"Fukushima" ce seul nom provoque des images de tsunami dévastateur, de centrale nucléaire en accident gravissime.
Ce mercredi 12 juin à Bondy, Madame Janick Magne, professeur à l'université de Tokyo, est venue nous présenter un état des lieux deux ans après la catastrophe japonaise. Une conférence de deux heures et des photos prises sur place introduisaient la soirée-débat pour les auditeurs présents.
Une conférencière qui nous a présenté d'une façon extrêmement précise et documentée l'historique des faits qui se sont déroulés en mars 2011, puis les conséquences qui ont suivi, relatant notamment la tragédie humaine qui est toujours le quotidien des japonais sur place.
Ce qui reste frappant et révoltant c'est le comportement des autorités et de Tepco, l'opérateur de la centrale, qui ont tout dissimulé aux citoyens des informations essentielles liées aux faits, à la protection à mettre en place, à l'évacuation des zones les plus touchées par la radioactivité qui a tout envahi, tout contaminé.
C'est une dissimulation qui perdure et que rien actuellement ne semble pouvoir faire évoluer vers la transparence et la responsabilité politique.
C'est une tragédie absolue, humaine, écologique, dont on pressent bien que cela pèse et pèsera sur le pays pour des centaines de décennies, impactant douloureusement le vital pour les citoyens.
Dans ce contexte des résistances externes, les interventions de Madame Janick Magne permettent par ces conférences de reposer clairement tous les problèmes liés au nucléaire, de recentrer les risques de cette technologie pour la planète entière, à tous les niveaux, mais c'est également l'espoir que la réflexion et les exigences citoyennes avancent et permettent à terme l'arrêt de toutes les unités nucléaires.
Et
maintenant ? Après ce constat, cet état de faits, que faisons-nous ?
Qu'est-ce que chacun de nous peut faire ? Et ensemble quelle
action pouvons-nous mettre en place pour faire réagir nos politiques?
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