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dimanche 10 mai 2020

Des déchets, encore des déchets et nous, et nous et nos bonnes résolutions….




Que de paroles, d’écrits, de réflexions depuis le début de cette pandémie, de bonnes résolutions réelles ou fantasmées ! Qu’en adviendra-t-il quand le virus de la vitesse aura repris ses droits ?

Chaque pays se trouve confronté à une inflation de déchets plus ou moins contaminés issus des lieux de santé quels qu’ils soient, déchets devant être traités de façon spécifique comme tous les déchets médicaux, la technique est rodée, le seul problème vient de la quantité, ce problème sera sûrement résolu à plus ou moins brève échéance, mais à quel prix pour l’environnement ?

En revanche, il y a un sujet pas ou peu évoqué, c’est la quantité, au niveau mondial,  d’objets sûrement indispensables, à usage unique qui se comptent par milliards : masques, blouses, surblouses, surchaussures souvent confectionnés dans des matières  polluantes ; est ce que des esprits aiguisés comme ceux qui ont inventé des techniques innovantes pour fabriquer, en plus des circuits industriels, visières, plaques de plexiglas, tubes à essais pour les prélèvements etc.…pourront s’exercer à trouver des techniques tout aussi innovantes pour traiter ces déchets ? Le plexiglas est, lui, tout à fait recyclable, qu’en est-il des autres matériaux ? Peut-on espérer, cependant, que les plaques de plexiglas placés au bord des comptoirs, des caisses ou des guichets ne seront pas détruits sitôt le virus enfui, ils ont une utilité permanente comme l’avaient les parois de verre jusque dans les années 1970…..

Mon propos sur les déchets n’était pas celui-là, mais plutôt celui de la consommation courante dans l’alimentation : nous étions de plus en plus nombreux à utiliser nos propres emballages, contenants divers pour acheter des aliments en vrac et surtout pour éviter d’utiliser les barquettes en plastique et autres sachets, peu à peu en voie de disparition, mais ce virus a bousculé toutes ces habitudes en voie d’apparition ; les règles d’hygiène, drastiques dans une pareille circonstance avec  pour corollaires, les livraisons, les drive ont obligé à un retour en arrière, on ne peut plus ou on ne s’autorise plus à introduire quoi que ce soit dans un magasin, mais comment pourra-t-on reprendre ce que je considère comme de bonnes habitudes ? Qui osera donner le signal ? « Plus rien ne sera comme avant » est un refrain quotidien, mais avant quoi ? Il faudra garder ce qui était déjà tourné vers l’après et, bien sûr, changer tout le reste, mais ça, qui pourra le décider ?

  Nous avons besoin de réflexions philosophiques pour inventer notre nouvelle vie.


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