Que voient les Bondynois dès qu’ils sont dans la rue ?
Des grues alentour, des constructions au ras des trottoirs, des échafaudages
qui surplombent les trottoirs, d’autres
trottoirs occupés par les chantiers.
Qu’aimeraient voir les
Bondynois ? Des arbres pour purifier leur air…
Est-ce une véritable utopie ? Peut-être n’est-il pas
encore trop tard, mais il faut réagir vite, dès les prochaines constructions.
En effet :
- A BONDY, il y environ 3m² d’espace vert par habitant
- L’agglomération EST ENSEMBLE en compte environ 6m²
- Le Schéma Directeur de la Région Ile de France préconise 10m² dans l’ensemble de la région.
Pour approcher ces préconisations qui
paraissent raisonnables, il faut que tous les programmes de construction
intègrent beaucoup plus d’espaces verts ; un espace vert n’est pas
une bande de quelques centimètres de terre le long d’une
allée bétonnée comme on peut le voir le long de nouveaux immeubles. Ce
sont des espaces verts sauvegardés en pleine terre dont nous avons besoin ;
certes un bac à fleur compte aussi mais avec un coefficient très faible, ce
n’est pas ce type de végétation qui va permettre aux habitants de mieux
respirer.
Le nouveau PLU doit intégrer ces règles ; ce sera
capital pour l’aménagement de la
ZAC de l’Ourcq ; là où tout est à faire, la prévision
doit être précise et rigoureuse, la ville ne doit pas transiger face aux appétits
des promoteurs ; si ce projet est le plus important, le PLU ne
sera pas défini que pour lui, mais pour tous les projets à venir, même les plus
modestes.
Pour ce faire, ne pourrait-on pas
lancer une concertation pour que les personnes qui se sentent vraiment parties
prenantes de la conception de notre espace commun puissent exprimer leurs
idées, leurs souhaits avec plus de précision que lors des ateliers ? Bondy
écologie place aux premiers rangs des personnes concernées ses amis des espaces
verts qui sont au cœur de l’action.
Avec le PLU actuel, la ville n’a pas
les moyens de contrer ces appétits ; malgré tout, ne peut-on pas préserver,
par exemple, le jardin jouxtant la poste
du Mainguy ? Certes, c’est un petit espace, mais il fait partie de l’âme
de ce quartier et c’est un morceau de vraie nature qui appartient aux
Bondynois.
De plus, l’augmentation de la population
dans les quartiers que la préfecture et donc la ville, considère devoir être «
densifiés » entraine une croissance du nombre de véhicules ; les embouteillages
s’accumulent (un bus peut mettre 8 minutes pour parcourir la rue Jules Guesde
et la rue Blanqui ressemble parfois à un vaste capharnaüm) et l’air se charge en oxyde de carbone et autres
polluants. On ne peut plus revenir sur ces constructions, la ville doit
donc mettre tout en œuvre pour protéger la vie et la santé de ses citoyens,
donc préserver et créer des espaces verts, et pour cela accepter d’inscrire
dans le PLU, des surfaces importantes d’espaces verts obligatoires pour l’obtention
d’un permis de construire.
Les Bondynois ne
devraient-ils pas avoir les mêmes
droits que les autres habitants de la région ?
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