Russie. Le ministère de l’Ecologie et les entreprises en lice insistent : « Nous en sommes à la phase d’exploration. Personne ne sait encore quelles quantités de gaz renferme le sous-sol français et si cela sera rentable. » Pierre Batellier, porte-parole d’un groupement de citoyens canadiens opposés à l’exploitation du gaz de schiste, prévient les Français : « Même l’exploration est loin d’être neutre au plan environnemental. » José Bové regrette, lui, l’absence de débat : « Comme pour le nucléaire, l’Etat a décidé seul, sans consulter les populations sur leurs besoins en énergie. Tant pis pour eux », conclut l’eurodéputé, bien décidé, à l’heure du facteur 4 et des énergies renouvelables, à croiser le fer contre cette énergie fossile et contre ceux qui veulent la libérer.
Texte réalisé à partir de l'article de Marine Jobert sur Terraeco

Devant l'ampleur de la mobilisation et pour éviter un nouveau Larzac N. Kosciusko-Morizet évoque le 2 février 2011 un moratoire de 6 mois sur les explorations de gaz de schiste !
Cette information qui semble confirmée est une première victoire. Mais sachant que la fin de ce moratoire tombe en juillet période ou la mobilisation est plus difficile signez la pétition dès maintenant.


Pour Le groupe Europe Ecologie Les Verts de Bondy/Les Pavillons sous Bois: http://bondyvertdur.viabloga.com/
Alain Terres
Pour Bondy Ecologie : http://bondyecologie.blogspot.com/
Alain Boucher

Liens:
http://nonaugazschiste-ardeche.blogspot.com/2011/02/exclusif-n-kosciusko-morizet-confirme.html
http://jose-bove.eu/
http://owni.fr/2010/12/07/gaz-de-schiste-le-tresor-empoisonne-du-sous-sol-francais/

lundi 7 février 2011

En complément du dernier article: la "Recette de la tarte aux cerises"

En complément du dernier article: la "Recette de la tarte aux cerises"
Si vous voulez en savoir plus.

"Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20h40.

Le même jour le livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD.
des infos http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/


Sur le même sujet.
Le livre de François Veillerette et Fabrice Nicolino:
Pesticides: révélations sur un scandale français
est disponible à la bibliothèque Denis Diderot.

jeudi 27 janvier 2011

recette de tarte aux cerises

Bonjour

Bondy Ecologie vient de recevoir cette recette.

Idéale pour commencer un régime ou pour se mettre au bio.

J'en profite pour vous indiquer la date de la prochaine réunion.

Mardi 1er février 20h30, salle Allende.

Ordre du jour (simple proposition)

Le point sur une année de fonctionnement.

Le PLU (suite)

Les projets.

Adhésions 2011

Questions diverses.



Amicalement

Alain.

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une

tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine

agro-alimentaire. Bon appétit!



_Histoire de la Pâte_

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés /d'un fongicide/

avant semis.

Pendant sa culture, le blé a reçu de /2 à 6 traitements de pesticides/ selon

les années, 1 traitement /aux hormones/ pour raccourcir les tiges afin

d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de

phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au

/tétrachlorure de carbone/ et au /bisulfide de carbone/, puis arrosés au

/chlopyriphosméthyl/.

Pour la mouture,

la farine reçoit du /chlorure de nitrosyl/, puis de /l'acide
ascorbique/, de la

farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au

silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.

Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter

le rancissement) comme /l'hydroxytoluène de butyl/ et un émulsifiant type

lécithine.

_Histoire de la Crème_

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du

lait, et même de l'huile.

* Les oeufs proviennent d'un /élevage industriel/ où les poules sont
nourries

avec des /granulés/ contenant des :

- antioxydants (E300 à E311),

- arômes,

- émulsifiants: alginate de calcium,

- conservateurs : acide formique,

- colorants : capsanthéine,

- agents liants: lignosulfate

- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent

avaler tout ça.

Elles reçoivent aussi des /antibiotiques/, bien entendu, et surtout des

/anticoccidiens/. Les oeufs, avant séchage, reçoivent
des /émulsifiants/, des

agents actifs de surface comme /l'acide cholique/ et une enzyme pour retirer

le sucre du blanc.

* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une

alimentation riche en /produits chimiques/ :

- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)

- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse

(F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),

- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol

(F496),

- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique

(F280) et ses dérivés (F281 à E284),

- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),

- agents liants : stéarate de sodium,

- colorants : F131 ou F142

- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme

le glutamate de sodium.

* Les huiles, quant à elles, ont été :

- extraites par des solvants comme l'acétone,

- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,

- puis lavageà chaud,

- neutralisées à la lessive de soude,

- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium

- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.

- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des

stabilisants comme l'acide alginique (E400).

_Histoire des Cerises_

(complété d'apres des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre /10 et 40 traitements de/

/pesticides selon les années./

* Les cerises sont :

- décolorées à l'anhydride sulfureux

- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.

- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium

- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium

(E202).

Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme

les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est

extrait par :

- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,

- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,

- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.

- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est

necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une

recréation synthetique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels

issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par

économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à

recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de

framboise, de miel, de caramel, de muguet..

etc.

* Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques

(donc à la stéréochimie inversée) suivantes :

- acétate d'ethyle

- acéthyl méthylcarbinol

- butyrate d'isoamyle

- caproate d'ethyle

- caprylate d'isoamyle

- caprate d'ethyle

- butyrate de terpenyle

- geraniol

- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle

- heptanoate d'ethyle

- aldéhyde benzoique

- aldéhyde p-toluique

- vanilline

- essence artificielle d'amande amère SAP

- essence artificielle de girofle Bourbon

- essence artificielle de cannelle Ceylan

- essence de lie de vin .



Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par

Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de

quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la

microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que

les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides,

étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la

qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est

détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et

à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en

France , il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à

l'INRA! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse

microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour
aiderles agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.


A diffuser dans vos réseaux - sans modération

Voeux 2011


VOUS SOUHAITE UNE EXCELLENTE ANNEE 2011.

mercredi 15 décembre 2010

Arc Express et Grand Huit



BONDY le 19 novembre 2010


Monsieur le Maire,


Le numéro 87 de novembre 2010 de la revue « Reflets » a retenu toute notre attention et en particulier, l’article concernant les transports du futur à Bondy. Nous partageons l’analyse qui est faite du débat public proposé par la CNDP sur les projets, d’initiative gouvernementale et régionale. Il convient toutefois de souligner une omission dans cet article qui concerne le débat public engagé sur le prolongement de la ligne du RER E. Ce projet aura une influence sur les déplacements des Bondynois vers l’Ouest de Paris et en particulier, vers le quartier de la Défense et doit être pris en compte dans l’élaboration du PLU.

Le rédacteur de l’article souligne à juste titre, l’intérêt pour notre population, de participer aux réunions prévues à Pantin et à Rosny. Mais les enjeux sont importants pour notre ville et nous ne comprenons pas pourquoi une manifestation du même type ne serait pas organisée dans notre commune. Il serait assez cohérent qu’elle concerne les trois projets évoqués ci-dessus. Elle traduirait la volonté des élus d’agir pour améliorer les transports du futur sur notre territoire bondynois et d’en être les acteurs.

C’est dans cette perspective que nous vous demandons, Monsieur le Maire, d’intervenir auprès de la commission des débats publics pour qu’une réunion soit tenue à Bondy sur la thématique de ces projets.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’assurance de mes considérations respectueuses

PLU



L'association Bondy Ecologie donne son avis sur le
Plan Local d'Urbanisme
et vous invite à faire de même



Des membres de Bondy Ecologie étaient présents à toutes les réunions de travail ouvertes au public. Leurs interventions ont, nous le pensons, permis de faire évoluer le projet présenté il y a plusieurs mois.

Le Plan Local d'Urbanisme dessine par ses choix le futur de notre ville pour 20 ans.

Nous nous devons d'éviter les erreurs architecturales du passé, ceci pour que la réalisation des projets urbains permette une meilleure qualité de vie pour les Bondynois.

Pour cela nous souhaitons :

  • une limitation des hauteurs de construction avec respect du rapport hauteur inférieure à largeur ; les constructions hautes accentuent les effets de coupure et donnent de l'ombre. Les futures réalisations le long de l'avenue Gallieni et sur le bord du canal ne doivent pas être des barrières supplémentaires entre les quartiers de la ville.

  • une recherche d'harmonie entre architecture et environnement végétal et minéral, et une cohérence avec les constructions existantes.

  • la mise en réserve de terrains ou d'espaces pour en faire :
  • des lieux de convivialité ouverts, de jeux en toute liberté d'accès (pétanque, foot...)
  • des jardins partagés
  • des structures publiques nouvelles en fonction de l'augmentation de la population (écoles, crèches, salles de spectacle...)

  • favoriser l'arrivée des marchandises par le canal et les déplacements doux : piétons, vélos..., programmes associés à une trame verte et bleue favorisant la biodiversité.

  • que toutes les nouvelles constructions soient aux normes les plus strictes au point de vue énergétique. Bondy Habitat donne l'exemple avec ses dernières réalisations, pourquoi ne pas l'imposer aux organismes privés ?.(vu l'évolution du prix de l'énergie, cette obligation est une mesure sociale).


Si comme nous, vous voulez

une ville faite pour et par les gens, un paysage singulier et harmonieux,

Faites-vous entendre le 15 décembre
à 19 h
salle des fêtes de Bondy


ASSOCIATION BONDY ECOLOGIE

Nous écrire : associationbondyecologie@gmail.com
Nous lire : http://bondyecologie.blogspot.com
Nous joindre par téléphone : 06 79 19 32 79

Lettre au maire





BONDY le 30 août 2010
Monsieur le Maire,
Au cours de la réunion de présentation du Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du 28 juin 2010, nous avons appris qu’il était envisagé d’accepter la construction, dans certains quartiers, de bâtiments d’habitation de 28/29m de hauteur. Ce choix a été justifié, en séance, par des dispositions déjà en pratique depuis longtemps par les services d’urbanisme de la ville de PARIS.
Cette référence aux usages haussmanniens semble sans fondements quand on examine l’existant : mis à part quelques anomalies, la grande majorité des immeubles parisiens comportent 5 à 6 étages, et même si les plafonds de l’époque ont pour dimension 3,00m voire 3,5m la hauteur moyenne par étage (plancher compris) peut être estimée à 4,00m, ce qui se traduit par des bâtiments d’une hauteur comprise entre 20 et 24m.
Par ailleurs, l’application des normes actuelles (2,5m de hauteur sous plafond) ouvrent la possibilité de réaliser dans un immeuble de 29m de hauteur, 9 étages voire 10 après quelques négociations (dernier étage en attique par exemple). Il faut admettre que la situation en terme de convivialité, de vie sociale et de vie pratique (ascenseur en panne, vide ordures.etc) n’est pas identique au pied d’un immeuble de 5 ou de 9 étages. Nous ne doutons pas du caractère vertueux des architectes qui opèrent actuellement sur la ville, mais comme cela a été rappelé en séance, le PLU organise et engage pour une vingtaine d’années l’urbanisme de la ville, ce qui entraîne de facto un changement des acteurs.
D’autre part cette disposition, si par malheur elle était maintenue, entraîne un urbanisme difficile à vivre si on ne relie pas la hauteur des constructions à celles existantes (à droite, à gauche, en fond de parcelle) et à la largeur de la rue en façade. Voici quelques exemples relevés dans les règlements des PLU ou des POS de la région parisienne concernant les zones urbaines denses (zone UA) ou L est la largeur de la voie et H la hauteur du bâtiment en façade :
· COURBEVOIE………………..H=L,
· ISSY-LES-MOULINEAUX…..H= L+3m,
· BAGNOLET…………………...H=L avec une tolérance de 1m pour voie < à 10m,
· NANTERRE…………………...H= L+3m,
· MONTROUGE……H déterminé par référence à la hauteur des immeubles voisins,
· LE BLANC MESNIL………….H=15m
Cette approche nous semble plus propice à la mise en valeur du paysage urbain, et cohérente avec les dispositions du POS actuel de BONDY.
Enfin des études récentes de Météo France portant sur la température dans Paris font état de l’influence de la densité des constructions, et donc de la présence de béton, sur la différence de température (+ 7 à 8 degrés !) entre les espaces intra-muros et extra-muros. La terre se réchauffe, en 2050 75% des humains vivront sur 5% de cette terre c'est-à-dire dans les villes et il semble nécessaire de tenir compte également de ces aspects pour bâtir une ville saine et agréable à vivre.
Monsieur le Maire, vous avez souhaité à l’issue de votre intervention mettre en débats ce dossier. Il nous semble que ces premières réflexions sont de nature à débuter un dialogue s’appuyant sur une écoute réciproque qui entraînera, nous l’espérons, des échanges et des propositions positives, conditions indispensables pour construire un projet partagé.
Je vous prie d’agréer, monsieur le Maire, l’assurance de mes salutations respectueuses.
Pour l’association Bondy Ecologie,