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dimanche 24 décembre 2017

Projection du film "LES SENTINELLES" en présence du réalisateur Pierre Pezerat le vendredi 12 janvier à 20h au cinéma Malraux à Bondy





 Projection en présence du réalisateur vendredi 12 janvier 20h, cinéma André Malraux, 25, cours de La République.

Les sentinelles à qui on donne la parole dans ce film sont par exemple :
Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès qui étaient ouvriers, en contact avec l'amiante.
Paul François, agriculteur, qui a été intoxiqué par un pesticide
de Monsanto, le Lasso.
Henri Pézerat, chercheur au CNRS, a marqué leurs vies en les aidant à se battre pour que ces crimes industriels ne restent pas impunis…
La justice s’est-elle prononcée pour les responsables du grand mensonge de l'amiante ?
Que fera-t-elle pour ceux de la catastrophe annoncée des pesticides ?

Pierre PEZERAT le réalisateur sera présent pour expliquer sa démarche et répondre à vos questions.
Nous invitons toutes les associations du 93  impliquées dans ces combats à venir témoigner également  le 12 janvier.

Faites circuler l'info...Merci

Petit extrait d'un texte de Pierre Pezerat.
"Rien ne justifie qu'on mette la vie d'autrui en danger, et surtout pas les bénéfices financiers. Jouer sur la peur de faire perdre son emploi à quelqu'un, le forcer à accepter ainsi des conditions de travail qui détruisent sa santé et même sa fierté d'être humain, est quelque chose de criminel, n'en déplaise aux tenants de la dérégulation économique. Et ce sont les sentinelles qui le disent."

lundi 24 novembre 2014

Amiante : scandale sanitaire à Aulnay sous Bois



13.000 anciens écoliers d'Aulnay-sous-Bois (93), scolarisés entre 1938 et 1975 près d'une usine de broyage d'amiante, vont être contactés par les autorités sanitaires.

Les envois à destination de ces écoliers, identifiés à partir des registres des écoles, ont débuté depuis la rentrée et vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, a expliqué à l’AFP Alain Bobbio, président de l’association Addeva 93 et membre du comité de pilotage chargé de favoriser «la recherche» et «le suivi» des personnes ayant vécu près de l’usine. Selon Le Parisien, qui a révélé l’information, l’opération est financée par l’ARS (Agence régionale de santé) d’Ile-de-France. 


Et leurs commentaires sur l'usine concernée.
"Amiante : le Comptoir des Minéraux et des Matières Premières (CMMP)
Programme de recherche des personnes exposées à l’amiante autour de l’ancien site industriel
Le Comptoir des Minéraux et des Matières Premières (CMMP) était une entreprise située à Aulnay-Sous-Bois (93) qui a exercé des activités de broyage et de commercialisation de différents minéraux, dont de l’amiante 1938 et 1975.
Des quantités importantes de poussières d’amiante ont été émises dans l’atmosphère pendant cette période. Toute personne ayant vécu, travaillé ou été scolarisé à proximité du CMMP entre 1938 et 1975 a donc été exposée aux retombées de poussière d’amiante.
Aussi, le Ministère de la santé, des affaires sociales, et des droits des femmes et l’Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France ont décidé de rechercher et d’informer et de proposer un dispositif médical aux personnes exposées scolarisées dans les écoles du Bourg et au sein du groupe scolaire Ormeteau entre 1938 et 1975."

Les associations de défense des victimes contestent la manière de faire de l'ARS
Cette opération nationale était une « demande des associations », a précisé Alain Bobbio, tout en pointant de « profonds désaccords » avec les autorités sur la façon dont elle est mise en œuvre. Quatre associations de défense des victimes et des riverains ont écrit en octobre à l'ARS pour contester « la destruction programmée des fichiers » d'anciens élèves. Cette destruction est « contradictoire avec la notion même de suivi médical dans la durée des personnes exposées », estiment-elles. Les associations regrettent aussi « la sous-traitance de l'accueil téléphonique à une jeune société sans compétence particulière sur l'amiante » et les indicateurs retenus par l'ARS qui ne seraient pas suffisants, selon elles, pour évaluer « les pathologies repérées et l'accès effectif des victimes et les familles de victimes décédées à la réparation de leurs préjudices ».

Sources :