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mercredi 18 décembre 2013

Plaidoyer pour les sols



 L'agriculture intensive et le bétonnage détruisent les sols ! C'est ce qu'explique l'article ci-dessous. Regardons ce qu'il se passe dans nos banlieues, on a de la bonne terre et les politiques n'ont de cesse de l'enfouir sous le béton. Plantons plutôt des fruits et des légumes partout où c'est possible, conservons méticuleusement tous les arbres, fruitiers et d'ornement,  nécessaires à la biodiversité et à la vie humaine. 

 Réservons le béton aux terrains moins riches. Inspirons-nous de Cuba avec ses plantations installées dans toute la ville, c'est en commençant par là qu'on pourra déjà faire reculer la disette annoncée. 

  A ce jour, on construit sans prendre garde mais jusqu'à quand ? Tout récemment, le nouveau document d'urbanisme et d'aménagement du territoire (le SDRIF, Schéma Directeur de la Région Ile de France) a été approuvé par les élus de la région alors qu'il encourage à densifier encore davantage l'Ile de France, au mépris des terres arables et de l'espace vital des gens et des espèces ! 

  A quand une vraie politique de décentralisation réfléchie et organisée ? 
  A quand une agriculture respectueuse des sols ? A quand des schémas d'aménagement de territoire basés sur les lois de la vie, de la biodiversité, de l'eau,  de l'écologie ?

 On ne pourra pas continuer indéfiniment à entasser les gens dans une même région, on ne pourra pas, non plus, continuer à détruire les sols sinon, on ira droit dans le mur ! 



On croit souvent cette ressource illimitée. Mais près d'un quart des sols français sont menacés de disparition. Explication.
Sous les pavés et le bitume, la terre est bien mal en point. Dans de nombreux champs, c’est encore pire. Les sols de France sont en danger, et on commence à peine à s’en rendre compte. « On a longtemps considéré les sols comme un simple support de l’agriculture, et on pensait qu’on savait très bien les gérer. Les scientifiques ont commencé à réaliser dans les années 1990 que ce n’était pas le cas, mais il a fallu attendre 2012 pour qu’il y ait une prise de conscience internationale du phénomène » , alerte Dominique Arrouays, président de l’Association française pour l’étude des sols (Afes) et organisateur d’un colloque dans le cadre de la journée mondiale des sols, la semaine passée, le 5 décembre.
Difficile à concevoir, mais le sol qui nous entoure est bien une ressource très limitée. La couche de 30 cm de terre qui recouvre une bonne partie des terres non immergées (et non bétonnées) de la planète est le subtil résultat de la très lente dégradation des roches. On trouve plus d’organismes vivants dans une poignée de ce mélange richissime que d’êtres humains sur la surface de la planète. De ces terres dépend la quasi-totalité de notre alimentation bien sûr, mais aussi notre climat. En effet, les sols du monde contiennent sur à peine 30 cm de hauteur autant de CO2 que toute l’atmosphère terrestre (environ 800 milliards de tonnes).
Touche pas à mon sol
Et pourtant nous dégradons ce patrimoine à grande vitesse. Une partie des sols s’érode et finit sa course dans les rivières et les océans. La faute principalement à l’agriculture intensive qui laboure et laisse les sols nus et donc sans défense une bonne partie de l’année. Et qui a détruit les haies et prairies qui limitaient le ruissellement des eaux. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que cette seule érosion frappe 24 milliards de tonnes de sols par an, soit 3,4 tonnes par être humain. Énorme. En France, la situation est inquiétante notamment en région parisienne mais aussi dans une partie de la Bretagne et de la Picardie (voir carte ci-dessous réalisée dans le cadre du projet GISSOL.





« Dans ces régions, on peut voir l’érosion à l’œil nu avec les ravines, les rigoles ou les rivières qui sont marrons, pleines de boues », indique Dominique Arrouays. L’autre grand danger pour le sol, c’est le béton. D’après le ministère du Développement durable (aujourd’hui remplacé par le Service de l’observation et des statistiques), 600 km2 de terres sont artificialisées chaque année en France, soit l’équivalent d’un département tous les dix ans. « Le sol n’est alors plus exploitable à jamais. Et il ne joue plus son rôle de filtration des eaux de pluie », note le spécialiste. On s’en rend compte souvent trop tard, lors d’événements violents, comme les inondations. Et la liste des mauvais traitements infligés aux sols ne s’arrête pas là : ils sont aussi tassés, pollués, contaminés, acidifiés et perdent en biodiversité.
« Le pic sol »

Le problème, c’est que l’on dégrade ces sols beaucoup plus vite que la nature n’en crée. A-t-on atteint le « pic sol », comme on a atteint le pic du pétrole ou le pic de certains métaux ? « A mon avis on l’a déjà dépassé oui. Il y a des régions en France où l’on perd entre 20 tonnes de sol par hectare et par an, alors qu’il s’en forme entre 100 kilos et une tonne par hectare et par an », s’alarme le président de l’Afes qui estime qu’au moins 20% des sols français sont en situation de déficit. Soit autant de territoires qui pourraient se retrouver sur le caillou à l’échelle de quelques dizaines d’années. A tel point que, selon l’expression du spécialiste des sols Claude Bourguignon« nous manquerons de blé avant de manquer de pétrole ». La course au sol est déjà lancée, notamment en Afrique où l’accaparement des terres se fait au détriment des populations locales
Peut-on faire machine arrière ? De nombreuses solutions sont connues. D’abord, reconquérir les milliers d’hectares de friches industrielles plutôt que de bétonner des sols « vivants ». Ensuite, changer les pratiques agricoles, en labourant moins, voire plus du tout, en cultivant des plantes « pièges à nitrates » entre deux cultures, en retrouvant les bienfaits de la prairie. Cela passe aussi par nos jardins où ne pousse trop souvent qu’une pelouse bien tondue et où les pesticides sont répandus sans façon. Chacun peut aussi contribuer à nourrir la terre de ses déchets organiques en adoptant des lombrics. Pas d’excuses, de nombreux citadins montrent que c’est possible même sans jardin, voire même au pied des immeubles.



 

dimanche 15 décembre 2013

Chalutage en eaux profondes : Le dossier



Plus de 780000, c'est le nombre de signatures demandant l'interdiction de la pêche en eaux profondes.

Malgré cela il manquait 16 voix au parlement Européen le 10 décembre pour sauver la biodiversité marine. A cette nouvelle nous étions, à Bondy Ecologie, très déçuEs et un peu remontéEs.

l'association Bloom à l'initiative de cet appel que nous avions relayé sur notre blog: http://bondyecologie.blogspot.fr/2013/11/les-ravages-scandaleux-du-chalutage-en.html
est plus optimiste. Nous vous communiquons leur message de remerciement (voir texte ci dessous).

En bonus, quelques liens sur ce sujet si vous voulez en savoir plus.







Chers amis, chers soutiens,


Vous l’avez vu dans la presse : nous avons perdu le vote du 10 décembre sur l’interdiction du chalutage profond à quelques voix.

Mais la liste de vote était confuse car il fallait en réalité d’abord REJETER le premier amendement de façon à pouvoir voter l’interdiction du chalutage profond. Si ce premier amendement était adopté, il faisait TOMBER les amendements suivants et empêchait même de se prononcer sur l’interdiction du chalutage profond.

De nombreux députés se sont trompés et ont adopté l’amendement au lieu de le rejeter. Parmi eux, figuraient certains de nos « champions » qui avaient publiquement défendu l’interdiction du chalutage profond. Dès qu’ils se sont rendu compte de leur erreur, ils ont fait rectifier leur vote.

Résultat ?
Nous avons gagné à 343 votes contre 330 !

Mais… cette victoire ne peut pas être prise en compte d’un point de vue légal. Il n’existe aucun recours.

Nous aurons donc gagné dans les archives du Parlement… mais perdu le vote.

C’est une situation incroyable. Elle montre combien chaque détail compte pour savonner la piste à un adversaire politique, pourquoi la préparation des listes de vote est cruciale, pourquoi le délai entre la publication des listes de vote et le vote lui-même compte tant…

Mais cela prouve aussi que nous aurions dû gagner, que nous avons gagné !


Notre mobilisation a eu des résultats concrets et ce n’est que le début :

- Une semaine avant le vote, le 2 décembre, CASINO annonçait l’arrêt des ventes d’espèces profondes en janvier 2014,
- La veille du vote, le 9 décembre, CARREFOUR annonçait une mesure similaire qui serait mise en place d’ici juin 2014,
- Quelques heures après le vote, Intermarché publiait sur sa page Facebook que sa flotte souhaitait désormais éviter de cibler les espèces profondes.

Votre mobilisation a convaincu les acteurs économiques d’agir là où les élus échouent.

Nous reviendrons vers vous d’ici quelques jours pour vous donner des indications concrètes pour les étapes suivantes.

D’ores et déjà, visons un million de signatures à notre pétition pour faire connaître nos attentes au gouvernement français. Leur position ne reflète même pas la réalité socialiste française car nombreux sont les élus et militants socialistes qui soutiennent l’interdiction du chalutage profond.

La France doit réparer les dégâts qu’elle a occasionnés. Elle peut négocier avec les industriels (surtout Intermarché) la période de transition pour sortir du chalutage profond et proposer une interdiction de cette méthode de pêche au Conseil d’ici 3 ou 4 ans au lieu des deux années jusqu’ici proposées par l’Europe.

La France peut et doit devenir force de proposition au Conseil des ministres européens.

Continuez à partager notre pétition sur les réseaux, likez notre page FACEBOOK, suivez-nous sur Twitter et rejoignez-nous: http://www.bloomassociation.org/nous-soutenir/.

A très vite pour de prochaines étapes

Très amicalement,



L'équipe BLOOM




jeudi 12 décembre 2013

Alerte aux particules.



Voici le message d'Airparif d'hier matin.
La pollution en Île-de-France sera élevée aujourd'hui 11/12/13 (indice 95/100 dû au(x) polluant(s) Particules PM10), et très élevée demain (indice > 100 dû au(x) polluant(s) Particules PM10).

Concentrations maximum attendues (en µg/m3)
- Aujourd'hui :
  Ozone               40
  Dioxyde d'azote    160
  Particules PM10     90

- Demain :
  Ozone               40
  Dioxyde d'azote    160
  Particules PM10     90
Pour  aujourd'hui :
Airparif prévoit pour le 12 décembre 2013, des niveaux soutenus de pollution pour le polluant : Particules


Nous vous proposons, pour plus d'informations de consulter la page "Alerte" sur notre site web :


Plus de précisions sur le site http://www.airparif.asso.fr
Il est temps de prendre des mesures pour limiter le trafic routier, même, si elles font grincer les dents.

mercredi 4 décembre 2013

DEUX BONNES NOUVELLES POUR LES ECOLOGISTES



Elles ne sont pas nombreuses les bonnes nouvelles dans ce domaine en ce moment et pourtant nous en avons deux à vous communiquer.

La première vient de Russie : vous n'êtes pas sans savoir que 30 membres de l'association Greenpeace étaient emprisonnés depuis le 19 septembre 2013. Après la libération sous caution de 29 des 30  de l'Artic Sunrise le 25 novembre, c'est seulement 4 jours plus tard que le dernier membre de l'équipage retenu (Colin Russell) est libéré. Ils ne sont plus accusés de piraterie mais de hooliganisme (comme les Pussy Riot).

Pour en savoir plus :

La deuxième bonne nouvelle c'est la décision de notre ministre de l'écologie de ne pas signer les autorisations de forage d'étude aux compagnies pétrolières Américaines qui ont hâte de détruire l'environnement, les nappes phréatiques et la santé des habitants de Seine et Marne comme elles l'ont fait dans de nombreux états des USA.
A ce propos nous remercions les nombreux Bondynois signataires avec nous de la pétition sur ce sujet.