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mardi 21 janvier 2020

NON au projet d'extension climaticide de Rosny 2






Le collectif Alternatiba Rosny a lancé une pétition pour sensibiliser et s’opposer au projet d’extension du centre commercial Rosny 2 .


Nous reproduisons ci-dessous le texte de cette pétition que nous vous invitons à signer.

La Mairie de Rosny-sous-Bois a ouvert une enquête publique jusqu'au 25 octobre 2019, concernant le projet d'extension du centre commercial Rosny 2 (Westfield). Pour des raisons tant environnementales qu'économiques, nous, habitants de Rosny-sous-Bois, sommes opposés à ce projet.  Nous proposons une réponse collective sur la base de l'analyse synthétique basée sur notre expérience d'habitants et la lecture du dossier disponible pour la consultation. Cette pétition permettra de transmettre l'ensemble de vos réponses et commentaires directement au commissaire enquêteur, afin d'obtenir le refus des 4 permis de construire.

Présentation du projet
Le centre commercial régional Westfield (Rosny 2) regroupe actuellement 169 magasins, et accueille 15 millions de visiteurs par an, en réalisant un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros. Le projet d'extension ainsi que la construction de bureaux fera passer sa surface de plancher de 120 000 m² à presque 180 000 m², soit un agrandissement de l'ordre de 50% de la surface commerciale déjà existante.
Le projet déposé par UNIBAIL-RODAMCO-WESTFlELD et CARREFOUR comporte un immeuble de 7 étages de bureaux et de restauration, deux extensions de la zone commerciale avec parkings ainsi que d'un drive avec locaux de préparation des commandes. Le projet dont la durée des travaux est estimée à 28 mois avec une livraison prévue pour 2022, porte aussi sur le réaménagement des accès et voies de dessertes internes pour assurer la desserte RER et du futur métro. La lecture des permis de construire, mais surtout des conclusions portées par la MRAe (missions régionales d'autorité environnementale) permettent de mettre en avant de nombreux problèmes graves liés à l'impact urbain et environnemental d'un tel projet.

Situation géographique et urbanisme
Le site est enclavé entre l'autoroute A3, l'autoroute A86, la route nationale N186 et la voie ferrée du RER E, auquel il faudra rajouter le prolongement de la ligne 11 (2022) du métro ainsi que la ligne future ligne 15 du Grand Paris (2030). Le paysage de cette zone est dégradé, il possède déjà une qualité urbaine faible, sans périmètres de protection réglementaires. Le projet, compte-tenu de son ampleur, de sa visibilité depuis les infrastructures de transport, et de sa situation en entrée de ville deviendra l'emblème du territoire de la ville de Rosny-sous-Bois.
L'urbanisme de cette partie de la ville sera complétée par l'aménagement du quartier mixte des Portes de Rosny, les futurs quartiers Coteaux-Beauclair, du site “Rosny Metropolitain” du quartier Grand pré ainsi que les deux stations de métro et la construction du site de maintenance de la ligne 11. Se pose la question d'un environnement hostile aux piétons et aux circulations douces. La réponse du projet sur les espaces verts de l'extension, ne répondent à aucune logique d'aménagement autre que le remplissage des espaces vides résultant des tracés des circulations véhiculaires. Ne faut-il pas envisager de créer ou de préserver des zones vertes plutôt que de bétonner ?
Le site est d'ailleurs sujet aux inondations par ruissellement pluvial. L'étude d'impact indique que des mesures de limitation de ce risque ont été mises en place sur la commune. En revanche, sur le site, la totalité des eaux pluviales est aujourd'hui collectée et rejetée dans le réseau, qui est unitaire, sans limitation du débit de fuite. Les zones végétalisées ne permettront que d'absorber une partie des petites pluies. Les jardins familiaux prévus en toiture seront constitués majoritairement de sols peu profonds de 30 cm d'épaisseur dont l'approvisionnement en eau n'est en outre pas explicité.

Pollution et chantier
Une étude de circulation routière, met en avant le principal usage de la voiture particulière (60%) pour rejoindre le site ce qui engendre notamment une saturation du carrefour permettant l'accès au centre commercial depuis l'A86. L'étude du futur projet conclut à une augmentation de 16 % à 10 % du trafic. Dans le même temps, une étude d'Airparif montre actuellement une concentration en dioxyde d'azote 18 supérieures aux valeurs réglementaires et des concentrations en particules fines parfois importantes. Les 5516 places de parking disponibles sont actuellement occupées en moyenne à 88%, les futures 415 places supplémentaires ne laissent pas envisager une circulation facilitée dans la commune à la vue de l'ampleur de l'extension du site. La mutualisation du transport et du stationnement sera-t-il un enjeu majeur pour le projet ?
Les usagers empruntant les transports en communs, RER et bus, auront une nouvelle offre, par la ligne 11, pour se rendre sur le site. La situation est en revanche très problématique pour les quelques usagers utilisant les déplacements à pied ou en vélo. L'étude indique ainsi que “l'ambiance paysagère générale pour un piéton est aujourd'hui très routière, inconfortable et peu accueillante”, le constat est sans appel. Et même si les circulations piétonnes seront grandement améliorées sur le site, l'accessibilité depuis les quartiers environnants reste dépendante d'une amélioration des voiries du secteur à la charge de la mairie. Le réseau cyclable est quant à lui quasiment absent, le centre commercial compte à peine 100 places de stationnement pour les vélos.
Le chantier se déroulera en site occupé, le centre commercial restera ouvert pendant les travaux pour maintenir une activité commerciale maximale. Une campagne de sondage des sols et des eaux souterraines a été réalisée afin de déterminer leurs niveaux de pollution. Les résultats montrent des impacts diffus en métaux lourds, notamment du mercure et de l'arsenic et la présence de traces d'hydrocarbures (y compris polycycliques), de PCB et ponctuellement de xylènes et de tétrachloroéthylène jusqu'à 2 mètres de profondeur. Le projet comprend également la démolition du parking actuel, susceptible de contenir de l'amiante. Le décaissement des sols, la démolition et l'évacuation présentent un risque pour la santé des visiteurs et des travailleurs.
Les effets cumulés avec la phase de chantier du prolongement de la ligne 11 pourrait aussi être source de nuisances pour les riverains et la clientèle du centre commercial. La MRAe considère que les effets cumulés de ces deux chantiers vont au-delà des nuisances pour le public.

Conclusion
L'ensemble de ces points suffisent à démontrer l'incohérence de ce projet d'extension. L’encouragement est au tout voiture avec plus de parkings, de nouvelles voies d’accès, de nouveaux bouchons et pollutions. Sans oublier l'impact sur la santé et les conséquences de l’imperméabilisation grandissante des sols déjà pollués. Le risque est de segmenter d'avantage la ville déjà fracturée par le tracé du RER et les autoroutes A3 et A86. Car le mythe d’une offre commerciale “plus attractive” ne peut qu’aggraver le déséquilibre avec le commerce de proximité. Car il est capital de mettre en avant, sur le territoire de la ville de Rosny-sous-Bois, le commerce de proximité et les offres dans les quartiers plutôt que de centraliser les commerces. C'est aussi la mise en danger d'un centre ville au profit de grandes enseignes et de promoteurs immobiliers. Faut-il nous imposer des projets hérités d'une époque révolue, commercialement inutiles, socialement néfastes, et environnementalement irresponsables ? 

C'est pourquoi nous réclamons un autre projet de réhabilitation de cet espace plus cohérent face à l'enjeu social et climatique.

Références:
Enquête publique sur le site de la Mairie
A laquelle vous pouvez aussi répondre en mairie, voir les instructions sur la page dédiée.

Avis de la MRAe
Rapport complet de l'Autorité Environnementale (MRAE Ile-de-France)


Pour en savoir plus :  



jeudi 16 janvier 2020

PISCINE DE NOISY-LE-SEC : L'alibi des JO 2024




La construction de la piscine d'entrainement de Noisy-le-Sec,  destinée  aux  équipes  olympiques  de water-polo,  programmée pour les jeux olympiques de 2024 fait des vagues.
Sous couvert de "nouveaux" équipements sportifs (qui vont, en réalité, remplacer deux piscines existantes), on nous fait avaler une pilule très indigeste à base de tours de 60 mètres de haut, par exemple.

Pour illustrer nos propos, voici un article de Francis Redon paru dans le journal liaison (France Nature Environnement).








Pour en savoir plus : L'avis d'Environnement 93 sur la modification du PLU à Noisy-Le-Sec.

mardi 14 janvier 2020

Pour en savoir plus sur le projet, Territoire zéro chômeur de longue durée, après la projection du film de Marie-Monique Robin "Nouvelle cordée" à Bondy

Marie-Monique Robin présentant son film :Nouvelle cordée


Environ 70 personnes présentes vendredi 11 janvier au cinéma André Malraux à Bondy pour assister à la projection du film "NOUVELLE CORDÉE" de Marie-Monique Robin.
Ce film relate l’histoire de l’expérimentation « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée », qui a été lancée dans l’agglomération de Mauléon (Deux-Sèvres) en 2015.


Pour en savoir plus sur le film : https://www.m2rfilms.com/nouvelle-cordee
 


Voir aussi Bande-annonce ci-dessous



       
    Nouvelle Cordée   
    Nouvelle Cordée Bande-annonce VF



Un débat passionnant sur "Territoires Zéro Chômeur de longue durée" (projet initié à l'origine par ATD quart monde en partenariat avec le Secours catholique, Emmaüs France, Le Pacte civique et la Fédération des acteurs de la solidarité) a suivi la projection.


Dominique Guibert est intervenu pour la LDH
 
Beaucoup d'interventions du public


Cette expérience, qui fonctionne et qui ne coûte pas cher, permet le retour dans la vie active de chômeurs de longue durée. Elle  n'est pas vue de bon œil par le gouvernement et plus particulièrement par la ministre du travail qui préfère donner des sommes considérables aux entreprises sans contrepartie.





Pour poursuivre le projet il faut une deuxième loi, sinon les personnes engagées dans cette expérience se retrouveront au chômage.


Plusieurs territoires sont pourtant déjà volontaires, comme EST-ENSEMBLE et Plaine Commune (intervention de Didier Delpeyroux)



Nous vous invitons à signer la pétition la réclamant et à en parler à vos députés et sénateurs.

Pétition: ICI







Le débat s'est terminé par un pot amical offert en commun par la LDH et par Bondy Écologie.



Marie-Monique Robin à présenté ses films , dédicacé ses  livres, et, proposé à la vente, des sacs en toile réalisés par l'entreprise présentée dans le film, pour les soutenir financièrement.



Suite à cette soirée, nous avons reçu un courrier  de la part de Francis Redon : Président d'Environnement 93.



"Merci de nous  avoir proposé vendredi soir ce débat autour du film de MM Robin « Nouvelle cordée »,
dans le cadre des expérimentations « Territoires  zéro chômeur de longue durée »

Merci à ce film et à MM Robin d’avoir participé au débat et bien démontré que personne n’est inemployable.

A quand l’appropriation de ces dispositifs par les collectivités  pour pérenniser et amplifier le mouvement ?"



Merci au personnel du cinéma André Malraux pour leur accueil toujours aussi chaleureux