LOGO

LOGO

jeudi 8 mars 2012

11 mars 2011 : catastrophe nucléaire de Fukushima
11 mars 2012 : grande chaine humaine de Lyon à Avignon pour demander la sortie du nucléaire
Maribé de Bondy Ecologie nous présente cette initiative.
Le dimanche 11 mars, je serai à Lyon pour être un maillon de la chaîne demandant la sortie du nucléaire ! Je ne manquerai pas de faire un petit reportage de cette journée qui aidera, j’espère, à faire avancer les choses ! La terrible catastrophe de Fukushima est toujours en cours, les Japonais souffrent, le pays est gravement atteint, la terre tout entière sera peu à peu empoisonnée… Avec ces nombreuses centrales, ces déchets hyper dangereux qui s’entassent, il faut vraiment décider maintenant les états à sortir du nucléaire, notamment la France et c’est à chacun de nous de prendre les choses en main !
Que tous les pro-nucléaires aillent faire un tour à Fukushima, cela leur remettra peut-être l’esprit à l’endroit…
Maribé
Le 11 mars 2012, réagissons ensemble pour sortir du nucléaire !
Avec d’énormes moyens financiers, le lobby nucléaire français a lancé une offensive considérable pour discréditer la perspective d’une sortie du nucléaire en France. Afin d’empêcher une remise en cause de notre système énergétique lors des élections de 2012, les VRP du nucléaire multiplient leurs interventions dans les médias.
Le 11 mars 2011 débutait la terrible catastrophe nucléaire de Fukushima. À ce jour, les réacteurs éventrés continuent d’exposer des millions de Japonais à la radioactivité et de contaminer le pays pour des milliers d’années.
Un an plus tard jour pour jour, le 11 mars 2012, réagissons pour dénoncer le risque de catastrophe nucléaire en France et pour affirmer, tous ensemble : « sortir du nucléaire, c’est possible ! ». D’autres pays européens le font, pourquoi pas nous ? Réagissons pour manifester notre solidarité avec le peuple japonais et ses générations futures sacrifiées.
Formons une grande chaîne humaine de Lyon à Avignon
dans la région la plus nucléarisée d’Europe
Une forte majorité de Français souhaite la sortie du nucléaire. Mais un bulletin de vote ne suffira pas pour forcer nos gouvernants à engager la nécessaire transition énergétique, qui nous libèrera de notre dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles.
C’est en descendant dans la rue, en se mobilisant par dizaines de milliers, que les Allemands ont obtenu une décision de sortie du nucléaire d’ici 2022, alors même que leur chancelière est favorable à l’atome.
Nous aussi, nous devons établir un rapport de force avec ces élites coupées des citoyens, qui nous imposent le danger nucléaire et la politique de l’autruche face aux enjeux environnementaux majeurs du XXIe siècle. Indignons-nous, mais surtout rassemblons-nous : c’est en étant nombreux que nous sommes forts.
Vous aussi, soyez un « maillon fort » !
Depuis mai 2011, des chaînes humaines sont organisées un peu partout dans la vallée du Rhône, le quatrième dimanche de chaque mois.
rejoignez la grande chaîne humaine
entre Avignon et Lyon le dimanche 11 mars 2012 à partir de 13h30
CHAQUE PERSONNE COMPTE,
ET NOUS COMPTONS SUR VOUS

mardi 6 mars 2012

Voici un communiqué du réseau SORTIR DU NUCLEAIRE publié le 1 mars 2012.

Mobilisons-nous ! Un nouveau convoi de déchets néerlandais à destination de La Hague se prépare en secret

Entre le 6 et le 8 mars prochain, un train transportant du combustible usé néerlandais hautement radioactif devrait quitter Borssele, aux Pays-Bas pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche. Il devrait traverser une partie des Pays-Bas et de la Belgique, ainsi que 12 départements français : le Nord, le Pas-de-Calais, l'Aisne, l'Oise, la Seine-et-Marne, la Seine St Denis, le Val d'Oise, les Yvelines, l'Eure, la Seine Maritime, le Calvados et la Manche et empruntera les voies du RER grande ceinture en région parisienne. Il devrait entrer sur le territoire français le 6 mars aux alentours de 22h20, pour arriver le 8 à Valognes, dans la matinée.

Très vite les écologistes d'Aulnay sous Bois réagi

ssent: Voici un extrait de leur communiqué.


Les habitants et les élus encore tenus dans l’ignorance par les autorités

Grâce à une alerte du Réseau Sortir du Nucléaire, nous apprenons que mercredi 7 mars 2012 dans la matinée, à quatre jours du triste anniversaire de la cat­a­stro­phe de Fukushima, un convoi de déchets hautement radioactifs passera par la banlieue parisienne, dont à la gare d’Aulnay-sous-Bois. Les barres d’uranium usagées sont en provenance d
e la centrale nucléaire de Borseele aux Pays-Bas, pour rejoindre l’usine AREVA de La Hague1 [1].
Nous nous étions fortement mobilisés lors du précédant convoi le 12 octobre dernier et rien n’a évolué depuis. Les problèmes soulevés sont pourtant très graves et consistent en :
  1. L’opacité maintenue au mépris des habitants, des élus et des cheminots qui ne sont pas informés.
  2. L’inconscience du choix du passage du convoi par une zone fortement urbanisée. Les conséquences d’un accident pourraient être gravissimes.
  3. Le transport absurde et dangereux de matières dont on ne sait que faire, sous prétexte de produire du MOX qui ne fait que multiplier la quantité et la dangerosité des déchets.
Pour protester contre le passage de ce train le mercredi 7 mars 2012 sera une
grande journée de mobilisation. Bondy Ecologie y participera.











































dimanche 4 mars 2012

Heureux sous son ombre



La première municipalité se dota d’un cachet le 25 avril 1790. Le cachet destiné à authentifier les actes administratifs portait la devise « Heureux sous son ombre » avec les armes « d’argent à la forêt de sinople (vert) terrassée de même, au chef d’azur (bleu) chargé de trois quintefeuilles d’argent », pour les blasons de 1920 et 1945. […] A chaque époque, le blason subira des modifications de détails et de style que nous pouvons comparer ci-dessus, mais l’esprit général reste le même : l’arbre est au cœur de Bondy.

René CONNAT dans le bulletin n° 5 de Bondy, son Chêne et ses Racines


Logo 2012 : « Dans 10 ans, l’image de notre ville aura radicalement changé, à l’image de son nouveau logo ! » annonce fièrement le service de communication de Bondy sur le site municipal. Le sens de ce logo ne nous échappe pas, c’est justement ce qui est inquiétant ! N’est-ce pas Lucie ?

Nous avons reçu ce texte plein de poésie de la part de Lucie membre de Bondy Ecologie.
Je vous laisse le découvrir.

« Heureux sous son ombre »
1986, Bondy, arrivant de la capitale encombrée et bruyante, je retrouvais l’espace, les jardins et plus encore le ciel avec ses couleurs flamboyantes au coucher.
Dans cet espace nouveau il y avait un symbole bouleversant dès que l’on l’appréhendait, « Heureux sous son ombre » la devise de la cité nouvelle, avec un chêne solide et accueillant pour présenter cet adage, quel gage d’épanouissement que ce symbole.
Ce chêne si noble était le témoin de l’histoire, il était apparu en 1790 sur un tampon qui scellait à l’époque tous les écrits administratifs, plus d’un siècle de trace citadine vivait ainsi vigoureusement et engageait chacun à s’arrêter dans la cité. La forêt de Bondy, une référence au 18è siècle, avait initié cette identité.
C’est troublant ce symbole qui avait évolué graphiquement au fil des ans, le dernier lifting a été enregistré en 2002 mais toujours la même sérénité végétale et protectrice « Heureux sous son ombre » pour les citoyens et tous ceux qui le croisent du regard car ce chêne majestueux préserve nos racines, la transmission de tous ceux qui ont construit, bâti, façonné la ville pour que son ombre offre à chacun le meilleur.
Les années s’écoulent, les législatures évoluent amenant des équipes nouvelles qui souhaitent apporter le changement et c’est une richesse que de faire avancer les structures et les symboles.
La démocratie a ses règles, la première pour la cité est de consulter les citoyens sur les choix qui restent importants, ce symbole qui identifie la ville en est le premier. Chacun sait que le consensus à trouver pour toute réflexion n’est pas tâche aisée mais absolument nécessaire, c’est à cette condition que le changement peut se conduire.
Le journal « Reflets » permet tous les mois aux Bondynois de recevoir les informations de tous ordres sur notre ville et le dernier numéro présente dès la couverture le nouveau « logo » décidé unilatéralement par la municipalité soucieuse « de se tourner vers l’avenir et de ne plus faire référence de manière aussi appuyée à l’histoire de Bondy qui est une ville en pleine transformation » comme le précise Madame La Maire dans la présentation faite de ce nouveau logo.
Le nouveau logo « BONDY » en caractère d’imprimerie, majuscule, noir, avec la mention « SEINE SAINT DENIS » en majuscule, noire, et trois petites feuilles de chêne… et puis s’en vont… L’œil effleure sans aucune émotion cette estampille encerclée, habitué à toutes ces signalétiques standardisées qui fleurissent sans grâce un peu partout dans notre environnement quotidien.
Nous sommes nombreux à ressentir la fracture totale avec ce qui a prévalu depuis si longtemps avec le chêne protecteur, aucune nostalgie passéiste mais un ancrage pour beaucoup dans ce patrimoine qui a toujours été ouvert sur l’avenir permettant toutes les évolutions et les richesses nouvelles, tant citadines que sociales.
Qui désormais s’arrêtera sur un territoire spolié de ses racines, avec beaucoup moins de ciel, d’espace, de végétal, mais beaucoup plus de béton, d’immeubles, de circulation ?

Nous sommes nombreux à être orphelins de cette ombre généreuse et protectrice sous laquelle nos petits enfants ne pourront plus courir, danser, se réfugier pour pouvoir ensemble construire l’avenir de la cité.

vendredi 2 mars 2012

NOUVELLES DEMANDES DE PERMIS D'EXPLORATION DE GAZ DE SCHISTE La Seine Saint Denis touchée



Depuis le 19 janvier 2012 seize communes du 93 sont concernées par ces demandes d'autorisation d'explorer le sous sol pour y exploiter si cela s'avère rentable du pétrole ou du gaz de schiste.
En voici la liste.

Nous respirons, Bondy n'est pas indiqué sur la liste. Cela ne nous regarde pas alors?
La pollution engendrée par l'exploitation de ces hydrocarbures ne tient pas trop compte des limites géographiques de chaque commune. Si le sous sol doit être pollué ce sera général.
En cas de pollution en surface plusieurs ZNIEFF de notre département sont concernées ( 9 sur 36 au total pour la zone délimitée par le permis dans le tableau suivant).
(Pour mémoire une ZNIEFF = Zone Naturelle d'Intérêt Faunistique et Floristique)

Les élus ont découvert le projet au dernier moment.
Le premier à réagir Le Maire de Sevran : Stéphane Gatignon a publié un communiqué pour protester contre cette politique du secret.

Communiqué de Stéphane Gatignon, Maire de Sevran
Non aux gaz de schiste à Sevran (et ailleurs)!
C'est avec une grande surprise que j'ai appris que des permis d'exploration de gaz de schiste seraient bientôt délivrés par l'Etat sur le territoire de ma commune. Il est scandaleux que l'Etat agisse dans le dos des habitants sans aucune information. Jamais nous n'avons été contacté(e)s par le Ministère pour consultation, permission ou toute forme de négociation. On est en droit de se demander ce que cachent ces méthodes d'un autre âge, sans transparence ni publicité. En tant que Maire de Sevran j'exige par conséquent une rencontre dans les plus brefs délais avec Mme Kosciusko-Morizet afin d'éclaircir cette situation inquiétante.
Au-delà du procédé, je condamne vigoureusement la tentative de l’État de relancer en sous main l'exploration des gaz et huiles de schiste. L'exemple canadien nous le montre : l'exploration des sols au moyen de forage et par fracturation hydraulique de la roche est une menace pour l'équilibre naturel de nos territoires. C'est tout notre paysage qui en sortira dévasté pour des décennies.
Surtout, les gaz et huiles de schiste sont des énergies d'hier, nouveaux symboles d'un monde productiviste en pleine crise. La recherche effrénée d'énergies fossiles et les coûts exorbitants qu'elle entraine vont à nouveau grever les budgets et plomber la dette de l'Etat, en y ajoutant des conséquences dramatiques pour la planète et nos villes en premier lieu.
Il est temps de se tourner vers de nouvelles énergies, respectueuses des équilibres et garantes d'un approvisionnement durable pour tous les ménages et les territoires.
Le 6 février 2012,
Stéphane GATIGNON

Devant la levée de bouclier et le nombre d'articles parus dans la presse suite à cette réaction un délai supplémentaire d'un mois a été donné pour permettre de donner son avis.
Vous pouvez consulter les documents en suivant le lien suivant.
"Petite note personnelle du rédacteur"
Je devrais dire presque tous les documents car en vérifiant aujourd'hui pour rédiger cet article je n'ai pas retrouvé le document intitulé "notice impact Chevry" ou figurait la liste des espaces verts ,des ZNIEFF, les risques etc..
C'est surement une erreur de ma part. Si comme moi vous ne la retrouvez pas demandez la au ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement.
Évitez de demander la ministre, y'en a plus depuis qu'elle a été nommée porte parole du candidat "qui vous savez".
Concernant les gaz et pétrole de schiste à Bondy Écologie nous avions pris position contre toute exploitation dès le début en raison des risques écologiques.
Nous vous informerons des suites.
Pour Bondy Ecologie.
Alain

lundi 13 février 2012

Soutien à Vincent DUGUET

Des informations sciemment diffamatoires par voie d'affiches ont été diffusées récemment sur la partie Nord de notre ville, dont M. Vincent Duguet, du mouvement Bondy Autrement, a été personnellement victime.
L'association Bondy Ecologie tient à exprimer sa profonde préoccupation face à ces pratiques qui forment une dérive condamnable et dangereuse, et rappelle chacun au sang froid et au respect des principes élémentaires de courtoisie républicaine.
Pour informations www.bondy-autrement.org



mardi 7 février 2012

Des nouvelles de la pétition Bressy

Nous sommes à ce jour 150 signataires dont 7 élu(e)s pour la protection du pavillon Bressy.
Nous avons été reçus par Madame la Maire en décembre. Elle ne renonce pas au projet de construire une voie à la place du pavillon. Nous continuons les démarches pour sa sauvegarde.

mardi 31 janvier 2012

LE PAVILLON BRESSY

Devant la menace de destruction du pavillon situé 129, 131 rue Edouard Vaillant (raison évoquée: réalisation d'une nouvelle route pour donner un accès direct à la rue Martin Luther King et construction d'un nouveau bâtiment), l'association Bondy Ecologie a lancée une pétition pour obtenir sa préservation au regard de son intérêt architectural et historique. Vous êtes déjà nombreuses et nombreux à l'avoir signée.

Le document ci-joint vous donnera en détail les raisons de cette demande.
l'intérêt patrimonial du lieu nécessite bien sa protection.
Bondy Ecologie

A propos des constructions aux 129/131 rue Edouard Vaillant à Bondy


L’architecture

Le permis d’édifier la construction de la maison sise alors rue du Chêne Rond, actuellement 129/131 rue Edouard Vaillant a été demandé le 19 mai 1913 par Mademoiselle M.E. Michotte. (Archives Municipales PC 104))




L’architecte Max Bressy la réalise la même année, comme l’atteste la plaque en céramique apposée en façade.





C’est une construction d’un étage sur rez-de-chaussée et cave. Elle est réalisée entièrement en meulière, avec une façade à l’organisation classique, symétrique, une travée de chaque côté de la travée centrale où se trouve le perron. On y accède par un escalier en pierre à double évolution qu’abrite une marquise. Les ouvertures du rez-de-chaussée possèdent un arc en anse de panier. Une porte en fer forgé ouvre sur le vestibule. Un large bandeau, dit en pierre, réunit ces arcs et traverse les façades. Le bandeau côté rue est limité en partie supérieure par une rangée de briques émaillées bleu.

Une corniche traversante chapeaute les fenêtres de l’étage, ornées de garde-corps galbés; toutes les baies sur façade en possèdent. Les appuis sont ponctués de deux consoles décoratives. De la corniche partent des aisseliers qui soutiennent un toit à quatre pentes réunies par un faitage linéaire dont chaque extrémité est ornée d’un épi de faitage.


A l’arrière du terrain, se trouve un hangar comprenant dès l’origine usine et machine, un bureau et une chambre de dépôt réservés à l’activité commerciale.

Le grand portail d’origine, ouvragé en fer forgé, est encore en place
Cet ensemble correspond à la partie droite, le 131.

Le 24 mars 1928, Monsieur Gabriel Verdois qui y est domicilié demande l’autorisation de construire au 131 (partie gauche ex 129) un garage avec habitation et atelier. (PC 2403).

L’habitation est de facture commune pour l’époque mais l’atelier représente un des derniers vestiges bondynois, sinon le dernier, construits dans la première moitié du XXe siècle. Cependant les verrières montrent beaucoup de carreaux cassés.

Les deux parties se trouvent réunies, avec les ateliers sur l’arrière des terrains. Ces observations concernent exclusivement les parties visibles de la rue, l’ensemble étant actuellement occupé par l’Eglise du christianisme céleste.


Quant à l’intérieur, le pavillon Bressy ayant été réquisitionné par les autorités allemandes du 12 février au 15 septembre 1941, nous avons une description précise de l’aménagement intérieur faite par l’architecte communal suite aux dégradations de l’occupant. Comme éléments décoratifs susceptibles d’exister encore, notons le décor en mosaïque de marbre au sol, parquet et escalier en chêne avec départ en pierre, cheminée de la salle à manger en grès flammé (matériau fleuron de l’époque de construction - Art Nouveau), cheminées à modillons avec dessus en marbre et faïence. (Archives Municipales)





L’architecte Max Bressy

Les constructions de Max Bressy s’échelonnent au minimum entre 1909 et 1927 à Paris. Citons par exemple l’immeuble de rapport de style Art Nouveau 34 à 34b rue Sorbier (1914) et celui du 13 rue des Mûriers de style Art-Déco (1930), tous deux faisant partie des Protections patrimoniales du XXe arrondissement. D’autres constructions parisiennes sont repérées sur le site http://parisenconstruction.blogspot.com

Ses bureaux se sont trouvés successivement 35 rue Crozatier, 28t rue Sorbier et 74-76 rue Pelleport à Paris.

L’activité artisanale et commerciale au 129/131 rue Edouard Vaillant (ex Chêne Rond)

- La fabrication d’étiquettes jusqu’en 1922, par Eugène Michotte (Bottin Archives de la Seine)
- Dès 1929, Alimentation animale, avec les produits Santa, par C. Guilloir, propriétaire
- Menuiserie dès 1946, avec Duboille et Gosnet, travaillant pour la reconstruction de Noisy-le-Sec, la SNCF et les Ponts-et-Chaussées (Archives Départementales, établissements classés)
- Travail du verre dès 1953, avec la Société Delage Jean qui la quittera en 1974, puis avec la Sté SODEAC

La propriété passe aux mains d’une Société civile immobilière en 1954

- Verre avec la Sté Polyglaces dès 1978 dont le gérant est Monsieur Averbouch; s’ajoutent
- Taillage, sciage, polissage du marbre, du granit et de l’ardoise en 1986
- Serrurerie, avec Monsieur Averbouch fils dès 1988
- Avril 1994, l’activité sort de la liste des Etablissements classés pour nuisances

……………………………………

Si l’on s’en tient aux critères apparents retenus par Territoires, Sites et Cités pour proposer la protection de certaines constructions en vue du PLU, au titre de l’article L-123-1-5-7 du code de l’Urbanisme*, on notera qu’une partie du patrimoine bâti bondynois n’a pas été exploré.

Ce pavillon de Max Bressy possède toutes les caractéristiques pour être protégé et plus que d’autres repérés ; pourtant il n’y est pas. L’occupation des lieux matérialisée par le hangar mérite aussi d’être prise en compte comme trace de l’activité artisanale bondynoise durant le XXe siècle.

Bien qu’on puisse remarquer la disparition d’une balustrade de l’escalier extérieur, les modénatures et divers ornements extérieurs sont conservés. L’ensemble apparait pourtant comme Emplacement Réservé (ER7) dans le PLU et est menacé de destruction.

*Article L-123-1-5-7 du code de l’Urbanisme : Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection ;