Suite à
notre article concernant les menaces sur le parc de La Courneuve plusieurs
lecteurs nous ont fait part de leurs réflexions
(que nous partageons). sur ce projet mais aussi sur celui très
contestable d'Europacity.
Laissons
la parole à M.
L’Ile
de France doit- elle être sacrifiée sur l’autel de la consommation ?
C’est ce sacrifice qui semble se préparer dans de nombreux bureaux
d’étude :
- Une
partie de la plaine fertile du Val d’Oise, près de Gonesse, doit être remplacée
par Europacity, un de ces temples de la consommation outrancière comme on peut
en imaginer dans des pays où le climat ne permet pas de respirer à l’air libre.
Osera-t-on encore parler de transition énergétique quand on aura construit un
complexe dans lequel il faudra chauffer la piscine et refroidir la piste de
ski ? Cette construction scandaleuse est prévue dans un endroit où les
centres commerciaux abondent déjà, à la place d’une agriculture florissante,
mais, dit-on « il est possible de faire pousser du blé sur les
toits », verra-t-on aussi une moissonneuse batteuse sur le toit ?
- Le
magnifique parc de la Courneuve qui fait de la Seine Saint Denis un des
départements où la biodiversité est la plus importante, doit être amputé de 70
hectares, tout autour du parc pour installer plus de 60 000 personnes
supplémentaires dans un département déjà surpeuplé ; on va détruire le bel
équilibre que ce parc a apporté depuis sa création, mais on va l’agrandir de
140 hectares vers le nord, probablement en prenant d’autres terres agricoles.
Qui
pourra encore envisager la renaissance d’une agriculture de
proximité quand il n’y aura plus que du béton comme horizon?
B. quant
à lui s'inquiète des conséquences pour le contribuable
Le coût
d'aménagement(voirie, assainissement, équipements publics...) serait financé
par la TVA et les droits de mutation provenant de l'acquisition du terrain.
Recettes estimées par le cabinet d'architectes à 3 milliards d'euros.
La
construction ferait appel au privé pour un coût estimé à 2,39 milliards d'euros
Ce qui
fait dire à l'une des architectes du projet (Sylvia CASI ) que cette opération
ne couterait rien aux contribuables
"Je serais tenté de dire que rien
aujourd'hui lui permet cette affirmation, mais que rien nous permet de dire le
contraire."
Toutefois, l'expérience nous montre,
dans ces grands projets, que les dérives entre les devis initiaux et les
coûts réels sont énormes. Le contribuable risque fort d'en être quand même
de sa poche.
Quel
gaspillage quand on connait le travail des personnels des parcs. (voir ci-dessous le document
envoyé par Mi.)
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