Nos député-e-s ont voté contre l'interdiction du glyphosate..dans
3 ans.
A Bondy Écologie nous sommes consternés.
Il faut rappeler que cette substance est classée cancérigène.
Mieux c'est le seul pesticide classé dans cette catégorie (groupe 2 A) qui ne
soit pas interdit.
Pour mémoire on retrouve les molécules de glyphosate ou ses
résidus dans notre eau de boisson, dans nos aliments etc..
Certains groupes politiques ont toujours défendu les pollueurs.
Dans leur totalité, pour LR et
FN, leurs votes au parlement Européen a toujours été dans ce sens.
En majorité écrasante pour LREM. Malgré un discours ambigu (40
parlementaires signent un texte contre dans la presse et seuls 16 effectuent
ce vote (courageux de leur part), 3 des signataires, à notre connaissance, votent pour (bonjour la
cohérence).
Pour d'autres groupes politiques c'est moins net. Ex MODEM / PS ?
Enfin parmi ceux qui sont représentés à l'assemblée nationale La
France Insoumise s'était déclarée contre le Glyphosate. Or le jour du vote il
n'y avait qu'un seul député présent pour défendre l'écologie (cela fait
désordre).
Du coup ils se sont ramassé une volée de bois vert.
Pour le 93 , aucun député de notre département n'a participé au vote.
La députée FI de notre circonscription , Sabine Rubin s'explique sur Facebook.
Nous reproduisons son communiqué.
GLYPHOSATE : GARE À
L'ENTOURLOUPE !
Je vous invite à
lire notre communiqué précisant les conditions lamentables dans
lesquelles se sont déroulées les votes de l'hémicycle, et
notamment la décision arbitraire de Mr De Rugy qui a fait le choix à
1h du matin de prolonger les débats... jusqu'à 2h !
Décision délétère
pour le bon exercice du travail parlementaire, et qui a
matériellement empêché les nôtres de se déplacer à temps dans
l'hémicycle ou de mettre en place un système de vote par
procuration.
Un procédé
proprement scandaleux et que nous dénonçons vivement.
Nous continuerons
donc notre combat contre le glyphosate, pour protéger nos enfants et
notre planète !
Admettons que la méthode utilisée par le gouvernement soit
particulièrement tordue, mais ne fallait il pas s'attendre à ce genre de
comportement de la part d'un Président de séance qui a trahi toutes les
organisations où il est passé ? Tous les moyens sont bons pour son plan de
carrière .
Nous pensons que si tous les représentant-e-s de la gauche qui
avaient annoncé leur volonté de voter pour l'interdiction du glyphosate avaient
fait acte de présence le problème serait réglé , en tout cas il n'y aurait pas sujet à polémique.
En ce qui concerne le gouvernement, nous dire que ce n'est pas
important d'inscrire cela dans la loi, alors que par ailleurs nos dates de
départ à la retraite ou la moindre
modification de statut des fonctionnaires est qualifiée de définitive et incontestable par les ministres, à
partir du moment ou elle est votée. On se moque de nous. Dans 3 ans la FNSEA
viendra pleurer qu'elle n'a pas trouvé (cherché) de solutions et on lui rajoutera un
sursis (alors que les producteurs bio se passent sans problème de ces poisons).
Pour en finir.
Nous ne sommes pas naïfs le glyphosate est un pesticide parmi
d'autres.
Nous connaissons l'effet cocktail quand ils sont associés. En
interdire un ne va pas empêcher Bayer/ Monsanto de nous empoisonner. Mais
l'interdiction de celui ci était urgent.
Les parlementaires qui ont voté contre l'interdiction seront
responsables devant les citoyen-nes des cancers occasionnés.
Pour compléter :
La liste des député-e-s présent-e-s et leur vote.
L'avis de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT sur la la loi Alimentation.
Le communiqué de l'association GENERATION FUTURES sur la loi Alimentation.
https://www.generations-futures.fr/actualites/ega-perlimpinpin/
Une pétition est toujours en ligne pour demander l'interdiction du glyphosate.
Glyphosate : la trahison du gouvernement
29/05/2018
Les
députés réunis en première lecture autour du projet de Loi sur
l’Agriculture et l’Alimentation ont suivi le Gouvernement en rejetant
les amendements visant à inscrire dans cette loi la sortie du
glyphosate. Une nouvelle fois, les intérêts financiers ont primé sur la
santé de nos populations. Emmanuel Macron s’était engagé en novembre
dernier à interdire le glyphosate en France « au plus tard dans trois
ans ». Or, le Gouvernement, et en particulier le ministère de
l’Agriculture et de l’Alimentation, ne cessent d’entraver toute décision
qui permettrait une interdiction du glyphosate. Le Gouvernement
joue-t-il un double jeu ? 34 organisations de la société civile ont lancé, la semaine dernière, une pétition pour que l’engagement du Président soit tenu. Plus de 200 000 citoyens ont déjà signé cet appel.
Le projet de Loi Agriculture et Alimentation débattu
à l’Assemblée nationale offrait l’opportunité de concrétiser la
promesse du Président Emmanuel Macron d’interdire le glyphosate en
France d’ici fin 2020. Nos élus et le gouvernement, par la voix de son
ministre de l’Agriculture, ont bloqué cette perspective.
Pour
les 34 organisations cosignataires, ce vote et la position du
gouvernement sont un déni de parole donnée. Ces organisations restent,
plus que jamais, mobilisées pour que le principe de précaution soit
respecté. Rappelons que le glyphosate a été classé parmi les
cancérogènes probables chez l’être humain en 2015 par le Centre
international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de
l’Organisation mondiale de la santé. La France doit sortir du glyphosate
comme annoncé, avec un plan d’accompagnement adapté pour les
agriculteurs.
Il est indispensable que
l’opportunité qu’offre le projet de Loi Agriculture et Alimentation ne
soit pas un rendez-vous manqué. Déterminés à faire entendre la voix des
200.000 premiers signataires de la pétition lancée la semaine dernière,
nos organisations demandent :
- aux sénateurs, de protéger la santé de citoyens et l’environnement, en déposant de nouveaux amendements pour interdire définitivement le glyphosate en France au plus tard dans trois ans ;
- au Ministère de l’Agriculture et au Gouvernement, d’être cohérent avec l’engagement d’Emmanuel Macron et de soutenir ou a minima de ne pas s’opposer à un amendement en ce sens ;
- au Président de la République, de rappeler avec fermeté son engagement de sortie du glyphosate et demander au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour l’interdire au plus tard dans trois ans.
Organisations
signataires : foodwatch, Générations Futures, Greenpeace, FNH, Agir
pour l'Environnement, Les Amis de la Terre, Justice Pesticides, LPO,
Fédération Artisans du Monde, ATTAC France, UFC-Que Choisir,
Confédération Paysanne, Collectif de soutien aux victimes des pesticides
de l'Ouest, Bio Consom’acteurs, Bloom, Réseau Environnement Santé
(RES), Terre d'abeilles, Syndicat National d'apiculture, Solidaires,
Miramap, Commerce équitable France, Union Nationale de l'Apiculture
Française, WeMove.eu, WECF, La Ligue contre le cancer, Alerte des
médecins sur les pesticides, Réseau Action Climat, CCFD-Terre-Solidaire,
France Nature Environnement, WWF, CFSI, Terre & Humanisme, SOL,
Alternatives Agroécologiques et Solidaires, CCLV, WeMove, Power Foule,
SumOfUs, Slow Food, Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire