Que de paroles, d’écrits, de réflexions depuis le début de
cette pandémie, de bonnes résolutions réelles ou fantasmées ! Qu’en
adviendra-t-il quand le virus de la vitesse aura repris ses droits ?
Chaque pays se trouve confronté à une inflation de déchets plus ou moins contaminés issus des lieux de
santé quels qu’ils soient, déchets devant être traités de façon spécifique
comme tous les déchets médicaux, la technique est rodée, le seul problème vient
de la quantité, ce problème sera sûrement résolu à plus ou moins brève échéance,
mais à quel prix pour l’environnement ?
En revanche, il y a un sujet pas ou peu évoqué, c’est la
quantité, au niveau mondial, d’objets
sûrement indispensables, à usage unique qui se comptent par milliards :
masques, blouses, surblouses, surchaussures souvent confectionnés dans des
matières polluantes ; est ce que
des esprits aiguisés comme ceux qui ont inventé des techniques innovantes pour
fabriquer, en plus des circuits industriels, visières, plaques de plexiglas,
tubes à essais pour les prélèvements etc.…pourront s’exercer à trouver des
techniques tout aussi innovantes pour traiter ces déchets ? Le plexiglas
est, lui, tout à fait recyclable, qu’en est-il des autres matériaux ?
Peut-on espérer, cependant, que les plaques de plexiglas placés au bord des
comptoirs, des caisses ou des guichets ne seront pas détruits sitôt le virus
enfui, ils ont une utilité permanente comme l’avaient les parois de verre jusque
dans les années 1970…..
Mon propos sur les déchets
n’était pas celui-là, mais plutôt celui de la consommation courante dans l’alimentation : nous étions de
plus en plus nombreux à utiliser nos propres emballages, contenants divers pour
acheter des aliments en vrac et surtout pour éviter d’utiliser les barquettes
en plastique et autres sachets, peu à peu en voie de disparition, mais ce virus
a bousculé toutes ces habitudes en voie d’apparition ; les règles
d’hygiène, drastiques dans une pareille circonstance avec pour corollaires, les livraisons, les drive
ont obligé à un retour en arrière, on ne peut plus ou on ne s’autorise plus à
introduire quoi que ce soit dans un magasin, mais comment pourra-t-on reprendre ce que je considère comme de bonnes habitudes ? Qui osera
donner le signal ? « Plus rien ne sera comme avant »
est un refrain quotidien, mais avant quoi ? Il faudra garder ce qui était
déjà tourné vers l’après et, bien sûr, changer tout le reste, mais ça, qui
pourra le décider ?
Nous avons besoin de réflexions
philosophiques pour inventer notre nouvelle vie.
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