PÉTITION pour un moratoire visant à stopper les pesticides tueurs d'abeilles !
Cher-es ami-es,
Cinquante-cinq sénateurs, de toutes tendances politiques 
confondues, ont déposé une proposition de résolution réclamant au 
Gouvernement d'agir rapidement auprès de l'Union européenne pour obtenir un moratoire afin interdire les pesticides de la famille des néonicotinoïdes.
Nous avons très peu de temps pour agir et interpeller tous les sénateurs : un vote interviendra mercredi 4 février vers 15h.http://sauvonslesabeilles.agirpourlenvironnement.org/
Nous avons très peu de temps pour agir et interpeller tous les sénateurs : un vote interviendra mercredi 4 février vers 15h.http://sauvonslesabeilles.agirpourlenvironnement.org/
Ces produits, très utilisés en grande culture, agissent sur le système nerveux central des insectes.
Chaque année, plusieurs millions d'abeilles (et plus encore
 de pollinisateurs sauvages) meurent à la suite de l'épandage de 
pesticides de la famille des néonicotinoïdes. En France, 30 % des 
colonies sont ainsi menacées.
L'effondrement des colonies d'abeilles est une menace considérable.
 En effet, la quasi-totalité des écosystèmes vivants dépend directement 
ou indirectement de la pollinisation.
Si tant est que l'on puisse quantifier la valeur monétaire d'une 
abeille, certaines études estiment que la valeur économique de la 
pollinisation avoisine les 153 milliards d'euros par an. Environ 35% de 
la production mondiale de nourriture est liée aux insectes 
pollinisateurs.
L'usage des néonicotinoïdes est d'autant plus indéfendable que des 
alternatives efficaces existent, comme le prouvent dans la durée les 
utilisateurs de préparations naturelles et les agriculteurs biologiques.
Malgré une décision de la Commission Européenne d'interdire la mise sur le marché des semences traitées avec ces produits :
- les céréales d'hiver peuvent encore être enrobées d'insecticides néonicotinoïdes ;
 - Les traitements par pulvérisation après floraison sont également exclus du règlement européen.
 - la décision de la Commission européenne ne concerne que trois molécules, oubliant un peu vite les effets de deux autres molécules, pourtant considérées comme des perturbateurs endocriniens.
 
En France, rien que pour les céréales à paille, plus de deux 
millions d'hectares sont traités avec l'imidaclopride, qui peut aussi 
avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain. Or, 
les semis d'automne s'effectuent à la période critique où les abeilles 
constituent des provisions.
Sans mobilisation massive, il est à craindre que les 
groupes de pression soutenant l'agriculture productiviste obtiennent le 
rejet de cette résolution.
Interpellez le sénateur de votre département maintenant !

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