LOGO

LOGO

jeudi 7 juin 2018

Visite des serres de la ville



Larve de coccinelle à la recherche de pucerons



Lors de la semaine du développement durable, dans le cadre des manifestations organisées dans la ville, il y avait la possibilité de visiter les serres de la ville, peu de Bondynois en ont profité, c’est dommage, j’ai eu droit à une visite privée que j’ai beaucoup appréciée : j’ai pu comprendre le cheminement des plantes qui ornent la ville, souvent nées sur place, parfois achetées à l’extérieur et grandies dans les serres, le travail que représentent toutes les jardinières et autres plantes, voire d’intérieur pour les manifestations, mais j’ai surtout côtoyé des personnes passionnées par leur métier et heureuses de le faire partager, j’ai vu des plantes élevées avec amour dans les serres ou à l’extérieur pour celles qui le peuvent car les conditions de travail semblent un peu difficiles depuis que des intempéries ont, il y a déjà longtemps, endommagé une partie des toits. J’ai pu voir les incubateurs de larves d’insectes prédateurs de pucerons, aleurodes et autres nuisibles pour les jeunes plantes, que les jardiniers sont heureux de nous présenter, les pesticides sont loin derrière eux, ils en sont convaincus ; ils me paraissent avoir été bien formés, ils sont en lien régulier avec l’entreprise qui fournit les bestioles, pour des aides ou des compléments , la reproduction naturelle ne suffisant pas toujours, les plantes allant vivre ailleurs dès que possible, les bébêtes les suivent .
Ce fut un moment fort agréable et plein d’espoir.

mardi 5 juin 2018

PROJET DE COMPOSTAGE COLLECTIF DANS 3 QUARTIERS DE BONDY



Nous avons reçu ce document il y à quelques jours accompagné de cette lettre.

Bonjour,

Nous souhaiterions proposer aux habitants de Bondy des composteurs collectifs de quartier. Ces composteurs permettront aux personnes qui le souhaitent de transformer leurs épluchures de cuisine en un terreau bon pour les plantes et le sol.

Nous avons imaginé pour l'instant ces composteurs à 3 endroits :

- Square François Mitterrand 23 Rue Salengro, Bondy 93140

- Maison de Quartier Daniel Balavoine 8 Avenue Léon Blum, 93140 Bondy

- Jardins de l'ancienne Gendarmerie 8 Avenue Pasteur BONDY

Peut-être connaissez-vous déjà le fonctionnement des composts de quartier ? Il y en a déjà à Montreuil ou Romainville mais aussi dans beaucoup d'autres villes. Une centaine de familles déposent leurs déchets de cuisine dans de grands bacs de compostage, et récupèrent le résultat de leur geste quelques mois plus tard sous forme d'un bon engrais. Les principaux intérêts de créer un compost de quartier sont la pédagogie, la propreté, l’économie (engrais gratuit pour les plantes d'appartement et réduction de 30% le volume des poubelles, les taxes de gestion des ordures ménagères ne devraient pas augmenter ) et la convivialité !

Si vous souhaitez participer, 
contactez nous : 




Nous avons rencontré les animateurs de ce projet lors de la semaine sur le développement durable.
N'hésitez pas à les contacter si le projet vous intéresse, il leur faut une quinzaine de participants pour chaque bac pour commencer l'opération.
Ils seront probablement présents dans les prochains CCQ concernés.

lundi 4 juin 2018

LA FÊTE DU TRICHLO : Rassemblement des pollué-e-s de toutes la région




Elles et ils sont venu-e-s de Vincennes, Montreuil etc.. pour venir soutenir les victimes de l'usine Wipelec de Romainville à l'appel de nos ami-e--s de l'association Romainville sud.
Pour mémoire on dénombre 25 cas de cancers dans le quartier concerné et on prévoit la construction de logements sur une zone "dépolluée!!".
Pour en savoir plus 



Le marché de ce dimanche matin 3 juin 2018 à été animé.

Derrière l'humour et la dérision beaucoup de colère et de chagrin
Beaucoup de monde aussi
 De nombreuses interventions :

De Romainville sud



Mais aussi des pollué-e-s  au chrome VI de la SNEM à Montreuil,  au trichlo du collège Saint Exupéry de Vincennes...

Présence aussi des associations amies : 

Environnement 93

Et pour finir : Le geste de solidarité consistant à boire la cuvée spéciale trichlo offerte aux participants.






vendredi 1 juin 2018

EUROPACITY : Qui a détruit la « Girafe » de Gonesse ?

Un communiqué du collectif pour le triangle de Gonesse :










Le Collectif pour le triangle de Gonesse a la tristesse de vous faire part de la destruction de la « Girafe », tour en bois érigée lors du rassemblement du 27 mai sur le Triangle de Gonesse contre le projet climaticide EuropaCity. La construction venait d’être installée sur la parcelle que le CPTG cultive depuis 2017, afin de prouver que les terres fertiles de la plaine de France peuvent et doivent continuer à être cultivées.
D’une hauteur de 5 mètres, construite en matériaux de récupération, la « Girafe » avait été montée par des dizaines de volontaires pendant deux jours. Lors du rassemblement du 27 mai, elle a permis à des centaines de citoyens de contempler les 80 hectares où le groupe Auchan veut construire EuropaCity, un mégacentre commercial de 500 boutiques, avec piste de ski artificielle et centre de loisirs climatisé. « En découvrant le paysage de la plaine de France et ces belles terres agricoles, c’est toute l’absurdité du projet qui sautait au visage », explique Bernard Loup, le président du CPTG.
Lundi matin, après la fête qui a réuni des centaines de personnes, la parcelle avait été laissée parfaitement propre, avec seulement la Girafe, des pancartes écrites par des sympathisants, et les plantations. Aujourd’hui il ne reste plus rien, sinon les traces d’un tractopelle.
Au mois de mars, l’Etablissement public foncier de Région Ile-de-France (EPFIF), propriétaire de la parcelle, avait assigné le CPTG en référé pour obliger à retirer les poireaux et les pommes de terre cultivés par les citoyens, et afin d’empêcher la fête des Terres du 27 mai.
Quel qu’en soit l’auteur, la destruction de la Girafe de Gonesse porte un message clair : les terres ne comptent pas, place au béton destructeur du climat. Alors que la lutte contre l’absurde projet EuropaCity rencontre un écho grandissant, l’Etat, qui a fait appel de l’annulation de la ZAC par le tribunal administratif, et les gestionnaires de l’EPFIF choisissent de ne rien entendre, et même d’accélérer la cadence. Qu’importe l’annulation de la ZAC. Qu’importent les avis défavorables - y compris du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot. Qu’importe l’opposition citoyenne qui s’amplifie.
« Au-delà des grands discours du chef de l’Etat sur le changement climatique, ce qu’on constate c’est que la puissance publique tente de passer en force pour faire couler le béton au plus vite », déclare le président du CPTG Bernard Loup. « Qui peut comprendre qu’en 2018 on veuille encore détruire des terres agricoles à proximité de la capitale, alors qu’on sait maintenant leur importance stratégique en matière de lutte contre le changement climatique et d’approvisionnement alimentaire de proximité ? ».
Opération de marketing vert place de la République à Paris
Tandis que 270 hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse sont menacés de destruction, place de la République à Paris on célèbre du 2 au 5 juin la création d’une « zone tampon végétalisée » le long de l'autoroute A1, entre l'aéroport de Roissy et Paris.
Présentée sous forme de « tableaux vivants et interactifs », la « Happy Vallée » est une vaste opération de marketing vert, qui, sous des allures d’une pseudo-agriculture urbaine, est à l’exact opposé d’un véritable projet agricole pour la région Ile-de-France.
« Au moment où les habitants de Paris sont appelés à voter sur le Plan climat air énergie de la capitale, il est choquant que la maire de Paris offre une vitrine à une telle opération de greenwashing », affirme Bernard Loup. « D’un côté on propose de cultiver des légumes sur les talus de l’autoroute, de l’autre on détruit 270 hectares de champs fertiles. Cherchez l’erreur ».
Collectif Pour le Triangle de Gonesse.
Contacts : 
Bernard Loup, président - cptg@nonaeuropacity.com  pour le CPTG - 06 76 90 11 62