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mardi 27 novembre 2012

ZAC du canal : Extrait de la lettre de novembre de Bondy Ecologie sur le sujet



Lors de la dernière réunion publique sur le sujet, après avoir écouté les différents porteurs du projet (mairie, architecte...) nous sommes intervenus brièvement pour rappeler nos positions.

Dans la nouvelle mouture nous voyons apparaitre un petit espace vert, c'était notre demande et nous sommes sensible a ce geste, le problème c'est qu'il n'est pas chiffré en surface, contrairement aux emprises des constructions et des entreprises. Nous espérons que ce n'est pas juste pour faire joli sur le dessin.
Pour les nouvelles constructions nous demandons des bâtiments à énergie passive au minimum (l'idéal serait à énergie positive). Faire des immeubles BBC (bâtiment basse consommation alors que c'est obligatoire n'a rien d'innovateur). Si on a la prétention de nommer ce projet écozac il faut faire des efforts.

La densité des constructions ne nous convient pas car nous espérions que seraient aménagés des espaces pour créer des jardins partagés et des ilots de biodiversité.

Pour le reste d'autres intervenants ont exprimé avec justesse ce que nous ressentons.
Nous retiendrons en particulier l'inquiétude légitime concernant l'absence de réserves foncières réservées à  des services publics. Devant l'augmentation de population il faut imaginer les besoins en équipements sportifs, scolaires, culturels, sociaux..rien sur le sujet.
Pire, pour entasser le plus de monde une nouvelle modification du PLU (Plan Local d'Urbanisme) est programmée.

Que les choses soient claires, à Bondy Ecologie nous sommes pour une rénovation de la ville, mais nous voulons une ville meilleure à vivre pour tous et toutes, en évitant les erreurs du passé. Construire un logement social à énergie positive c'est du progrès, les résidents dépendront moins des augmentations d'énergie des prochaines années. Prévoir des espaces verts, des arbres ce n'est pas demander la lune c'est respecter les promesses. Imaginer les besoins futurs en équipements sportifs est un simple geste de prévention.

Pour cela nous invitons les sympathisants de Bondy Ecologie à aller s'exprimer sur le cahier de consultation du public à l'accueil du Pôle urbanisme jusqu'au 18 décembre.

Pour recevoir la lettre mensuelle de Bondy Ecologie envoyez un message à associationbondyecologie@gmail.com




dimanche 11 novembre 2012

Dossier Aménagement du canal : votre avis compte !


Pas si sûr ! La couverture de Reflets nous donne espoir mais la réalité des faits nous l’ôte « aussi sec ». L’exposition des panneaux décrivant les projets ont disparu depuis plus de deux semaines du hall de la mairie, bien qu’il soit écrit dans l’article qu’on peut les y trouver. Les internautes pourront regarder sur le site municipal, mais les autres, c'est-à-dire en majorité les sexagénaires et plus, leur avis ne compte plus.  Bondy est résolument tourné vers les jeunes…  qui ont d’autres soucis que la rénovation urbaine. Quant à la tranche d’âge active, encore faut-il qu’elle ait repéré les cinq lignes au bas de la page 9. En résumé, on nous demande notre avis parce qu’il faut, en espérant qu’on ne le donne pas ! Ou alors, c’est un problème de communication, ce qui n’augure rien de mieux.

Malgré cela, il faut aller en masse lire et inscrire nos souhaits et nos objections « à l’accueil du Pôle urbanisme » ; même si ce bureau minuscule ne favorise ni la lecture, ni la réflexion. Encore une fois, c’est maintenant qu’il faut s’exprimer (jusqu'au 13 décembre).

Sur le projet lui-même, c’est la suite logique du PLU qui prône la densification de Bondy. Nous sommes 9 838 habitants au km2, ce qui nous place au-dessus de la moyenne départementale (6 316), juste derrière les villes limitrophes de Paris. Le souhait des élus de voir augmenter la population de 1% par an, peu au premier regard, donne tout de même 60 000 habitants dans 10 ans. Rien n’est  prévu en terme d’équipements collectifs indispensables, ni dans la zone du canal, ni sur le reste de la ville pour ces habitants supplémentaires ; et surtout où va-t-on les construire ?
Va-t-on un jour m’expliquer pourquoi les élus tiennent tant à voir Bondy grossir de plus de 6 000 personnes en dix ans? On me cache quelque chose…
Lors de la présentation du projet le 10 octobre, les chiffres concernant la zone d’aménagement du canal étaient précisés : 1 300 logements, 2 000 m2 pour les commerces et activités, 10 000 m2 SHON à l’ouest pour les PME-PMI, 2x5 000 m2 pour le port, un total de 111 000 m2 de constructions neuves. Par un malencontreux hasard, il manquait une donnée, importante à mes yeux : la surface réservée aux espaces verts. Mais j’ai bien regardé le plan : du vert le long des rues et le long du canal ; et aussi à côté de la halle des Salins, mais sur un autre plan, le vert  c’est un parking puisqu’il en faudrait un à côté d’un lieu « qui pourrait » être aménagé en équipement municipal. Bref, les espaces verts, on n’a pas vraiment prévu…  J’oubliais les toits végétalisés : malgré tous les bienfaits de cette pratique, je peine à imaginer les enfants jouant sur le toit, ou les habitants allant s’allonger là-haut pour causer ou lire en plein air.
Le pire est sans doute de voir qu’il n’y avait pas deux plans semblables…  mais ça doit être parce que le projet n‘est pas figé…  et que je peux donner mon avis. Alors je jette quelques idées, triées sélectivement bien sûr : moins de béton, plus de verdure même si elle est forcément domestiquée ; des lieux de vie pas cachés au milieu des constructions mais dirigés vers l’extérieur ; un choix de commerces variés  à taille humaine ; garder des terrains libres pour l’implantation d’entreprises porteuses d’emplois pour les bondynois, pas pour les profiteurs de subventions qui œuvrent ailleurs sans contrôle ; utiliser le canal pour lui même et pas en déco. On pourrait peut-être s’intéresser à la qualité de son eau pour imaginer quelles activités on pourrait y développer. Au siècle dernier, on y apprenait à nager, on pêchait, on canotait ; nos voisins de Bobigny et Pavillons-sous-bois se sont emparés du sujet, à nous de voir…
Mary

jeudi 8 novembre 2012

LA CORNICHE DES FORTS (Extrait d'Allo Crapaud n°2)



 Spécial copinage

 L'association Noisy le Sec environnement nous informe de la sortie de son journal : Allo Crapaud n°2 et lance un appel à la soutenir.
Bondy Ecologie avec son autorisation vous en fait découvrir un extrait. Pour en savoir plus achetez le journal 3 euros où adhérez à l'association.
Voici la suite de leur message.
 "Allo crapaud existe en version papier, 8 pages agrafées.
Nous essayons de ne pas imprimer plus que nécessaire.
 L'association Noisy le Sec Environnement a besoin d'adhésions et de soutiens (financiers notamment) pour continuer à mener ses actions de sensibilisation au respect de l'environnement."


 L'extrait n'est pas choisi au hasard, il concerne la Corniche des Forts zone possédant une biodiversité remarquable dont nous vous reparlerons.








NON A L'AYRAULTPORT de Notre-Dame Des Landes









Jean Marc Ayrault signe , persiste et s'entête, il veut son aéroport alors qu'il en existe déjà un non saturé à proximité de Nantes.
Sa construction coûterait une fortune et  provoquerait la destruction de terres agricoles riches en biodiversité et entraine déjà l'expulsion d'agriculteurs.. mais qu'importe, un caprice, cela ne se maîtrise pas.!
En face c'est l'union sacrée : riverains, agriculteurs, écologistes.. certains anciens évoquent devant ce type de mobilisation (la larme à l'œil) le Larzac, Plogoff, Malville. Une chose est certaine, le gouvernement doit trouver une solution pour se sortir vite fait par le haut de ce dossier.
 Nous avons bien une petite idée à proposer : ARRÊTEZ (pas les opposants, le projet)!

Lecteur de ce blog vous ne connaissez peut être pas bien cette histoire.
Pour vous faire une idée du problème, à Bondy Ecologie,  nous ne reculons devant rien. Nous  vous proposons un dossier comprenant:


  •  L'appel à manifester samedi à Paris

  •  La lettre ouverte au Premier ministre des responsables associatifs

  •  Le communiqué d'EELV

  •  Quelques sites et liens

  •  L'appel à la manifestation du 17 novembre sur le terrain


Vous voulez le compléter envoyez les liens, vos commentaires, proposez des articles à mailto:associationbondyecologie@gmail.com
Alain 



L'appel à manifester samedi à Paris




Date samedi 10 novembre:  14:00 h – 18:00 h

Lieu départ à la station de métro Belleville (plan)

Description:
 Voici le manifeste de création du collectif : Révoltés par la répression et la violence des forces de police et des expulsions sur le site de Notre-Dame des Landes près de Nantes, habitant-e-s d'Île-de-France, nous constituons ce 23 octobre un collectif de lutte en Île-de-France, contre le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Nous dénonçons : - les expulsions et les destructions d'habitats - la répression, qui est d'une violence extrême - le gaspillage d'argent public - le partenariat entre l’État français, les collectivités locales et le groupe privé Vinci - l'aveuglement de Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, qui en fait un combat personnel Nous soutenons toutes celles et tous ceux qui se battent depuis plusieurs années, contre ce projet, en particulier les habitant-e-s de la région, les paysans et les occupants de la « Zone à défendre ». Nous nous opposons à l'implantation d'un aéroport, inutile, coûteux, aux graves conséquences sociales et environnementales, et destructeur de terres agricoles. Nous appelons les francilien-ne-s à se mobiliser et à nous rejoindre. 


La lettre ouverte au Premier ministre des responsables associatifs


« Lettre ouverte à l’attention de Monsieur le Premier ministre
Aéroport de Notre-Dame des Landes : Pourquoi cet entêtement ?
Monsieur le Premier ministre,
Depuis maintenant une semaine, les forces de l’ordre tentent de déloger les opposants au projet de nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes situé à quelques encablures de Nantes. Malgré un dispositif policier impressionnant et une violence disproportionnée, la résistance s’organise. Ce projet, loin de faire l’unanimité, incarne avec limpidité les dérives d’un pouvoir obnubilé par le faste de grands projets dont l’utilité est clairement remise en question. Ce projet, né à la fin des années 1960, est un cas d’école, à plus d’un titre.
À l’heure où le gouvernement porte au pinacle sa fameuse méthode de concertation, comment expliquer ce déploiement de force ? Quelques semaines avant le débat sur la transition énergétique, alors que le ministère des Transports vient de créer une commission dont la vocation est de réétudier les projets d’infrastructures, il est peu de dire que la brutalité avec laquelle vous cherchez à imposer ce projet d’aéroport sème le trouble. C’est un signalextrêmement négatif à la veille d’un débat sur la transition énergétique prétendu ouvert, démocratique et transparent.Paradoxalement, l’une des premières décisions faisant suite à la conférenceenvironnementale consiste à mobiliser plusieurs centaines de gendarmes afin devenir en aide à la multinationale Vinci pour qu’ils puissent débuter l’expulsion, àla veille de la trêve hivernale des habitants et la destruction de 2000 hectares de zone humide et terres agricoles sur laquelle vivent des paysans. Il est grand temps de mettre un terme à cette écologie de façade qui passe sous silence, localement, la prorogation d’un modèle destructeur. Alors que le dérèglement climatique est désormais incontestable, que le prix des carburants ne cesse d’augmenter, que la destruction des écosystèmes s’accélère, que l’artificialisation des terres agricoles se poursuit,
Est-il bien raisonnable d’investir plus de 250 millions d’euros d’argent public pour aider unemultinationale à saccager notre environnement ?
La détermination dont vous faites preuve pour imposer ce projet inutile estincompréhensible. La transition énergétique que nous appelons de nos vœux et que vous prétendez viser requiert de la détermination, de la constance et de la ténacité. En soutenant coûte que coûte ce projet d’aéroport, vous affichez votre incohérence.
Après cinq années durant lesquels l’inconstance politique a été érigée en modèle, nous ne nous satisferons pas d’un double discours.
Nous vous demandons de mettre un terme
Immédiat aux expulsions des opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes et aux destructions des habitations.
Nous nous opposons à ce projet d’aéroport inutile, coûteux et clairement contradictoire avec les objectifs de la France en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Comptant sur votre écoute, nous vous prions de recevoir, Monsieur le premier ministre, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.
Didier Aubé, Secrétaire nationale de Solidaires, Jean-Baptiste Ayrault, Président de Droit au Logement, Philippe Colin, Porte-parole de la Confédération paysanne,
Philippe Colomb, Président d'Agir pour l'Environnement, Pierre-Jean Delahousse, Président de Paysages de France, Jean-François Julliard, Directeur de Greenpeace France, Martine Laplante, Présidente des Amis de la Terre, Pierre Perbos, Président du Réseau Action Climat France, Jean Sivardière, Président de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports, Aurélie Trouvé et Thomas Coutrot, Co-présidents d'Attac France, François Veillerette, Porte-parole de Générations futures.




Le communiqué d'EELV



Communiqué de presse du 30 octobre 2012
Alors que l’État poursuit avec violence ce qu’il appelle une opération de « nettoyage » sur le site de Notre-Dame-des-Landes, Europe Écologie Les Verts exige l’arrêt immédiat des opérations de destructions en cours et appelle au retour à la raison. L’avis de la commission d’enquête paru vendredi dernier est en fait un véritable coup d’arrêt au projet.
EELV condamne l’évacuation de personnes, la destruction de maisons, la dégradation de cultures et les atteintes à l’environnement. L’entêtement irraisonné du gouvernement à poursuivre cette démonstration de force ne pouvait que produire l’escalade de violence à laquelle nous assistons et qui a ce matin encore provoqué des blessés.

La Commission d’enquête interdit le démarrage des travaux
Pour qui sait le lire, l’« avis favorable » de la Commission d’enquête en charge de l’examen des dossiers d’autorisation relatifs à la Loi sur l’Eau porte en fait un véritable coup d’arrêt au projet de nouvel aéroport. La Commission a en effet émis deux réserves de taille à la poursuite des procédures, et demande expressément que les travaux ne commencent pas avant que celles-ci n’aient été levées.
La première réserve concerne la méthodologie proposée pour compenser les préjudices écologiques générés par la construction du nouvel aéroport. La Commission d’enquête souligne son caractère « très expérimental » et demande qu’un comité scientifique puisse étudier de près ce qui est proposé par le maître d’ouvrage.
La seconde réserve met le doigt sur l’absence de maîtrise foncière des porteurs de projet : sans un accord clair avec la profession agricole, elle souligne qu’aucune garantie n’est apportée à la mise en œuvre des mesures compensatoires annoncées.
Et la Commission d’enquête insiste sur l’urgence de lever ces deux réserves avant le début des travaux, qui entraineraient des dommages irréversibles.

Un passage en force
Pour Europe Écologie Les Verts, l’avis de la Commission d’enquête doit ouvrir les yeux aux porteurs du projet. L’État doit cesser immédiatement les destructions en cours, qui créent la situation irréversible que craint la Commission d’enquête, dans un processus de passage en force mis au service d’un projet inacceptable.
Assuré que les réserves émises par la Commission d’enquête ne pourront être levées dans la situation actuelle, Europe Écologie Les Verts lance un appel à la raison et à la réflexion collective sur un projet alternatif et sensé !

Appel à une grande mobilisation de terrain
D’ores et déjà, Europe Écologie Les Verts appelle à la poursuite de la mobilisation contre ce projet inutile sur le terrain et invite toutes les organisations associatives, syndicales et partis politiques à s’unir pour une action de plus grande ampleur.



Quelques sites et liens







L'appel à la manifestation du 17 novembre sur le terrain


  

Des départs en car sont organisés au départ de Paris