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vendredi 1 juin 2018

EUROPACITY : Qui a détruit la « Girafe » de Gonesse ?

Un communiqué du collectif pour le triangle de Gonesse :










Le Collectif pour le triangle de Gonesse a la tristesse de vous faire part de la destruction de la « Girafe », tour en bois érigée lors du rassemblement du 27 mai sur le Triangle de Gonesse contre le projet climaticide EuropaCity. La construction venait d’être installée sur la parcelle que le CPTG cultive depuis 2017, afin de prouver que les terres fertiles de la plaine de France peuvent et doivent continuer à être cultivées.
D’une hauteur de 5 mètres, construite en matériaux de récupération, la « Girafe » avait été montée par des dizaines de volontaires pendant deux jours. Lors du rassemblement du 27 mai, elle a permis à des centaines de citoyens de contempler les 80 hectares où le groupe Auchan veut construire EuropaCity, un mégacentre commercial de 500 boutiques, avec piste de ski artificielle et centre de loisirs climatisé. « En découvrant le paysage de la plaine de France et ces belles terres agricoles, c’est toute l’absurdité du projet qui sautait au visage », explique Bernard Loup, le président du CPTG.
Lundi matin, après la fête qui a réuni des centaines de personnes, la parcelle avait été laissée parfaitement propre, avec seulement la Girafe, des pancartes écrites par des sympathisants, et les plantations. Aujourd’hui il ne reste plus rien, sinon les traces d’un tractopelle.
Au mois de mars, l’Etablissement public foncier de Région Ile-de-France (EPFIF), propriétaire de la parcelle, avait assigné le CPTG en référé pour obliger à retirer les poireaux et les pommes de terre cultivés par les citoyens, et afin d’empêcher la fête des Terres du 27 mai.
Quel qu’en soit l’auteur, la destruction de la Girafe de Gonesse porte un message clair : les terres ne comptent pas, place au béton destructeur du climat. Alors que la lutte contre l’absurde projet EuropaCity rencontre un écho grandissant, l’Etat, qui a fait appel de l’annulation de la ZAC par le tribunal administratif, et les gestionnaires de l’EPFIF choisissent de ne rien entendre, et même d’accélérer la cadence. Qu’importe l’annulation de la ZAC. Qu’importent les avis défavorables - y compris du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot. Qu’importe l’opposition citoyenne qui s’amplifie.
« Au-delà des grands discours du chef de l’Etat sur le changement climatique, ce qu’on constate c’est que la puissance publique tente de passer en force pour faire couler le béton au plus vite », déclare le président du CPTG Bernard Loup. « Qui peut comprendre qu’en 2018 on veuille encore détruire des terres agricoles à proximité de la capitale, alors qu’on sait maintenant leur importance stratégique en matière de lutte contre le changement climatique et d’approvisionnement alimentaire de proximité ? ».
Opération de marketing vert place de la République à Paris
Tandis que 270 hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse sont menacés de destruction, place de la République à Paris on célèbre du 2 au 5 juin la création d’une « zone tampon végétalisée » le long de l'autoroute A1, entre l'aéroport de Roissy et Paris.
Présentée sous forme de « tableaux vivants et interactifs », la « Happy Vallée » est une vaste opération de marketing vert, qui, sous des allures d’une pseudo-agriculture urbaine, est à l’exact opposé d’un véritable projet agricole pour la région Ile-de-France.
« Au moment où les habitants de Paris sont appelés à voter sur le Plan climat air énergie de la capitale, il est choquant que la maire de Paris offre une vitrine à une telle opération de greenwashing », affirme Bernard Loup. « D’un côté on propose de cultiver des légumes sur les talus de l’autoroute, de l’autre on détruit 270 hectares de champs fertiles. Cherchez l’erreur ».
Collectif Pour le Triangle de Gonesse.
Contacts : 
Bernard Loup, président - cptg@nonaeuropacity.com  pour le CPTG - 06 76 90 11 62

GLYPHOSATE : RATAGE A L'ASSEMBLEE


Nos député-e-s ont voté contre l'interdiction du glyphosate..dans 3 ans.
A Bondy Écologie nous sommes consternés.

Il faut rappeler que cette substance est classée cancérigène. Mieux c'est le seul pesticide classé dans cette catégorie (groupe 2 A) qui ne soit pas interdit.



Pour mémoire on retrouve les molécules de glyphosate ou ses résidus dans notre eau de boisson, dans nos aliments etc..

Certains groupes politiques ont toujours défendu les pollueurs.
Dans leur totalité, pour LR et  FN, leurs votes au parlement Européen a toujours été dans ce sens.

En majorité écrasante pour LREM. Malgré un discours ambigu (40 parlementaires signent un texte contre dans la presse et seuls 16 effectuent ce vote (courageux de leur part), 3 des signataires, à notre connaissance, votent pour (bonjour la cohérence).

Pour d'autres groupes politiques c'est moins net. Ex MODEM / PS ?

Enfin parmi ceux qui sont représentés à l'assemblée nationale La France Insoumise s'était déclarée contre le Glyphosate. Or le jour du vote il n'y avait qu'un seul député présent pour défendre l'écologie (cela fait désordre).

Du coup ils se sont ramassé une volée de bois vert.




Pour le 93 , aucun député de notre département n'a participé au vote.
La députée FI de notre circonscription , Sabine Rubin s'explique sur Facebook.
Nous reproduisons son communiqué.


GLYPHOSATE : GARE À L'ENTOURLOUPE !
Je vous invite à lire notre communiqué précisant les conditions lamentables dans lesquelles se sont déroulées les votes de l'hémicycle, et notamment la décision arbitraire de Mr De Rugy qui a fait le choix à 1h du matin de prolonger les débats... jusqu'à 2h !
Décision délétère pour le bon exercice du travail parlementaire, et qui a matériellement empêché les nôtres de se déplacer à temps dans l'hémicycle ou de mettre en place un système de vote par procuration.
Un procédé proprement scandaleux et que nous dénonçons vivement.
Nous continuerons donc notre combat contre le glyphosate, pour protéger nos enfants et notre planète !






Admettons que la méthode utilisée par le gouvernement soit particulièrement tordue, mais ne fallait il pas s'attendre à ce genre de comportement de la part d'un Président de séance qui a trahi toutes les organisations où il est passé ? Tous les moyens sont bons pour son plan de carrière .

Nous pensons que si tous les représentant-e-s de la gauche qui avaient annoncé leur volonté de voter pour l'interdiction du glyphosate avaient fait acte de présence le problème serait réglé , en tout cas il n'y aurait pas sujet à polémique.

En ce qui concerne le gouvernement, nous dire que ce n'est pas important d'inscrire cela dans la loi, alors que par ailleurs nos dates de départ à la retraite ou  la moindre modification de statut des fonctionnaires est qualifiée de définitive et incontestable par les ministres, à partir du moment ou elle est votée. On se moque de nous. Dans 3 ans la FNSEA viendra pleurer qu'elle n'a pas trouvé (cherché) de solutions et on lui rajoutera un sursis (alors que les producteurs bio se passent sans problème de ces poisons).

Pour en finir.

Nous ne sommes pas naïfs le glyphosate est un pesticide parmi d'autres.
Nous connaissons l'effet cocktail quand ils sont associés. En interdire un ne va pas empêcher Bayer/ Monsanto de nous empoisonner. Mais l'interdiction de celui ci était urgent.

Les parlementaires qui ont voté contre l'interdiction seront responsables devant les citoyen-nes des cancers occasionnés.

Pour compléter :

La liste des député-e-s présent-e-s et leur vote.


 L'avis de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT sur la la loi Alimentation.



  


Le communiqué de l'association GENERATION FUTURES sur la loi Alimentation.


 https://www.generations-futures.fr/actualites/ega-perlimpinpin/


 
 Une pétition est toujours en ligne pour demander l'interdiction du glyphosate.



Glyphosate : la trahison du gouvernement

29/05/2018
Les députés réunis en première lecture autour du projet de Loi sur l’Agriculture et l’Alimentation ont suivi le Gouvernement en rejetant les amendements visant à inscrire dans cette loi la sortie du glyphosate. Une nouvelle fois, les intérêts financiers ont primé sur la santé de nos populations. Emmanuel Macron s’était engagé en novembre dernier à interdire le glyphosate en France « au plus tard dans trois ans ». Or, le Gouvernement, et en particulier le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, ne cessent d’entraver toute décision qui permettrait une interdiction du glyphosate. Le Gouvernement joue-t-il un double jeu ? 34 organisations de la société civile ont lancé, la semaine dernière, une pétition pour que l’engagement du Président soit tenu. Plus de 200 000 citoyens ont déjà signé cet appel.
Le projet de Loi Agriculture et Alimentation débattu à l’Assemblée nationale offrait l’opportunité de concrétiser la promesse du Président Emmanuel Macron d’interdire le glyphosate en France d’ici fin 2020. Nos élus et le gouvernement, par la voix de son ministre de l’Agriculture, ont bloqué cette perspective.
Pour les 34 organisations cosignataires, ce vote et la position du gouvernement sont un déni de parole donnée. Ces organisations restent, plus que jamais, mobilisées pour que le principe de précaution soit respecté. Rappelons que le glyphosate a été classé parmi les cancérogènes probables chez l’être humain en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé. La France doit sortir du glyphosate comme annoncé, avec un plan d’accompagnement adapté pour les agriculteurs.
Il est indispensable que l’opportunité qu’offre le projet de Loi Agriculture et Alimentation ne soit pas un rendez-vous manqué. Déterminés à faire entendre la voix des 200.000 premiers signataires de la pétition lancée la semaine dernière, nos organisations demandent :
  • aux sénateurs, de protéger la santé de citoyens et l’environnement, en déposant de nouveaux amendements pour interdire définitivement le glyphosate en France au plus tard dans trois ans ;
  • au Ministère de l’Agriculture et au Gouvernement, d’être cohérent avec l’engagement d’Emmanuel Macron et de soutenir ou a minima de ne pas s’opposer à un amendement en ce sens ;
  • au Président de la République, de rappeler avec fermeté son engagement de sortie du glyphosate et demander au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour l’interdire au plus tard dans trois ans. 
Organisations signataires : foodwatch, Générations Futures, Greenpeace, FNH, Agir pour l'Environnement, Les Amis de la Terre, Justice Pesticides, LPO, Fédération Artisans du Monde, ATTAC France, UFC-Que Choisir, Confédération Paysanne, Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest, Bio Consom’acteurs, Bloom, Réseau Environnement Santé (RES), Terre d'abeilles, Syndicat National d'apiculture, Solidaires, Miramap, Commerce équitable France, Union Nationale de l'Apiculture Française, WeMove.eu, WECF, La Ligue contre le cancer, Alerte des médecins sur les pesticides, Réseau Action Climat, CCFD-Terre-Solidaire, France Nature Environnement, WWF, CFSI, Terre & Humanisme, SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires, CCLV, WeMove, Power Foule, SumOfUs, Slow Food, Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique