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mardi 13 décembre 2016

NON A LA FERMETURE DE LA MOITIE DES CIO DE SEINE-SAINT-DENIS ! Rassemblement à Bondy mercredi 14 décembre à 15h30



Le conseil départemental du 93 a décidé de ne plus contribuer au financement des Centres d'Information et d'Orientation du département, ce qui implique d'en fermer huit, soit la moitié du réseau. L’État doit effectivement reprendre à sa charge ces services, mais il a décidé de n’en reprendre qu’un seul sur les huit!

Voir pétition en ligne :   ICI 

Les personnels du  CIO de Bondy menacé de fermeture organise un rassemblement mercredi 14 décembre 2016 à 15h30 devant la mairie de Bondy.

Nous reproduisons leur appel ci dessous que nous soutenons et le communiqué de la LDH.




NON A LA FERMETURE DE CIO EN SEINE-SAINT-DENIS !

La Fédération de Seine-Saint-Denis de la Ligue des droits de l'Homme condamne avec fermeté la perspective de fermeture de plusieurs Centres d'Information et d'Orientation (CIO) du département.

La décision du Conseil départemental de se désengager des frais d'hébergement et de fonctionnement de plusieurs CIO du 93, comme celle du Rectorat de ne reprendre à sa charge que 10 CIO sur les 17 existant en Seine-Saint-Denis constitue un scandale absolu dans un département où les publics fragiles sont nombreux et où favoriser la réussite scolaire de tous devrait être une priorité réelle.
Vouloir renvoyer élèves, étudiants et parents vers des CIO beaucoup plus éloignés entraînera une plus faible fréquentation, pénalisera tous les jeunes et en particulier les plus en difficulté (décrocheurs, adolescents nouvellement arrivés en France, jeunes handicapés ou en difficulté), aggravera les conditions de suivi des équipes et des établissements par les conseillers d’orientation psychologues qui en sont chargés.
Comment imaginer par exemple que les personnes concernées, domiciliées à Bondy ou Pavillons-sous-Bois, iront aussi nombreuses au CIO de Clichy-sous-Bois en lieu et place du CIO de Bondy ? Comment éviter que le service rendu se dégrade alors que les conseillers auront en charge davantage d'établissements et plus de distance à parcourir ?
La Ligue des droits de l'Homme, attachée à l'égalité effective des droits, et soucieuse en particulier du droit à l'éducation comme du respect de l'ensemble des droits sociaux refuse cette nouvelle dégradation du service public de l'Education nationale. En Seine-Saint-Denis, encore plus qu'ailleurs peut-être, l'accès à l'information et au conseil en matière de scolarisation, d'orientation et de parcours de formation doit être facilité par la proximité, la disponibilité et la gratuité.
La LDH apporte son soutien à tous les personnels mobilisés pour la défense des CIO
et de leurs missions et appelle parents d'élèves et citoyens
à se joindre aux protestations qui sont organisées.
Déjà la mobilisation semble avoir porté ses fruits dans certaines villes, mais
c'est l'ensemble des CIO qui doivent être maintenus et dotés des moyens nécessaires
pour travailler efficacement au service des jeunes et des parents.

Bobigny, le 13.12.2016


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Section locale de la Ligue des droits de l'Homme Bondy - Noisy - Rosny - Bobigny c/o Centre socioculturel des Marnaudes rue Offenbach 93110 Rosny sous Bois ldh-bnrb@ldh-france.org / 06 89 30 86 15

VERS UN SERVICE PUBLIC DE L'EAU A EST ENSEMBLE?



Nous reproduisons ci dessous un article publié le 2 décembre par la coordination EAU-ILE DE FRANCE : Voir http://eau-iledefrance.fr/est-ensemble-la-gestion-publique-enfin-a-lordre-du-jour/


Est Ensemble: la gestion publique enfin à l’ordre du jour?



Les territoires de la métropole du Grand paris ont récupéré la compétence eau depuis le 1er janvier 2016 et ont jusqu’au 31 décembre 2017 pour décider comment ils vont l’exercer. Une nouvelle situation qui offre de nouvelles possibilités de retour à une gestion publique …si les élu-es en ont la volonté!



Dans ce cadre, jeudi 1er décembre, Est Ensemble a (re)présenté à ses élus et aux associations une étude réalisée  …en 2012/2013. Après six ans de réflexion, l’heure du choix politique va-t-elle enfin sonner?
En 2010, une première étude grossière, réalisée par le cabinet Calia, disqualifiait la gestion publique. Trois ans et bien des actions après, en décembre 2013, l’étude réalisée par Service public 2000 (devenu depuis Espelia) conclut que la régie est plus attractive, en  terme de tarifs que la délégation de service public. La présentation qui en été faite par Claude Kayser a conforté ce sentiment. Celui-ci a rendu un hommage appuyé à la collaboration d’Eau de Paris à ce travail, soulignant en creux l’absence de collaboration du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) dont Christian Lagrange, chargé de l’eau à Est Ensemble,  est pourtant vice-président…  Claude Kayser a présenté aussi une nouvelle hypothèse, moins coûteuse, émanant d’Eau de Paris, qui consisterait à alimenter directement le territoire d’Est Ensemble à partir de l’usine de production d’eau potable de Joinville-le-Pont, sans passer par le réseau parisien.
A travers ces études, on peut constater que l’hypothèse  d’une autonomie, au sein du SEDIF, pour une gestion publique de proximité, n’est pas viable: cette forme de statu quo serait rapidement plus coûteuse que le basculement total dans une régie publique qui exige pourtant des travaux importants! C’est dire l’ampleur du hold-up sur le tarif de l’eau opéré par Veolia via le SEDIF… La mutualisation à la sauce Santini n’est pas digeste pour les usagers.
Au-delà de ces études réalisées il y a plusieurs années, la situation actuelle offre de nouvelles possibilités. Par exemple, il n’est pas obligatoire que le territoire ait un seul mode de gestion du service public de l’eau. On pourrait imaginer que le territoire adhère au SEDIF pour les villes qui le souhaitent et créée une régie (développant le service de l’eau et de l’assainissement déjà existant) pour les villes qui préfèrent la gestion publique. Ou encore qu’il laisse les villes qui le souhaitent créer leur propre régie. des propositions qui semblent recueillir l’assentiment de nombreux élus de Montreuil et de Bagnolet. Ce serait une façon de dépasser les clivages qui n’ont pas été surmontés en 2010, quand la majorité de gauche et écologiste s’était quasiment divisée en deux sur le sujet.
Mais quid du contrat entre le SEDIF et Veolia qui court jusqu’à fin 2022? Faut-il attendre la fin de ce contrat et renvoyer une nouvelle fois la possibilité d’une gestion publique aux calendes grecques? De façon générale, les nouveaux territoires créés le 1er janvier 2016, ne sont pas directement signataires du contrat de délégation de service public passé entre le SEDIF et Veolia. Est Ensemble encore moins que les autres, car ce contrat a été signé sous la seule responsabilité du SEDIF à une date où Est Ensemble n’en faisait pas partie. En bonne logique, Est Ensemble n’est pas directement et contractuellement lié par ce contrat.