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mardi 13 décembre 2016

VERS UN SERVICE PUBLIC DE L'EAU A EST ENSEMBLE?



Nous reproduisons ci dessous un article publié le 2 décembre par la coordination EAU-ILE DE FRANCE : Voir http://eau-iledefrance.fr/est-ensemble-la-gestion-publique-enfin-a-lordre-du-jour/


Est Ensemble: la gestion publique enfin à l’ordre du jour?



Les territoires de la métropole du Grand paris ont récupéré la compétence eau depuis le 1er janvier 2016 et ont jusqu’au 31 décembre 2017 pour décider comment ils vont l’exercer. Une nouvelle situation qui offre de nouvelles possibilités de retour à une gestion publique …si les élu-es en ont la volonté!



Dans ce cadre, jeudi 1er décembre, Est Ensemble a (re)présenté à ses élus et aux associations une étude réalisée  …en 2012/2013. Après six ans de réflexion, l’heure du choix politique va-t-elle enfin sonner?
En 2010, une première étude grossière, réalisée par le cabinet Calia, disqualifiait la gestion publique. Trois ans et bien des actions après, en décembre 2013, l’étude réalisée par Service public 2000 (devenu depuis Espelia) conclut que la régie est plus attractive, en  terme de tarifs que la délégation de service public. La présentation qui en été faite par Claude Kayser a conforté ce sentiment. Celui-ci a rendu un hommage appuyé à la collaboration d’Eau de Paris à ce travail, soulignant en creux l’absence de collaboration du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) dont Christian Lagrange, chargé de l’eau à Est Ensemble,  est pourtant vice-président…  Claude Kayser a présenté aussi une nouvelle hypothèse, moins coûteuse, émanant d’Eau de Paris, qui consisterait à alimenter directement le territoire d’Est Ensemble à partir de l’usine de production d’eau potable de Joinville-le-Pont, sans passer par le réseau parisien.
A travers ces études, on peut constater que l’hypothèse  d’une autonomie, au sein du SEDIF, pour une gestion publique de proximité, n’est pas viable: cette forme de statu quo serait rapidement plus coûteuse que le basculement total dans une régie publique qui exige pourtant des travaux importants! C’est dire l’ampleur du hold-up sur le tarif de l’eau opéré par Veolia via le SEDIF… La mutualisation à la sauce Santini n’est pas digeste pour les usagers.
Au-delà de ces études réalisées il y a plusieurs années, la situation actuelle offre de nouvelles possibilités. Par exemple, il n’est pas obligatoire que le territoire ait un seul mode de gestion du service public de l’eau. On pourrait imaginer que le territoire adhère au SEDIF pour les villes qui le souhaitent et créée une régie (développant le service de l’eau et de l’assainissement déjà existant) pour les villes qui préfèrent la gestion publique. Ou encore qu’il laisse les villes qui le souhaitent créer leur propre régie. des propositions qui semblent recueillir l’assentiment de nombreux élus de Montreuil et de Bagnolet. Ce serait une façon de dépasser les clivages qui n’ont pas été surmontés en 2010, quand la majorité de gauche et écologiste s’était quasiment divisée en deux sur le sujet.
Mais quid du contrat entre le SEDIF et Veolia qui court jusqu’à fin 2022? Faut-il attendre la fin de ce contrat et renvoyer une nouvelle fois la possibilité d’une gestion publique aux calendes grecques? De façon générale, les nouveaux territoires créés le 1er janvier 2016, ne sont pas directement signataires du contrat de délégation de service public passé entre le SEDIF et Veolia. Est Ensemble encore moins que les autres, car ce contrat a été signé sous la seule responsabilité du SEDIF à une date où Est Ensemble n’en faisait pas partie. En bonne logique, Est Ensemble n’est pas directement et contractuellement lié par ce contrat.


lundi 21 novembre 2016

Renouvellement urbain : Cycle de conférences






Nous évoquions ce cycle de conférence dans notre lettre de novembre. Le sujet de la première intitulé "démolir ou ne pas démolir" nous interpellais. Voici les remarques et commentaires de notre envoyée spéciale.




L’intention des animateurs (trices) du centre socioculturel Sohane était de proposer des conférences donnant des clés de réflexion aux habitants du quartier de la Sablière, route de Villemomble, en vue d’une prochaine réunion bailleur/habitants qui se tiendra le 14 décembre.
7 personnes habitaient la cité, 1 la rue d’à côté… et moi. Toutes attendaient des réponses sur leur devenir et leurs soucis puisqu’on leur a parlé de démolition possible depuis plusieurs mois. Déception…
Je dirais que c’était tout de même une belle réunion dans le sens où nous avons tous pu nous exprimer, l’expert a finalement assez peu parlé !
Il n’a été question que de démolition d’immeubles, pourquoi, les conséquences, les alternatives.
L’une des animatrices a fait un travail intéressant avec les Petits Débrouillards, notamment  lors de la journée de la biodiversité, expériences autour de l’environnement dans la cité, et projets tendant à trouver une meilleure qualité de vie. En lien aussi avec Sauvages de ma rue.