Nous avons reçu le document suivant
par Stéphane Lhomme animateur du site http://refus.linky.gazpar.free.fr/,
il propose un nouvel outil juridique pour les mairies qui refusent Linky.
Pour mémoire à Bondy le Préfet a
attaqué l'arrêté anti Linky de Mme La Maire. La mairie ne s'est pas lancée dans
un procès. Avec ces nouvelles propositions en rédigeant un nouvel arrêté on
peut espérer gagner.
Nous demandons donc à Mme Thomassin et
à tous les éluEs de poursuivre le combat.
L'équipe d'animation de BONDY ÉCOLOGIE
Le document ci-dessous est aussi à l'adresse suivante :
Vendredi 17 février 2017
Avis aux élus municipaux et aux
administrés
qui souhaitent saisir leurs élus municipaux
Madame, Monsieur,
A ce jour, plus de 320 municipalités ont
souhaité s’opposer au déploiement sur leur territoire des compteurs
communicants Linky, Gazpar et cie. Ce mouvement a été momentanément freiné – même s’il progresse toujours - par les procédures lancées en
justice administrative par les Préfet et les dirigeants de l’entreprise Enedis.
En effet, les délibérations municipales adoptées
jusqu’à maintenant expriment bien la position de la commune, mais elles ne sont
pas assez « pointues » juridiquement et risquent d’être annulées.
J’ai donc demandé à un cabinet d’avocats spécialisés
de travailler sur ce sujet et de mettre au point un nouveau modèle de
délibération, que vous trouverez gratuitement ici (version complète) et ici (version courte si
vous n’avez pas trop de temps devant vous). Ces documents comprennent aussi des
arrêtés que les maires pourront prendre en complément de la délibération
municipale. (Voir ci-dessous les informations concernant le financement de ce
travail).
Je propose donc aux
communes qui ont déjà délibéré, y compris à la mienne, d’abroger leurs délibérations actuelles pour éviter d’inutiles
condamnation en justice administrative, et d’adopter à la place les
délibérations et arrêtés proposés. L’abrogation de la délibération actuelle
aura pour effet d’éteindre la procédure en justice administrative si elle a
déjà été engagée par Enedis et les Préfets (il convient de leur faire parvenir la délibération
d’abrogation, ainsi qu’au Tribunal administratif).
Et bien sûr je propose à toutes les autres communes de France de prendre les délibérations et
arrêtés proposés ci-joint afin de protéger les intérêts de leurs administrés mais
aussi le patrimoine de leurs communes.
En effet, nous confirmons et démontrons dans
ces documents que, contrairement à ce que prétendent Enedis et ses alliés, les compteurs d’électricité restent la propriété de la commune même
lorsqu’elle a transféré sa compétence AOD (distribution de l’électricité) à un
Syndicat départemental.
Des Présidents de Syndicats départementaux de
l’énergie se permettent d’affirmer que les compteurs leur appartiennent, et
inscrivent même une telle affirmation dans les statuts du Syndicat. Elus municipaux, ne
laissez pas dérober les compteurs de votre commune ! N’oubliez
pas qu’une commune peut toujours quitter un Syndicat et, dans ce cas, les compteurs,
qui sont des biens dits « de retour », doivent lui revenir. Il est
impensable qu’une commune se retrouve sans compteurs si elle quitte le Syndicat
d’énergie !
Une précision : l’annexe
III est un « Arrêté du Maire
réglementant l’implantation des compteurs de type Linky », n’y voyez pas une façon de
s’accommoder du déploiement de ces compteurs. En effet cet arrêté est proposé
en complément de la délibération municipale et de l’autre arrêté qui, eux,
interdisent bien ce déploiement. Et cet arrêté pose un certain nombre de
conditions et exigences qui mettent en porte-à-faux la façon illégale dont Enedis a commencé à déployer les compteurs
Linky dans
environ 800 communes en France.
Le présent message n’a pas pour objet de revenir sur
les raisons du refus de ces compteurs, elles sont expliquées en détail par ailleurs, par exemple sur le site http://refus.linky.gazpar.free.fr ;
Tout au plus convient-il de rappeler que
les graves problèmes posés par les compteurs communicants ne se limitent pas à
la question des ondes électromagnétiques, loin de là (lourde faute
environnementale et financière, réelle
mise en cause de la vie privée, etc).
Et que la question des ondes, contrairement à ce qu’Enedis et les agences officielles tentent
de faire croire, n’est en rien « réglée », et rappelle furieusement
les dossiers de l’amiante, du tabac, de la radioactivité, des pesticides, dont
la population est plus que jamais victime.
La capacité des élus locaux à protéger leurs administrés et les
intérêts des communes est remise en
cause de façon générale et tout particulièrement à travers le programme de
compteurs Linky. Il est encore temps de préserver la démocratie locale mais il faut agir
tout de suite. Ne nous laissons pas faire…
Bien cordialement
Stéphane Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33490)
Animateur du site
http://refus.linky.gazpar.free.fr
Note concernant le financement : les présents documents vous
sont proposés gratuitement. Ils ont été mis au point par Me Magarinos-Rey (https://www.avocat-magarinos-rey.com ), déjà connue pour
avoir défendu le droit d’utiliser des graines contre les prétentions
totalitaires de la multinationale Monsanto. Pour le financement de ce travail,
j’ai obtenu une aide de l’association Artemisia, précisément crée par Me Magarinos-Rey pour la prise en charge de dossiers
concernant l’environnement, la santé, la démocratie. Vous pouvez si vous le
souhaitez aider Artemisia à reconstituer ses fonds pour de prochains dossiers,
en contribuant ici : www.artemisia-aisbl.org/français/nous-rejoindre
Note
complémentaire : je rappelle que je ne vends rien et ne suis candidat
à rien, j’agis dans cette affaire uniquement pour contribuer autant que faire
se peut à l’intérêt général. SL
qui souhaitent saisir leurs élus municipaux
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