Pendant un mois le message suivant revenait tous les jours sur la boîte mail de Bondy Ecologie.
Prenons celui du 2 avril :
"Airparif prévoit pour le 2 avril 2012, un épisode de pollution avec un possible dépassement du 50 µg/m3 sur 24 heures de la procédure d'information et d'alerte pour le polluant : PM10."
Nos poumons en ont pris pour leur grade, les personnes sensibles sont tombées malades et aucune mesure n'a été prise. L'éducation Nationale a juste recommandé aux enseignants de ne pas faire évoluer leurs élèves dehors.
Les préfets, très réactifs d'habitude, sont restés inactifs sur ce sujet. Nous ne parlerons pas de la ministre de l'écologie et des transports qui a abandonné son poste et se moque du problème.
En attendant à Bondy l'autoroute passe au dessus de nos têtes, de nos poumons plutôt, le capteur lui se trouve au milieu du parc de la Bergère à Bobigny. Pourquoi ne pas le mettre à l'arrêt du bus sous l'autoroute à 50 mètres du lycée pour lire en direct le taux de pollution, comme on peut lire en direct sa vitesse dans certaines zones dangereuses?
Il faut savoir que Paris est l'une des villes les plus polluées de la planète si le vent est absent, et c'était le cas. Ce phénomène est connu et aucun plan n'est prévu ?
Les textes existent, et les préfets sont chargés de les respecter (comme nous le rappelait Jean-Félix Bernard, administrateur d'Air Parif, lors du débat "LA SANTE EN QUESTION" le 17 mars à Bondy).
Réduire la production de certaines entreprises polluantes pendant les pics de pollution ou limiter la circulation ne sont pas des mesures populaires. Ne rien dire et nous laisser cracher nos poumons est la décision prise par un gouvernement que nous ne regretterons pas.
BONDY ECOLOGIE
Pour plus d'informations quotidiennes, nous vous proposons de consulter la page "Alerte"
http://www.airparif.asso.fr/alertes/resultats-jour#demain."
http://www.airparif.asso.fr/alertes/resultats-jour#demain."
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