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mercredi 28 mars 2018

mardi 27 mars 2018

LINKY : La ville de Bondy organise une réunion publique le mercredi 4 avril à 19h30 à la salle des fêtes.

Voici le communiqué de presse du cabinet d'avocat :





A Bondy nous sommes nombreux à refuser les compteurs Linky, d'autres sont furieux des méthodes employées pour leur imposer. Il est temps de s'organiser.
Et justement..
La ville de Bondy organise  à l'initiative de M. El Kasmi  (Maire Adjoint chargé du développement durable) une réunion publique d'information sur nos moyens de défense collective contre ENEDIS.
Les associations seront présentes (ex : Bondy Ecologie) et s'exprimeront.
Pour compléter le " dossier Linky" nous vous proposons, ci-dessous, un article du comité anti Linky de Noisy le sec et  quelques arguments plus techniques, concernant la courbe de charge, glanés au comité de Paris.
(Vous pouvez retrouver facilement tous les articles sur linky sur le blog car ils  sont regroupés sous le libellé : compteurs communicants)



Encore une installation Linky qui prend feu,
cette fois à Noisy-le-Sec

A Noisy-le-Sec, ville de Seine-Saint-Denis de plus de 42000 habitants, une installation Linky est partie en flammes vers 19 heures du soir le jeudi 4 janvier 2018, dans un immeuble HLM (3F) du quartier de la Boissière au 2 allée d'Anjou.
Alertés par une forte odeur de brûlé, les locataires du rez-de-chaussée d'une cage d'escalier de 3 étages ont eu la stupeur de trouver le placard électrique du palier en feu. L'installation du nouveau compteur électrique Linky posé au cours de l'été 2017 n'a pas supporté la nouvel an. En plein hiver, l'immeuble s'est retrouvé privé d'électricité et de chauffage! Heureusement qu'en cette période de vacances scolaires il y a eu cette alerte et l'intervention des pompiers, sans lesquelles un incendie aurait pu se déclarer, dont on imagine les dégâts dans un immeuble sans autres voies d'évacuation et occupé essentiellement par des personnes âgées.
Cet événement est en tout cas à ajouter aux multiples cas de départ d'incendie dus au Linky déjà enregistrés en France. Ici comme ailleurs, après l'intervention des pompiers, Enedis s'est empressée d'en effacer rapidement toutes les traces pour empêcher toute expertise des dégâts. Il faut savoir qu'Enedis n'assure pas les conséquences de la pose des Linky, laissant les usagers se débrouiller seuls avec ses prestataires.
Les locataires du bailleur social 3F s'étaient pourtant opposés à la pose des capteurs Linky dans leurs immeubles, mais rien n'y a fait. Quand on est résident d'un logement social collectif, on n'a en effet guère les moyens d'empêcher cette pose forcée : que les résidents soient présents ou non, et même lorsqu'ils expriment en personne leur refus, les techniciens des sous-traitants mandatés par Enedis font les sourds et, bien que le président d'Enedis ait lui-même assuré que les compteurs Linky ne seraient pas imposés, installent ceux-ci au plus vite pour ne pas perdre les 10 euros qu'ils gagnent par compteur posé.
Aujourd'hui, l'amicale des locataires a décidé de porter plainte et demande à Enedis de s'expliquer sur l'accident. Le bailleur a été informé et s'est manifesté auprès des locataires de l'immeuble. La mairie, en revanche, semble ne pas se sentir concernée par cette affaire. Elle est pourtant propriétaire des compteurs et devrait garantir la sécurité de ses administrés.
Le collectif anti-Linky de Noisy-le-Sec soutiendra les locataires et l'amicale dans leurs démarches. Il juge en effet inadmissible que la volonté des usagers du service public de gestion du réseau électrique soient ainsi ignorés, alors qu'ils contribuent quotidiennement à son financement. Il déplore en outre l'inégalité de traitement entre usagers, ceux dont le compteur est à l'intérieur du logement pouvant se contenter de refuser l'entrée au technicien, ceux dont le compteur est à l'extérieur étant soumis, s'ils osent exprimer un refus, aux menaces et à la contrainte.
Le collectif anti-Linky de Noisy-le-Sec
9 janvier 2019



A propos de la courbe de charge
Lors du rassemblement ayant eu lieu Mardi 20 mars en face de l'agence Linky située 13 rue des Batignolles à Paris 17ème, j'ai pu discuter quelques minutes avec un cadre Enedis.

Je lui ai exposé le fait que je comprenais la nécessité pour Enedis de bien équilibrer la consommation avec la production en tenant compte d'une production devenant plus localisée.
Je lui ai expliqué que la pose d'un Linky au niveau du concentrateur local répondait parfaitement à cette nécessité d'équilibrage puisque la courbe de charge était disponible à ce niveau, à la minute près et sans risque d'intrusion dans la vie privée des gens.
Je lui ai dit qu'il était donc inutile de mettre le Linky chez l'usager !
Je lui ai fait remarquer que la solution que je propose divise le coût de l'opération par 100 environ soit 57 millions au lieu des 5,7 milliards d'euros calculés par le Conseil d'Etat.

Réaction du cadre Enedis: les usagers ont demandé à connaître leur courbe de charge !

Je lui ai également dit que je ne comprenais pas le besoin de se connecter sur un serveur Enedis pour récupérer sa courbe de charge alors que l'électronique embarquée dans Linky aurait permis de réaliser un mini serveur http permettant à l'usager de récupérer en direct cette courbe de charge sur son ordinateur local ou son mobile.

Réaction du cadre Enedis: cette courbe de charge aurait pu être piratée par des hackers, c'est pourquoi nous avons préféré le serveur distant et sécurisé Enedis.

Analyse de ce court échange

réaction 1. Quels sont les rares usagers qui demandent à connaître leur courbe de charge ? Ils sont si peu nombreux qu'il semble totalement injustifié de déployer Linky pour tous !

réaction 2. La courbe de charge au niveau individuel est un luxe inutile puisque cette courbe de charge au niveau du concentrateur local suffit !
De plus rien ne prouve que les serveurs Enedis soient invulnérables au hacking !
Enfin, on comprend bien que tout le système à base de Linky est à priori extrêmement vulnérable au piratage et qu'il serait sage de l'abandonner pour cette seule raison.




mercredi 14 mars 2018

Annulation d'EuropaCity : des légumes menacés d’expulsion par référé !






COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 12 mars 2018 du Collectif Pour le Triangle de Gonesse.



L’Etablissement public foncier d’Ile de France (EPFIF) a fait parvenir un courrier au Collectif pour le Triangle de Gonesse le sommant de quitter un champ cultivé depuis mai 2017, date d’un grand rassemblement de protestation contre le projet de mégacentre commercial Europacity.
Le CPTG doit également « procéder à la suppression des plantations effectuées », exige l’EPFIF, qui ignore visiblement qu’à cette saison de l’année, les plantations sont encore à l’état de graines ou de jeunes pousses à peine visibles.
« Alors que l’opération Europacity se heurte à une opposition grandissante, le Conseil régional, via son bras armé l’EPFIF, vient de se fixer un objectif de grande envergure : faire détruire une modeste parcelle où ont été plantés potirons, tomates, courgettes, radis, poireaux et seigle », relève le président du CPTG Bernard Loup.
La parcelle, dont l’usage a été laissé par un agriculteur, se trouve le long de la D170, sur la zone retenue par le groupe Auchan et son allié chinois Wanda pour leur projet. Lors du rassemblement du 21 mai 2017 sur le Triangle de Gonesse, un collectif d’associations y a planté des semis.  
Des habitants des alentours sont venus régulièrement entretenir les cultures. La récolte de légumes a été distribuée gratuitement à des habitants de l’Ile de France et a notamment servi à faire une « soupe républicaine » le 28 septembre 2017 à Gonesse, le 8 octobre 2017 place de la République à Paris et le 17 novembre 2017à Montreuil.
« Des choux illégaux ? Des radis clandestins ? Des poireaux défendus ? De toute évidence, notre jardinage dominical constitue aux yeux de certains un dangereux trouble à l’ordre public », ajoute Bernard Loup. L’EPFIF pousse le ridicule jusqu’à menacer d’engager contre ces quelques légumes « une procédure judiciaire » par référé !
En fin de semaine dernière, le président du CPTG recevait à son domicile une « sommation de quitter les lieux ». L’EPFIF, dit cet avis remis par huissier, « fait sommation de procéder à la suppression, à (nos) frais, des plantations effectuées sans droit ni titre sur la parcelle et de façon générale de quitter les lieux de toutes personnes et de tous biens, et ce immédiatement et sans frais. »
Le Collectif pour le Triangle de Gonesse se demande si le Conseil régional n’a pas oublié sa mission, qui est de défendre l’intérêt général. Alors que les avis négatifs s’accumulent contre le projet Europacity - le 6 mars le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annulait l’arrêté préfectoral créant la ZAC de Gonesse » pour cause d’insuffisance de l’étude d’impact en matière de pollution atmosphérique et d’émissions de CO2, et de consommation énergétique aussi – l’EPFIF s’entête à défendre un projet dépassé.
Le CPTG rappelle que l’EPFIF n’a pris aucun soin de cette parcelle, qui, comme toutes les terres du triangle de Gonesse, est d’une excellente qualité agricole et devrait être consacrée à nourrir la population francilienne.
Des sauveteurs de terre, eux, ont cultivé ce champ. A l’automne 2017, après la première récolte, ils ont semé du seigle et des noyaux de pêchers et de pruniers. « L’EPFIF n’a-t-il rien de plus urgent que de faire arracher, par référé et toute affaire cessante, ces quelques pousses ? », demande Bernard Loup.

 

Le CPTG appelle tout-e-s les Sauveteurs de Terres à venir chemin de la Justice à Gonesse, le dimanche 18 mars à partir de 14h, avec gants, pots, outils de jardin et brouettes(infos sur notre site : www.nonaeuropacity.com)

La terre ne nous appartient pas, nous l’héritons de nos ancêtres et nous l’empruntons à nos enfants.
Collectif Pour le Triangle de Gonesse.
Contacts : 
Bernard Loup, président - cptg@nonaeuropacity.com  pour le CPTG