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lundi 9 mai 2011

Année Internationale de la Forêt

les forêts tropicales perdent chaque année 13 millions d'hectares
Que faire pour arrêter ce massacre
et aider les populations locales à vivre de et dans la forêt?
Nous vous invitons à une présentation d'exemples concrets
Pour sauver la forêt africaine
Vendredi 20 mai 2011, à 20h
Grand salon, 3ème étage de la mairie de Bondy
Esplanade Claude Fuzier
Programme de la soirée:
La destruction de la forêt malgache:
présentée par Françoise Marchand (Association Solidarité avec Madagascar)
Présentation de films, témoignages, productions de villages du Cameroun:
Par Philippe Perrot et Yvan Rougier (Association AQUA CARBONE)
Débat: Animé par Alain Boucher (Association Bondy Ecologie)
Une brochure élaborée avec via le monde sera disponible
La soirée se terminera par un pot amical

samedi 7 mai 2011

L’eau et le gaz ne font pas bon mélange !


Toutes et tous à la manif contre l'extraction des gaz et huiles de schiste

Mardi 10 mai de 11 heures à 14 heures place du Président Édouard Herriot à Paris ( juste à coté de l'Assemblée Nationale)


L’eau est doublement menacée par l’extraction des gaz et huiles de schistes. D’abord, d’énormes quantités d’eau sont utilisées pour être injectées dans les forages et drainer les hydrocarbures. Ensuite des additifs chimiques par dizaines sont ajoutés à cette eau, entraînant sur leur passage la pollution massive des nappes et la contamination des milieux naturels par les rejets.
En Île-de-France, c’est la nappe du Champigny, qui est directement touchée par les autorisations d’extraction. Or cette nappe est particulièrement fragile. Elle fait déjà l’objet de restrictions d’usages. Et elle est polluée par les pesticides. Et cette nappe est utilisée pour la production d’eau potable par le SEDIF et par Eau de Paris. Il faut à tout prix la préserver !
Mardi 10 Mai est soumise au parlement une proposition de loi visant à abroger les permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures non conventionnels et à interdire leur exploration et leur exploitation sur le territoire national. C’est une avancée à mettre au compte de la formidable mobilisation des citoyens, des associations et des élus, ces dernières mois. Mais il ne faut pas relâcher la pression !
En effet, le rapport provisoire remis au gouvernement joue l’apaisement sur la forme mais encourage la poursuite de l’exploitation des gaz et huile de schiste sur le fond. La menace est toujours là.
C’est pourquoi la coordination nationale des collectifs stop gaz/pétrole de schiste appelle à se rassembler devant l’Assemblée nationale ; un événement ludique et symbolique sera organisé à cette occasion par la Fondation France Libertés.
CitoyenNEs, collectifs, associations, syndicats, éluEs, soyons nombreux-ses à y participer !!!

mercredi 4 mai 2011

Pour une gestion publique de l'eau

Des nouvelles de la coordination Eau île de France: Un vote qui risquait de nous lier pour 12 ans à Véolia a heureusement échoué grâce à l'amendement proposé par le groupe Ecologie et Citoyenneté.
Les éluEs bondynois à l'interco de ce groupe sont: Maribé Durgeat et Patrick Sollier.
Pour plus de détails lire le communiqué ci dessous:

Coup de canif dans le contrat

La communauté d'agglomération d’Est Ensemble (CAEE) devait adopter mardi 26 avril une convention tripartite CAEE-SEDIF-VEOLIA pour le recouvrement de la redevance d'assainissement.
Mais le premier alinéa de l'article 12 posait un sérieux problème. En effet, il indiquait: « La présente convention prend effet le 01/01/2011, pour la durée du contrat de délégation du service public d'eau potable du Délégataire du SEDIF ». Cela signifiait qu'il liait de façon explicite la CAEE à VEOLIA pour la durée du contrat SEDIF/VEOLIA, c'est-à-dire 12 ans !
Cela était en contradiction flagrante avec la note et la première délibération votée le 30 novembre 2010 qui indiquaient que la CAEE souhaitait créer une régie publique de l’eau et qu’elle se donnait deux ans pour envisager des scénarios alternatifs à l’adhésion au SEDIF, qu’elle embaucherait un ingénieur pour mener ces études et qu’en attendant, elle adhérait au SEDIF « pour assurer la continuité du service public ».
Le groupe Ecologie et Citoyenneté, à travers son co-président Alain Callès, a proposé un amendement, remplaçant dans l'article 12, la phrase « pour la durée du contrat de délégation du service public d'eau potable du Délégataire du SEDIF » par « pour la durée de l'adhésion de la CAEE au SEDIF », Après quelques hésitations, Bertrand Kern, président de l’agglomération, l’a accepté et l’amendement a été retenu par le conseil communautaire !
C’est un coup de canif dans la marche forcée et précipitée de la CAEE vers le SEDIF et VEOLIA. M. Kern a été obligé de mettre en cohérence ses discours et ses actes, alors qu’il s’apprêtait à faire tout le contraire. La pression exercée ces derniers jours par de nombreux élus et citoyens avec la Coordination EAU Île-de-France a été payante. Il faut continuer tous ensemble !
D’autant que l’ingénieur des eaux n’est toujours pas recruté et ne le sera avant fin mai, selon les explications passablement embrouillées de M. Kern. D’après la délibération prise par la CAEE le 30 novembre, il s’agissait de mener des études en deux ans : six mois sont donc d’ores et déjà perdus. Après l’adhésion de la CAEE au SEDIF -soit disant pour en sortir !- cela continue à alimenter les interrogations sur la volonté politique réelle de M. Kern et des élus socialistes.
Aussi la Coordination EAU Île-de-France agit pour faire annuler l’adhésion de la communauté d’agglomération Est Ensemble au SEDIF, seul moyen pour aller vers une gestion 100% publique. Elle a déposé différents recours au tribunal administratif avec l’avocat William Bourdon. Elle est décidée à se battre jusqu’au bout contre cette injustice flagrante qui fait que les populations démunies de l’Est Parisien doivent verser une rente aux actionnaires de VEOLIA! Ainsi la convention sur la redevance d’assainissement stipule que VEOLIA recevra 0,64 € pour chaque facture. Pourtant la multinationale encaisse déjà la part assainissement et a trois mois pour la reverser au SIAAP, le temps de placer l’argent et de réaliser des gains financiers sur le dos des habitants.
Pour continuer ce combat, la Coordinations EAU Île-de-France qui est une association loi de 1901, a besoin de votre soutien. Vous pouvez contribuer financièrement, à la mesure de vos moyens : les petits ruisseaux font les grandes rivières ! (Chèque à l’ordre de Coordination EAU Île de France à remettre à « Comme vous émoi », 5 rue de la Révolution à Montreuil)

mercredi 16 mars 2011

catastrophe nucléaire au Japon


Si vous recherchez des précisions sur la catastrophe nucléaire en cours nous vous signalons que Greenpeace informe en direct de la situation au Japon.
Voici le lien.
En France nous ne sommes pas à l'abri d'un incident grave.
Depuis plusieurs années les écologistes demandent par exemple la fermeture de la centrale de Fessenheim placée sur une zone sismique et construite avec les normes antisismiques des années 60.
N'hésitez pas à signer la pétition.

Voici le lien.
Du coté des éluEs, voici la déclaration des eurodéputés Europe Ecologie/ Les Verts.

jeudi 10 février 2011

La France, usine à gaz (de schiste)

Bientôt du gaz dans l'eau
Pourquoi le gouvernement qui a lancé à grand bruit le grenelle de l'environnement abandonne-t-il le financement et la promotion des énergies renouvelables depuis quelques mois? La réponse est peut être dans la décision de Jean Louis Borloo de signer en mars 2010 trois arrêtés autorisant la recherche de gaz de schiste sur de vastes territoires qui s'étendent du Larzac à la Drôme en passant par les Cévennes et l'Ardèche. La région parisienne n'est pas épargnée et hasard probablement le PDG de l'une des entreprises concernée n'est autre que le demi frère de M Balkany, le député intègre bien connu. Pour en connaitre plus sur le sujet je vous propose de lire l'article suivant trouvé sur le site de José Bové (premier signataire de la pétition "gaz de schiste non merci")

Total, GDF Suez et Schuepbach Energy sont les trois principales entreprises qui s’apprêtent à explorer le sous-sol d’une zone allant de Montélimar à Montpellier (soit près de 15 000 km2) et qui remonte jusqu’au Larzac. Sous nos pieds, espèrent elles, il y aurait du gaz. Des dizaines de milliards de mètres cube de gaz naturel.
Les Américains l’ont baptisé « shale gas » ; les Canadiens ont opté pour « gaz de schiste ». On assiste à une ruée vers cet or gazeux, qui a révolutionné le marché de l’énergie : en 10 ans, les Etats-Unis sont devenus le premier producteur de gaz -devant la Russie - frôlant l’indépendance énergétique ! Mais ce gaz dit « non conventionnel » (car non contenu dans une poche géologique) a également réussi un autre prodige : celui d’éveiller à l’écologie une partie de l’administration et des opinions américaine et canadienne. La colère monte outre-Atlantique, où les riverains des forages assistent, impuissants, à la destruction des paysages, à la contamination de l’air et surtout de l’eau utilisée pour les forages.
Aujourd’hui, cette« nouvelle » énergie fossile, débarque en France, dans le plus grand secret.
C’est un Suisse, Martin Schuepbach, géologue de métier et ancien d’Exxon Mobil notamment, qui a ouvert le ban en 2007, en sollicitant un permis d’explorer le sous-sol auprès du ministère de l’Ecologie, imité par Total l’année suivante. Le ministère a coupé la poire en deux et leur a délivré des permis d’explorer, le 1er mars 2010. Depuis, il ne se passe rien. Officiellement, pas un seul carottage, pas un seul forage. Dans quelques mois, GDF Suez pourrait toutefois ouvrir le bal des « forages expérimentaux » sur la commune de Villeneuve de Berg, en Ardèche. Le maire a déjà reçu la visite de plusieurs salariés de GDF Suez. « Les données disponibles (dans ce secteur) sont excellentes », confirmait Martin Schuepbach en mai 2010 dans le Bulletin de l’industrie pétrolière. « Le potentiel gazier y est de plusieurs dizaines de milliards de mètres cubes », indiquait l’ingénieur suisse. Mais pour aller chercher le gaz naturel dans les entrailles de la terre, il faut un savoir-faire que les entreprises frenchy n’avaient pas encore acquis. L’alliance avec des entreprises américaines s’est donc avérée incontournable. Début 2010, Total a donc acquis 25% de Chesapeake Energy’s, le leader mondial de l’exploration - pour 2,25 milliards de dollars - afin d’opérer sur le permis dit « de Montélimar ». GDF-Suez a préféré un mariage à trois pour explorer le permis dit « de Nant » (Larzac), s’alliant avec Schuepbach Energy et Dale, champion mondial dans « le forage en milieu urbain ».
La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La « fracturation hydraulique horizontale », c’est son nom, consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients » sont nécessaires pour créer ces mini-séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 10 000 et 15 000 m3, soit 10 à 15 millions de litres), additionnées de produits chimiques - pour attaquer la roche - et de micro-billes de la taille de grains de sable – pour maintenir ouvertes les failles créées par le liquide. Une partie de ce cocktail « eau-produits chimiques » est aspirée à la surface, en même temps que le gaz.
L’eau est le nœud gordien du gaz de schiste. Aux Etats-Unis, elle est acheminée par centaines de camions-citernes, engendrant trafic sur les routes et pollution de l’air. Extraite du puits, elle doit être à nouveau transportée pour être stockée dans des réservoirs gigantesques. Certaines stations d’épurations municipales qui ont accepté de les retraiter dans leurs installations classiques ont eu de mauvaises surprises. Car cette eau est contaminée par les composés que renferme le sous-sol (métaux lourds, sel, éléments radioactifs, hydrocarbures, etc…), auxquels s’ajoutent les additifs utilisés pour faciliter la fracturation (plus de 500 ont déjà été recensés). Aux Etats-Unis et au Canada, la composition de ces additifs est protégée par le secret industriel ! En 2005, Dick Cheney, alors vice-président de George W. Bush et ex-PDG du géant de l’énergie Halliburton, leader mondial du gaz de schiste, réussit à faire voter une loi qui empêche l’EPA, l’Agence fédérale pour l’environnement, d’analyser les eaux utilisées pour la « fracturation ». Sans analyse, pas de problème… Début septembre 2010, devant la colère grandissante des habitants voisins des puits, l’EPA a sommé neuf entreprises de révéler la composition des additifs. Même si Halliburton a peu ou prou refusé de s’exécuter, il était temps que les autorités américaines réagissent. Car les images de riverains mettant le feu, en quelques secondes, à l’eau du robinet avec un briquet - tant celle-ci est chargée en gaz infiltré dans des aquifères endommagés - se multipliaient sur Internet. Un éditorialiste québécois fait un parallèle inquiétant : « Sur le plan environnemental, le gaz de schiste est au gaz naturel ce que les sables bitumeux sont au pétrole. »
Evidemment, en France, la question de l’impact sur l’environnement ne pouvait être ignorée. Mais GDF-Suez « ne désire pas s’exprimer pour l’instant » (dans l’attente d’un accord juridique définitif avec Schuepbach Energy). Total affirme, lui, se pencher sur des «programmes de recherche pour améliorer le process ». Le ministère de l’Ecologie, qui n’a convoqué aucune réunion sur la question de l’eau, assure avec fermeté qu’ « on ne va pas travailler à l’américaine ». Quid alors de l’utilisation massive d’eau, ainsi que de sa pollution ? « L’eau sera prélevée dans des zones aquifères profondes et non potables, puis traitées avant d’être rejetées dans le milieu. Et les ingénieurs des compagnies pétrolières inventeront des techniques moins gourmandes en eau. » Dans un courrier à l’ex-ministre, Jean-Louis Borloo, la direction « Exploration Production des hydrocarbures » estime par ailleurs qu’il faudra adopter « une attitude vigilante mais proportionnée dans la mise en œuvre de l’extraction ». Traduction d’un responsable du ministère du l’Ecologie : « Il ne faudra pas casser le projet industriel en imposant trop de normes environnementales. » Car, comme le note Charles Lamiraux, le responsable « exploration et production des hydrocarbures pour la France » au ministère de l’Ecologie, le pays est à un « carrefour historique de son histoire pétrolière ». Cette perspective quasi miraculeuse d’acquérir l’indépendance énergétique, tant pour le gaz que pour le pétrole sonne comme un appel quasi irrésistible. « La recherche d’hydrocarbures en France, qui est une ressource stratégique, reste une priorité », confirme le géologue.
Une « révolution silencieuse » - selon l’expression de l’ex-patron de BP - est donc en marche en France, comme en Allemagne, en Chine, en Amérique latine ou encore en Russie. Le ministère de l’Ecologie et les entreprises en lice insistent : « Nous en sommes à la phase d’exploration. Personne ne sait encore quelles quantités de gaz renferme le sous-sol français et si cela sera rentable. » Pierre Batellier, porte-parole d’un groupement de citoyens canadiens opposés à l’exploitation du gaz de schiste, prévient les Français : « Même l’exploration est loin d’être neutre au plan environnemental. » José Bové regrette, lui, l’absence de débat : « Comme pour le nucléaire, l’Etat a décidé seul, sans consulter les populations sur leurs besoins en énergie. Tant pis pour eux », conclut l’eurodéputé, bien décidé, à l’heure du facteur 4 et des énergies renouvelables, à croiser le fer contre cette énergie fossile et contre ceux qui veulent la libérer.
Texte réalisé à partir de l'article de Marine Jobert sur Terraeco

Devant l'ampleur de la mobilisation et pour éviter un nouveau Larzac N. Kosciusko-Morizet évoque le 2 février 2011 un moratoire de 6 mois sur les explorations de gaz de schiste !
Cette information qui semble confirmée est une première victoire. Mais sachant que la fin de ce moratoire tombe en juillet période ou la mobilisation est plus difficile signez la pétition dès maintenant.


Pour Le groupe Europe Ecologie Les Verts de Bondy/Les Pavillons sous Bois: http://bondyvertdur.viabloga.com/
Alain Terres
Pour Bondy Ecologie : http://bondyecologie.blogspot.com/
Alain Boucher

Liens:
http://nonaugazschiste-ardeche.blogspot.com/2011/02/exclusif-n-kosciusko-morizet-confirme.html
http://jose-bove.eu/
http://owni.fr/2010/12/07/gaz-de-schiste-le-tresor-empoisonne-du-sous-sol-francais/

lundi 7 février 2011

En complément du dernier article: la "Recette de la tarte aux cerises"

En complément du dernier article: la "Recette de la tarte aux cerises"
Si vous voulez en savoir plus.

"Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20h40.

Le même jour le livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD.
des infos http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/


Sur le même sujet.
Le livre de François Veillerette et Fabrice Nicolino:
Pesticides: révélations sur un scandale français
est disponible à la bibliothèque Denis Diderot.