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dimanche 26 janvier 2020

DOSSIER 5G : Pourquoi une demande de moratoire ?







   





À l'Organisation des Nations Unies, à l'OMS, à l'Union européenne, au Conseil de l'Europe et aux gouvernements de tous les pays

Nous soussignés, médecins, scientifiques, membres d'organisations environnementales et citoyens de 204 pays, demandons urgemment l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l'exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s'ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l'environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l'environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international.....

    


Le document complet est disponible ICI:


Les commentaires de ROBIN DES TOITS


           Pour signer l'Appel  : ICI






Vous trouverez aussi dans ce dossier à charge contre la 5G




1°)   Un extrait d'un article de Stéphane Mandard, paru dans LE MONDE.



La 5G arrive en France, mais les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires »






L’Agence de sécurité sanitaire remet un premier rapport sur les risques liés à la nouvelle technologie de téléphonie mobile.

La 5G arrive en France avec ses promesses de révolutionner les usages liés à la téléphonie mobile, de la voiture autonome à la chirurgie à distance. Les premières offres sont attendues à la fin de l’année. L’autorité de régulation des télécoms a lancé le 30 décembre 2019 la procédure d’attribution de fréquences dans la nouvelle bande 3,5 GHz. Son déploiement s’accompagne cependant de nombreuses interrogations sur ses effets sanitaires et environnementaux.  

Pour y répondre, les ministères de la santé, de l’écologie et de l’économie ont saisi en juillet 2018 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques liés à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques découlant de cette technologie qui permettra de transférer des données mobiles en plus grande quantité et à plus grande vitesse.

Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition.

« Aujourd’hui, on ne peut pas encore dire si les Français seront davantage exposés aux champs électromagnétiques. Le niveau d’exposition va beaucoup dépendre de l’usage qui sera fait de la 5G, commente Olivier Merckel, chef d’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques à l’Anses. Tant que le déploiement n’est pas fait, nous pouvons seulement faire des simulations à partir de différents scénarios d’exposition. »

C’est le travail auquel va désormais s’atteler l’Anses, dont le rapport définitif n’est pas attendu avant le premier trimestre 2021. « Pour estimer l’exposition, nous avons besoin de savoir quel type d’antennes sera déployé, avec quelle puissance, dans quelle direction, détaille le chercheur. Selon les données des opérateurs, les niveaux seront limités dans l’espace par rapport au réseau actuel mais l’usager sera a priori plus exposé puisque soumis à plus de puissance et plus de débit à travers son smartphone. »

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les radiofréquences comprises entre 30 kHz et 300 GHz comme cancérogène possible pour l’homme. « Aujourd’hui, il y a des incertitudes sur les effets à long terme d’une utilisation intensive du téléphone portable. Certaines études montrent des excès de risques pour les cancers ou les tumeurs du cerveau, note Olivier Merckel. Les effets sont-ils les mêmes à 3,5 GHz ? C’est l’une des questions auxquelles nous allons essayer de répondre. »

Demande de moratoire
Ce rapport devrait donner des arguments supplémentaires à ceux qui réclament un moratoire sur le déploiement de la 5G. Les associations Agir pour l’environnement et Priartem-Electrosensibles préparent un recours devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler l’arrêté du 30 décembre 2019 relatif aux modalités d’attribution de fréquences dans la bande 3,5 GHz. Elles ont lancé une pétition « Stop à la 5G », vendredi 24 janvier. « Une fois de plus, la France fait les choses à l’envers : on déploie d’abord la 5G et après on regarde s’il y aura des impacts, déplore François Lafforgue, l’avocat des associations. Au nom du principe de précaution, une évaluation environnementale et sanitaire aurait dû être lancée. »

Une hyperconsommation numérique et énergivore
Dans une analyse publiée le 22 janvier dans la revue Molecular and Clinical Oncology, le professeur d’oncologie Lennart Hardell et son collègue Rainer Nyberg réclament également un moratoire. Depuis un appel lancé en septembre 2017 avec plus de 260 chercheurs et médecins, ils exhortent l’Union européenne (UE) à geler le déploiement de cette technologie tant que des études indépendantes n’auront pas été menées sur les risques sanitaires. Deux ans et demi plus tard, les chercheurs estiment que « les réponses de l’UE ont jusqu’ici privilégié les profits de l’industrie au détriment de la santé humaine et de l’environnement ».

La présidente de Priartem-Electrosensibles de France, Sophie Pelletier, relaie une autre critique, sociétale : le déploiement de la 5G va entraîner une hyperconsommation numérique et énergivore, à rebours des objectifs de modération pour atténuer le changement climatique.
 « Alors que la sobriété énergétique est inscrite dans la loi, on sait déjà que ce déploiement augmentera la consommation électrique de l’ordre de 10 TWH, soit l’équivalent d’une centrale comme Fessenheim », déplore-t-elle. Le think tank The Shift Project, qui travaille sur les impacts environnementaux du numérique, estime qu’avec la 5G, la consommation d’énergie des opérateurs mobiles sera multipliée par 2,5 à 3 dans les cinq ans à venir, soit une augmentation de 2 % de la consommation d’électricité du pays.


  2°) 


3°)


4°) 


mardi 21 janvier 2020

NON au projet d'extension climaticide de Rosny 2






Le collectif Alternatiba Rosny a lancé une pétition pour sensibiliser et s’opposer au projet d’extension du centre commercial Rosny 2 .


Nous reproduisons ci-dessous le texte de cette pétition que nous vous invitons à signer.

La Mairie de Rosny-sous-Bois a ouvert une enquête publique jusqu'au 25 octobre 2019, concernant le projet d'extension du centre commercial Rosny 2 (Westfield). Pour des raisons tant environnementales qu'économiques, nous, habitants de Rosny-sous-Bois, sommes opposés à ce projet.  Nous proposons une réponse collective sur la base de l'analyse synthétique basée sur notre expérience d'habitants et la lecture du dossier disponible pour la consultation. Cette pétition permettra de transmettre l'ensemble de vos réponses et commentaires directement au commissaire enquêteur, afin d'obtenir le refus des 4 permis de construire.

Présentation du projet
Le centre commercial régional Westfield (Rosny 2) regroupe actuellement 169 magasins, et accueille 15 millions de visiteurs par an, en réalisant un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros. Le projet d'extension ainsi que la construction de bureaux fera passer sa surface de plancher de 120 000 m² à presque 180 000 m², soit un agrandissement de l'ordre de 50% de la surface commerciale déjà existante.
Le projet déposé par UNIBAIL-RODAMCO-WESTFlELD et CARREFOUR comporte un immeuble de 7 étages de bureaux et de restauration, deux extensions de la zone commerciale avec parkings ainsi que d'un drive avec locaux de préparation des commandes. Le projet dont la durée des travaux est estimée à 28 mois avec une livraison prévue pour 2022, porte aussi sur le réaménagement des accès et voies de dessertes internes pour assurer la desserte RER et du futur métro. La lecture des permis de construire, mais surtout des conclusions portées par la MRAe (missions régionales d'autorité environnementale) permettent de mettre en avant de nombreux problèmes graves liés à l'impact urbain et environnemental d'un tel projet.

Situation géographique et urbanisme
Le site est enclavé entre l'autoroute A3, l'autoroute A86, la route nationale N186 et la voie ferrée du RER E, auquel il faudra rajouter le prolongement de la ligne 11 (2022) du métro ainsi que la ligne future ligne 15 du Grand Paris (2030). Le paysage de cette zone est dégradé, il possède déjà une qualité urbaine faible, sans périmètres de protection réglementaires. Le projet, compte-tenu de son ampleur, de sa visibilité depuis les infrastructures de transport, et de sa situation en entrée de ville deviendra l'emblème du territoire de la ville de Rosny-sous-Bois.
L'urbanisme de cette partie de la ville sera complétée par l'aménagement du quartier mixte des Portes de Rosny, les futurs quartiers Coteaux-Beauclair, du site “Rosny Metropolitain” du quartier Grand pré ainsi que les deux stations de métro et la construction du site de maintenance de la ligne 11. Se pose la question d'un environnement hostile aux piétons et aux circulations douces. La réponse du projet sur les espaces verts de l'extension, ne répondent à aucune logique d'aménagement autre que le remplissage des espaces vides résultant des tracés des circulations véhiculaires. Ne faut-il pas envisager de créer ou de préserver des zones vertes plutôt que de bétonner ?
Le site est d'ailleurs sujet aux inondations par ruissellement pluvial. L'étude d'impact indique que des mesures de limitation de ce risque ont été mises en place sur la commune. En revanche, sur le site, la totalité des eaux pluviales est aujourd'hui collectée et rejetée dans le réseau, qui est unitaire, sans limitation du débit de fuite. Les zones végétalisées ne permettront que d'absorber une partie des petites pluies. Les jardins familiaux prévus en toiture seront constitués majoritairement de sols peu profonds de 30 cm d'épaisseur dont l'approvisionnement en eau n'est en outre pas explicité.

Pollution et chantier
Une étude de circulation routière, met en avant le principal usage de la voiture particulière (60%) pour rejoindre le site ce qui engendre notamment une saturation du carrefour permettant l'accès au centre commercial depuis l'A86. L'étude du futur projet conclut à une augmentation de 16 % à 10 % du trafic. Dans le même temps, une étude d'Airparif montre actuellement une concentration en dioxyde d'azote 18 supérieures aux valeurs réglementaires et des concentrations en particules fines parfois importantes. Les 5516 places de parking disponibles sont actuellement occupées en moyenne à 88%, les futures 415 places supplémentaires ne laissent pas envisager une circulation facilitée dans la commune à la vue de l'ampleur de l'extension du site. La mutualisation du transport et du stationnement sera-t-il un enjeu majeur pour le projet ?
Les usagers empruntant les transports en communs, RER et bus, auront une nouvelle offre, par la ligne 11, pour se rendre sur le site. La situation est en revanche très problématique pour les quelques usagers utilisant les déplacements à pied ou en vélo. L'étude indique ainsi que “l'ambiance paysagère générale pour un piéton est aujourd'hui très routière, inconfortable et peu accueillante”, le constat est sans appel. Et même si les circulations piétonnes seront grandement améliorées sur le site, l'accessibilité depuis les quartiers environnants reste dépendante d'une amélioration des voiries du secteur à la charge de la mairie. Le réseau cyclable est quant à lui quasiment absent, le centre commercial compte à peine 100 places de stationnement pour les vélos.
Le chantier se déroulera en site occupé, le centre commercial restera ouvert pendant les travaux pour maintenir une activité commerciale maximale. Une campagne de sondage des sols et des eaux souterraines a été réalisée afin de déterminer leurs niveaux de pollution. Les résultats montrent des impacts diffus en métaux lourds, notamment du mercure et de l'arsenic et la présence de traces d'hydrocarbures (y compris polycycliques), de PCB et ponctuellement de xylènes et de tétrachloroéthylène jusqu'à 2 mètres de profondeur. Le projet comprend également la démolition du parking actuel, susceptible de contenir de l'amiante. Le décaissement des sols, la démolition et l'évacuation présentent un risque pour la santé des visiteurs et des travailleurs.
Les effets cumulés avec la phase de chantier du prolongement de la ligne 11 pourrait aussi être source de nuisances pour les riverains et la clientèle du centre commercial. La MRAe considère que les effets cumulés de ces deux chantiers vont au-delà des nuisances pour le public.

Conclusion
L'ensemble de ces points suffisent à démontrer l'incohérence de ce projet d'extension. L’encouragement est au tout voiture avec plus de parkings, de nouvelles voies d’accès, de nouveaux bouchons et pollutions. Sans oublier l'impact sur la santé et les conséquences de l’imperméabilisation grandissante des sols déjà pollués. Le risque est de segmenter d'avantage la ville déjà fracturée par le tracé du RER et les autoroutes A3 et A86. Car le mythe d’une offre commerciale “plus attractive” ne peut qu’aggraver le déséquilibre avec le commerce de proximité. Car il est capital de mettre en avant, sur le territoire de la ville de Rosny-sous-Bois, le commerce de proximité et les offres dans les quartiers plutôt que de centraliser les commerces. C'est aussi la mise en danger d'un centre ville au profit de grandes enseignes et de promoteurs immobiliers. Faut-il nous imposer des projets hérités d'une époque révolue, commercialement inutiles, socialement néfastes, et environnementalement irresponsables ? 

C'est pourquoi nous réclamons un autre projet de réhabilitation de cet espace plus cohérent face à l'enjeu social et climatique.

Références:
Enquête publique sur le site de la Mairie
A laquelle vous pouvez aussi répondre en mairie, voir les instructions sur la page dédiée.

Avis de la MRAe
Rapport complet de l'Autorité Environnementale (MRAE Ile-de-France)


Pour en savoir plus :  



jeudi 16 janvier 2020

PISCINE DE NOISY-LE-SEC : L'alibi des JO 2024




La construction de la piscine d'entrainement de Noisy-le-Sec,  destinée  aux  équipes  olympiques  de water-polo,  programmée pour les jeux olympiques de 2024 fait des vagues.
Sous couvert de "nouveaux" équipements sportifs (qui vont, en réalité, remplacer deux piscines existantes), on nous fait avaler une pilule très indigeste à base de tours de 60 mètres de haut, par exemple.

Pour illustrer nos propos, voici un article de Francis Redon paru dans le journal liaison (France Nature Environnement).








Pour en savoir plus : L'avis d'Environnement 93 sur la modification du PLU à Noisy-Le-Sec.