Projet NANOMAP
Bondy Écologie à participé à ce projet (voir présentation du projet ci-dessous)
En attendant les résultats des analyses, voici un premier retour des scientifiques.
« ..Merci à toutes et à tous pour votre participation : nous avons pu collecter plus de 1 000 échantillons ! Les analyses vont prendre un certain temps, et les résultats seront finalisés en septembre.
À partir de cette date, nous organiserons avec vous des ateliers participatifs pour interpréter ensemble ces données...
..Enfin, vous trouverez ci-dessous la vidéo tournée lors de la visite du laboratoire :
https://www.youtube.com/watch?v=dyVMfa5IF34
Vous pouvez également découvrir la BD illustrée par Sabrina Sanchez sur la mesure de la qualité de l’air à l’aide des platanes : https://dropsu.sorbonne-universite.fr/s/dGFx248k4HcSHwd
Pour en savoir plus, lire l’excellent dossier de nos ami-e-s d’Environnement 93
https://www.environnement93.fr/2025/04/14/nanomap-qualite-de-lair/
LE CAFÉ-CITOYEN D’AVRIL A NOISY-LE-SEC
20ÈME MARCHÉ AUX VINS BIO DE MONTREUIL, SAMEDI 10 MAI 2025
Le 20ème Marché des Vins Bio de Montreuil se tiendra sous la halle du
Marché de la Croix de Chavaux,
rue de Paris à 93100 Montreuil.
Métro : Croix de Chavaux (ligne 9). Bus : 102, 115, 122, 127, 202
Le 10 mai 2025 de 10h00 à 19h00
Entrée : 5 euros
Populaire toujours, populiste jamais, le Marché aux vins bio de Montreuil
fête sa vingtième édition sous le signe du développement buvable
Il est organisé par l’association Bouffons Bios
https://bouffonsbios.wordpress.com
TROC aux graines aux jardins de BONDILLY
Lors de notre visite lors de ce troc de graine (5 avril 2025) nous avons proposé à l’association « les jardins de Bondilly » de leur publier un texte pour se faire connaître.
Le voici :
Superbe journée du troc aux graines aux jardins de bondilly. Accompagné du jardin pour tous, les échanges de graines et de plantes étaient bien au rendez-vous annuel.Beaucoup de visiteurs commencent à bien connaître cette journée.
Nous avons également eu la visite de M. Le Maire Stephen HERVÉ accompagné de plusieurs élus, M. DILLY ancien propriétaire de la ferme et de l’association Bondy Écologie.
Toute l'équipe du jardin de Bondilly était ravie du bon déroulement de cette journée.
N'hésitez pas à venir nous rencontrer au 198 av de Rosny 93140 Bondy. (Nous recherchons également des bénévoles.)
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Les animateurs des jardins partagés de Bondy |
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A signaler la biodiversité surprenante observée dans ce jardin |
DOSSIER DU MOIS : LES DATA CENTERS
La France, eldorado des data centers ?
Le projet de loi sur la simplification économique, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, prévoit une facilitation de l'installation des data centers en France. Ces fermes de serveurs qui chauffent de plus en plus, et consomment une quantité grandissante d’électricité.
Au cœur de ce projet de loi, dont l’idée est d’alléger les contraintes et les normes, notamment environnementales, de manière plus ou moins musclée, on trouve… les data centers. En effet, parmi les multiples points qui s'y trouvent, il en est un qui a pour but de faciliter l’installation des data centers dans le pays. Ces fermes de serveurs, énormes, et jusqu’à présent relativement anonymes.
Les data centers sont au cœur de la croissance numérique
Le nerf de la croissance numérique constante, notamment boostée par le développement des outils d’intelligence artificielle. Au départ, il a été question de pas mal de facilités offertes au secteur : dérogation aux règles locales d'urbanisme, priorité pour les raccordements électriques, facilitation des procédures environnementales, etc. L’État pourrait même passer en force sur les projets de data centers, par-dessus l’échelle locale, en leur donnant un label de "Projet national d’intérêt majeur".
Il s’agit en effet d’attirer les investissements étrangers en la matière, alors même que des villes comme Dublin et Amsterdam mettent en place des moratoires pour
épargner leur réseau électrique.
Les Echos rappelaient il y a quelques jours que Microsoft avait déjà annoncé un investissement de 4 milliards d’euros pour de futurs data centers en France, dont un à Mulhouse. Un mouvement qui a été suivi par d’autres géants, à l’occasion du Sommet de l’IA à Paris en février 2025.
La consommation d'électricité des data centers devrait doubler d'ici à cinq ans
L’Agence internationale de l’énergie a publié un rapport, qui prévoit que les data centers dans le monde, du fait de la croissance de l’usage de l’Intelligence artificielle, vont doubler leur consommation d’électricité d'ici à cinq ans. Pour donner un ordre de grandeur : cela représentera, à l’échelle de la planète, le niveau de consommation de tout le Japon aujourd’hui.
Une loi entrée en vigueur en 2021 impose qu’à chaque projet de data center en France, le promoteur se livre à une étude sur la possibilité de récupérer la chaleur dégagée par le bâtiment. Mais c’est très rarement suivi d'effet. On se souvient peut-être de la piscine olympique de St-Denis à côté de Paris, qui est effectivement réchauffée par la chaleur issue d’un data center. Mais généralement, les bâtiments sont situés trop loin de villes pour qu’un éventuel réseau transporte efficacement la chaleur.
Une tribune circule actuellement, qui réclame un moratoire, une pause, sur les grands data centers. Cette tribune, signée notamment par l’association La Quadrature du net et le collectif marseillais Le Nuage était sous nos pieds, demande qu’on retire l’article 15 du projet de loi de simplification. Et qu’une convention citoyenne nationale soit engagée sur la question de l’implantation des nouveaux centres de données, avant qu’ils ne poussent comme des champignons. Effectivement, ça pourrait être bien, qu’un jour, à force de parler du cloud… on mette la tête dedans.
Document audio durée 3’
Et l’info diffusée par la Quadrature du net , ensuivant le lien il y a une vidéo de 6’ ( pour solliciter les datas centers!!!)
https://www.laquadrature.net/moratoire-data-centers/
Mobilisation pour un moratoire sur les gros data centers !
Du 8 au 11 avril, les député·es examineront en séance publique leprojet de loi de « simplification de la vie économique ». Cette loi fourre-tout, conçue sur mesure pour répondre aux demandes des industriels, contient un article 15 qui permettrait à l’État d’imposer la construction d’immenses data centers aux collectivités locales et à la population. Face à la fuite en avant menée pour servir les intérêt de l’industrie de la tech, nous appelons les député·es à rejeter l’article 15 du projet de loi « simplification » et à soutenir un moratoire de deux ans sur la construction des plus gros data centers en France, le temps qu’un débat public puisse se tenir sur la manière de les encadrer.
Simplification de la vie économique = Régression du droit de l’environnement
Pour compléter le dossier précédent sur ce sujet, nous reproduisons un texte publié dans la lettre d'avril-mai de l'association Eau et rivières de Bretagne (membre de France Nature Environnement)
L'imposture du Grand Paris Express, un éléphant blanc qui trompe énormément
LE GRAND PARIS : Synthèse d’une étude critique
Auteurs :Jacqueline Lorthiois, Jean-Pierre Orfeuil, Harm Smit, Jean Vivier
« Avec 200 km de lignes nouvelles et 68 gares autour de Paris, le Grand Paris Express est l’un des plus grands projets d’infrastructure de transport urbain au monde ». C'est ainsi que commencent la plupart des articles de presse sur ce sujet, s’extasiant sur la dimension grandiose du projet, dans une regrettable confusion entre taille et performance… Et très souvent, on ajoute que ce nouveau réseau va faire gagner du temps aux usagers, désaturer le réseau existant et provoquer un important transfert modal entre l'automobile et les transports collectifs, donc éliminer ou réduire les bouchons, etc. Autant d'affirmations martelées sans la moindre preuve. Depuis 15 ans, les citoyens franciliens sont chloroformés et aveuglés par ce storytelling dithyrambique, qui leur fait miroiter une mobilité fluide permettant de traverser confortablement la région de part en part et, qui plus est, créatrice d'emplois par centaines de milliers. Le coût faramineux de ce projet pharaonique est rarement évoqué, car quand on aime on ne compte pas…
Or, la réalité est beaucoup plus prosaïque que les rêves propagés par la Société du Grand Paris (SGP, rebaptisée Société des grands projets pour pouvoir élargir son champ d’action). Notre livre L'imposture du Grand Paris Express éclaire, sous différents angles, le monumental gaspillage d'argent public qui se déroule sous nos yeux et la duperie des lendemains qui chantent. Il met en avant les points qui suivent.
Le projet du Grand Paris Express (GPE) est fondé sur une politique de l'offre de transport descendante sans évaluation de la demande, pire encore : sur l'hypothèse absurde que la nouvelle offre créera mécaniquement une demande correspondante. Conçu en chambre, sans aucune consultation ou analyse sérieuse des besoins réels, ce projet de « supermétro » ignore à la fois la réalité vécue par les Franciliens, qui subissent au quotidien la « galère des transports », et les problèmes de fond du système de transport. C'est essentiellement un objet de prestige au service de l'attractivité de Paris « ville-monde », dont les retombées sont illusoires, aussi bien pour l'Île-de-France que pour les autres régions, sur lesquelles elles devraient « ruisseler ». Les lignes de métro « à la campagne » sont hors de proportion par rapport à leur clientèle envisageable et conduiraient à la destruction massive de zones naturelles et agricoles précieuses.
Les concepteurs de ce projet se trompent d'époque en caressant l’utopie de renouer avec les Trente Glorieuses, ce qui permettrait aux générations futures d'éponger la lourde dette que générera le GPE. Car en incluant les frais financiers, le chiffrage récent de la Cour des comptes établit d'ores et déjà à 80 milliards le coût total du projet et de nouveaux dérapages restent à prendre en compte, dont le retard de la mise en service de la ligne 15 Sud que vient enfin de reconnaître la SGP. Il ne faudrait pas s'étonner de voir l'ardoise finale avoisiner les 100 milliards d'euros. La légèreté avec laquelle cette problématique des dépenses publiques est abordée par les élus – le nez sur le guidon de leur réélection – est consternante et ce dans un contexte de graves difficultés financières, laissant présager des décisions douloureuses, de même que l’incapacité des médias à interroger et analyser l’utilité, aussi bien économique que sociale, de ces dépenses.
Le modèle de financement du GPE est toxique. Il néglige le déficit d'exploitation des futures lignes et repose sur le recours massif aux emprunts à très long terme gagés sur des taxes nouvelles avec un potentiel d’évolution important, déresponsabilisant la direction de la SGP, qui aura quitté la scène bien avant que ne trinqueront les contribuables futurs, accablés par ailleurs par les conséquences du dérèglement climatique. De surcroît, les emprunts prennent la forme d'émissions d’« obligations vertes » sous prétexte d'impact positif sur l’environnement, alors qu'en réalité ce projet – générateur d'étalement urbain et ne réduisant nullement, ou à la marge, l'usage de l'automobile – alourdira le bilan carbone de la région. En effet, en concentrant toujours plus l’emploi sur quelques pôles prestigieux pour « premiers de cordée », il contribuera à l'allongement perpétuel des distances à parcourir par les travailleurs « premiers de corvée » des banlieues populaires.
Last but not least, la justification du GPE repose sur des évaluations socio-économiques – réalisées par la SGP, juge et partie – entachées par des chiffrages biaisés (avec le recours systématique aux « bénéfices élargis », fortement contestés par les économistes des transports, et parfois une clientèle décuplée) et des chiffrages truqués (montée en flèche miraculeuse de la rentabilité des lignes encore susceptibles d’être remises en cause, au détriment de celle des lignes qui, avec des travaux déjà très avancés, ne sont plus objet de discussion). Mais même avec les hypothèses extravagantes de bénéfices de la SGP, le coût (prévisionnel) du GPE dépasse nettement la somme des avantages dont il est affublé. Il s'agit donc d'une opération déficitaire, impactant fortement non seulement l'Île-de-France, mais tout le pays !
Au total, le GPE a tout d'un éléphant blanc : « une réalisation d’envergure prestigieuse qui s’avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l’exploitation ou l’entretien devient alors un fardeau financier » (Wikipedia). Aussi est-il urgent de stopper la prolifération d'éléphanteaux blancs exportant vers les régions une réplique du modèle de financement de la SGP pour d'autres projets de transports.
De même, il importe de proscrire la pratique délétère d'investir l'argent public dans des projets auto-évalués par leurs porteurs. Le démarrage de tout grand projet impliquant un financement public devrait être conditionné à une expertise préalable et rigoureusement indépendante du porteur. Par ailleurs, au niveau européen, toute « obligation verte » (« green bond ») doit être attribuée sur des critères écologiques irréfutables, surtout quand elles représentent, comme ici, des sommes considérables (29 milliards déjà émis par la SGP).
Enfin, l’attractivité de Paris « ville-monde » aurait beaucoup plus à gagner de la remise à niveau du réseau de transport collectif existant, qui soufre de dysfonctionnements majeurs, que de la construction de lignes de métro nouvelles en zones très peu denses. Rappelons que dans son premier rapport sur la SGP (fin 2017), la Cour des comptes avait déjà préconisé de réduire le périmètre du GPE. Elisabeth Borne, alors ministre des transports, était prête à appliquer cette recommandation, mais le gouvernement, confronté à une bronca des élus locaux qui considéraient « leur métro » et/ou « leur gare » comme un dû, n'a pas eu le courage de la suivre. Aujourd'hui, compte tenu aussi de l’état général des finances publiques, la suppression des « lignes de métro à la campagne » (17 Nord et 18 Ouest) s'impose plus que jamais ; la Cour des comptes vient de démontrer qu'elle engendrerait des économies considérables en frais financiers et coûts d'exploitation ! Pour les mêmes raisons, les extensions en tous genres du périmètre du GPE, y compris la chimérique ligne 19, sont à proscrire.
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