Sombre perspective pour la recherche sur les problèmes posés  par le rayonnement dû à la téléphonie mobile 
Communiqué de presse du 2 octobre 2018 de l'association P.R.I.A.R.T.EM:  
Ondes et santé : qui a peur
              de la recherche indépendante ?
        
La suppression de
          la taxe parafiscale dédiée au financement des mesures des
          niveaux d’expositions et à celui des recherches sur les
          radiofréquences, serait selon nos informations, inscrite dans
          le projet de loi de Finances qui doit être débattu à
          l’Assemblée Nationale dans les semaines qui viennent. Si cette
          suppression est actée, il s’agira d’un cadeau de plus fait aux
          opérateurs après celui lié au renouvellement de leur licence
          (accord Gouvernement/ARCEP/Opérateurs) et il s’agira « en même
          temps » d’un très mauvais coup porté au dossier « ondes et
          santé ».
        
Cette taxe
          parafiscale a été créée en 2010, suite au Grenelle des ondes
          qui avait conclu qu’il fallait instituer un sas vertueux entre
          le pilotage des mesures d’exposition, d’une part, des
          orientations de recherche, d’autre part, et leur financement
          par les opérateurs. C’est ainsi que la gestion d’une partie du
          fond perçu, celle dédiée aux mesures, a été attribuée à
          l’ANFR, l’ANSES récupérant la partie dédiée à la recherche.
        
Il faut ajouter
          que les montants fixés, - 7 millions d’euros à la création de
          la taxe - constituaient, pour les opérateurs une contribution
          très modique mais ils répondaient, fort justement, au principe
          du « pollueur/payeur » auquel PRIARTEM est très attachée.
        
Malgré ce
          caractère modique au regard des chiffres d’affaires des
          opérateurs, cette taxe a permis, depuis sa création, que ni
          les campagnes de mesures, ni les appels à projets de recherche
          ne soient freinés par des limites financières trop drastiques.
        
Et bien c’est
            ce processus vertueux que le gouvernement veut supprimer.
        
« Alors, bien
            sûr, comme c’est souvent le cas, il va nous être proposé,
            dans un premier temps des mesures compensatoires prises sur
            le budget de l’Etat, souligne Janine LE CALVEZ,
          Vice-Présidente de PRIARTEM. Mais cette option ne peut
            nous satisfaire. D’abord elle dédouanerait les
            opérateurs-pollueurs d’être les contributeurs à l’effort de
            connaissance et de recherche en faisant porter l’effort sur
            les contribuables. »
        
" En outre, poursuit
          Sophie PELLETIER,
          Présidente de PRIARTEM rien ne nous garantit d'une
            pérennité au-delà de la première année car cet effort
            budgétaire sera nécessairement soumis aux aléas des
            arbitrages politiques. Vu le contexte, cela serait la mort
            annoncée, à petit feu, de la recherche publique française
            sur l'impact des ondes sur la santé. Au moment où les usages
            explosent, notamment chez les jeunes, et où la
            reconnaissance des effets progresse à grands pas, c'est d'un
            cynisme sidérant ».
        
PRIARTEM va saisir
          les députés afin qu’une correction puisse être apportée à la
          loi de finances et que soit rétablie la taxe visée et même que
          son assiette soit élargie. Seule une stabilité des
          financements de la recherche peut permettre un développement
          des équipes de recherche indépendantes sur ce domaine
          d'intérêt majeur pour la santé publique.
        
          
        
Contact
            presse : 
        PRIARTEM : 01 42 47 81 54