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vendredi 5 juillet 2013

POUR UNE CHARTE DE L'ARBRE A BONDY

Suite à la destruction des arbres de la rue de la liberté nous avions demandé par l'intermédiaire d' une pétition (signée par presque 250  personnes) l'établissement d'une charte de l'arbre.
Ce projet souvent évoqué est enfin à l'étude. Lors d' une réunion publique  sur ce sujet nous avons annoncé aux éluEs et aux services notre intention de leur faire des propositions :  Le texte suivant est le résultat de notre  réflexion.






Bondy Ecologie - Juin 2013
CHARTE DE L'ARBRE

« Partout où l’arbre a disparu, l’homme a été puni de son imprévoyance »
Ces paroles de Chateaubriand résument bien l’apport capital de l’arbre dans nos vies.

Préambule :
Création d'une commission
Ce sera une commission de consultation, qui devra statuer sur les décisions à prendre pour tout ce qui concernera au niveau de la ville l'environnement et le patrimoine végétal, notamment les arbres.
Cette commission sera composée d'élus, de représentants de Conseils Consultatifs de Quartiers, de représentants des structures départementales (ODBU), d'associations nationales (LPO, OPIE, etc..) et locales, environnementales, historiques, urbanistes, voire d’experts.
       ODBU : Observatoire départemental de la biodiversité urbaine
       LPO : Ligue pour la  protection des oiseaux
       OPIE : Office pour les insectes et leur environnement

Cette commission se réunira deux fois par an à chaque début de semestre.
En cas d'abattage envisagé, la commission devra être saisie pour examiner le dossier et rendre une décision qui sera consignée dans le PV de la réunion et aura autorité d'exécution sur les termes de la décision arrêtée.
Charte de l’arbre :
1)     Rôle de l'arbre :
-        production d'oxygène en transformant le CO2,
-        filtre purificateur pour la cité par l’absorption des poussières captées par les feuilles des arbres,
-        élément majeur de la biodiversité qui reste fondamental pour notre cadre de vie et notre santé, garantissant l’habitat, la nourriture pour les animaux : insectes et oiseaux notamment, notions de couloirs écologiques à respecter et protéger,
-        ombre protectrice qui lutte contre la chaleur urbaine en cas de canicule, et participe à la régularisation des écarts extrêmes de température,
-        améliore la qualité de l'eau et aide à lutter contre l'érosion des sols, en fixant les eaux de ruissellement en cas d’épisodes pluvieux extrêmes, ce qui réduit les dommages causés par les inondations,
-        stockage par les arbres des métaux lourds,
-        lutte contre le bruit en assurant une protection phonique,
-        la présence de l’arbre permet de limiter la violence urbaine,

2)     Historique :
Historiquement le territoire bondynois possédait une grande biodiversité dans les milieux humides autour des mares  et dans la zone boisée située dans le secteur des Pavillons sous bois (ancien quartier de Bondy), l'urbanisme à outrance a supprimé une très grande partie de cette richesse.
3)     Politique actuelle :
Régulièrement les services chargés des espaces verts de la ville et les entreprises pressenties, entretiennent les jardins publics, plantent les parterres, renouvellent le parc arboricole, taillent les arbres, décident de leur abattage sur des critères non publiés, définis par les services techniques et les élus.
Il est à noter que l’utilisation de pesticides est désormais totalement exclue.
Depuis peu, une harmonisation entre les services Parcs et Jardins et voirie se met en place avec consultation souhaitée des Conseils Consultatifs de Quartiers et participation à certains projets proposés par ceux-ci.

Objectif de la charte :
Valeur normative de la charte destinée au secteur public et aux particuliers avec respect des recommandations émises par le Plan Local d’Urbanisme (PLU).
Elle fixera donc les pratiques qui devront être mises en place par chaque acteur concerné intervenant sur la ville, à savoir les élus, les services des espaces verts, les entreprises, les bondynois.



Normes établies :
Les plantations :
            ° distances à respecter, tuteurage, liste en annexe des espèces endogènes à planter,
L'entretien :
            ° taille, élagage, périmètres autour de l’arbre, soins à lui apporter sans utilisation de pesticides et avec les normes pratiquées en culture biologique,
La protection :
            ° règlement national, règlement du PLU, réglementation et cahier des charges liés à toute modification sur la ville pour les services municipaux, les entreprises intervenantes, les particuliers.
° établir un inventaire exhaustif des arbres du territoire de la commune, répertorier et classer les arbres remarquables, qu’ils soient sur un espace public ou privé avec une large information faite auprès des bondynois sur la richesse de ce patrimoine.
Coordination et contrôle :
            ° la commission mise en place interviendra pour tout projet en amont et en aval par le contrôle des décisions prises et leur réalisation,
            ° harmonisation des pratiques sur la ville à tous les niveaux et corps de métiers (services jardins, urbanisme, voirie),
            ° large information faite auprès de tous les acteurs concernés et des bondynois.



Soyons vigilants et protecteurs pour nos arbres, n’oublions pas les destructions commises par l’homme au fil des ans :


La forêt précède les peuples, le désert les suit.” (Chateaubriand)

La différence entre un désert et une forêt, ce n’est pas l’eau, c’est l'homme.


Pour rédiger ce texte nous nous sommes inspirés des travaux de Francis Hallé dont voici un extrait de l'un de ses livres.
10 commandements pour les arbres :

RESPECT : Les arbres sont des êtres vivants, aussi vivants que vous et moi. Mieux : ils sont nos protecteurs. Accordez-leur le respect auquel ils ont droit en tant qu’êtres vivants et ne les traitez jamais par le mépris, comme s’ils n’étaient que du mobilier urbain.
ANTICIPATION : Avant de planifier un édifice ou un quartier neuf, faites appel à un urbaniste qui saura placer d’abord les espaces verts et les lignes d’arbres : le bâti viendra seulement par la suite.
COMPETENCE. Sachez vous entourer des meilleures compétences pour le choix des essences, la plantation, les tailles de formation, l’élagage du bois mort et les diagnostics de sécurité.
PREVOYANCE : Prévoyez pour chaque arbre planté, un volume suffisant pour sa couronne et ses racines lorsqu’il sera devenu adulte : cela rend les tailles inutiles. N’oubliez jamais qu’un arbre non taillé n’est pas dangereux.
MODESTIE : Ne plantez jamais de « gros sujets » destinés à faire impression : c’est à la fois une perte de temps et un gaspillage financier. La « frime » et les arbres ne vont pas ensemble.
HONNETETE : Ne croyez pas - et ne tentez pas de faire croire – que dix jeunes arbres vont remplacer un grand et vieil arbre abattu : c’est une contrevérité sociale, écologique et financière.
NON-VIOLENCE : Ne taillez ni les branches, ni les racines d’un arbre, sauf obligation absolue. Ce n’est pas esthétique et cela rend l’arbre dangereux.
CIVISME : Soyez intraitable avec les comportements laxistes et inciviques vis-à-vis des arbres en ville : chocs, mutilations, etc. Ils supportent très mal toute forme d’agression.
PROTECTION : N’oubliez jamais qu’abattre les arbres le long des axes routiers n’est en aucun cas une réponse adaptée aux problèmes de la sécurité routière.
GRATITUDE : Aimer les arbres, c’est une autre façon d’aimer l’homme. Aimez vos arbres et vous aurez la satisfaction de constater que vos concitoyens vous en témoigneront de la gratitude.
Francis Hallé « Du bon usage des arbres », un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques.
(Domaine du possible, ACTES SUD)



Dans nos recherches nous avons particulièrement apprécié les informations apportés par une brochure éditée par NATURPARIF intitulée GUIDE DE GESTION DIFFÉRENCIÉE à l'usage des collectivités et dont nous reproduisons un simple extrait ci dessous.










mercredi 3 juillet 2013

INAUGURATION DU JARDIN DE L'ANCIENNE GENDARMERIE

Nous avons reçu cette invitation.

Voici le détail du programme :

 

Ouverture des jardins de l'ancienne Gendarmerie
Dimanche 7 juillet à partir de 14h

Nouveaux lieux de promenades, de découvertes et de détentes, les jardins de la Gendarmerie ouvrent leurs portes le 7 juillet à 14h.
L’espace vert est découpé en jardins thématiques avec un jardin du Moyen-Age, un jardin potager, un jardin d’arbres fruitiers et un jardin de prairie…
L'ouverture du bâtiment des anciennes écuries, jouxtant les jardins, est prévue à l’automne.
14h-18h : découverte des espaces et des ambiances, présentation des ruchers et du travail des apiculteurs.
17h :remise des prix du concours photo "la nature reprend ses droits à Bondy"

Jardins de la Gendarmerie - 8 avenue Pasteur
Ouverture au public tous les jours
à partir du 8 juillet de 9h à 18h.
Renseignement : 01 71 86 64 27

Après l’Afrique, Areva s’en prend aux Inuit : je dis NON !

Poussières radioactives répandues sur des kilomètres, nappes d’eau contaminées, anciens pâturages des Touaregs saccagés… Les dégâts des mines d’uranium d’Areva au Niger sont considérables. Mais savez-vous qu’après avoir pollué l’Afrique, elle convoite le grand Nord canadien ?

Le grand Nord canadien, ses caribous, ses aurores boréales… et ses mines d’uranium ?

Areva veut implanter plusieurs mines d’uranium à Baker Lake, petite ville du Nunavut, ce territoire du Nord du Canada habité par le peuple Inuit. Ce projet menace un écosystème fragilisé par le changement climatique, ainsi que les conditions de vie des Inuit. Pollution des sols et des eaux, saccage des zones de chasse, contaminations : voilà ce qui attend les habitants si Areva n’est pas stoppée.

Ne laissons pas Areva saccager le territoire des Inuit !

Areva tente d’extorquer le consentement de la population à coups de cadeaux et promesses d’emplois … mais occulte les impacts environnementaux et sanitaires des mines d’uranium. Ces manœuvres rendent difficile la résistance des Inuit et de la seule organisation environnementale du Nunavut, Makita. Soutenons-les !

Pour signer la pétition  suivre le lien suivant : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Petition-Nunavut?origine_sujet=LI201306


mercredi 26 juin 2013

Maternité des Lilas : Nouvelle menace , nouvelle mobilisation



 Voici les informations reçues à propos des derniers rebondissements concernant la maternité des Lilas.


Malgré les engagements, La Maternité des Lilas (93)  est à la rue. 
Son campement est installé (jour et nuit)  devant le Ministère des Affaires sociales depuis ce lundi 24 juin 15h.
Face au manque de volonté politique exprimé par le silence de la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine. Alors qu'une quarantaine de membres du personnel, de parents et d'enfants se relaient dans un campement installé devant le Ministère :

Le collectif de la Maternité des Lilas appelle à la Mobilisation générale.
Mercredi 26 juin 2013, à 18h00.

Monsieur François Hollande en mars 2012 et Marisol Touraine en janvier 2013 se sont engagés à reconstruire la Maternité des Lilas, aux Lilas.
Aujourd'hui, l'ARS n'a plus prévu de reconstruire la maternité dont les procédés physiologiques et médicaux sont reconnus depuis 50 ans. 
Ce sont des personnels de soins qui vont se retrouver sur le carreau, des milliers de familles qui ne pourront plus bénéficier de soins de proximité, 
des milliers de femmes qui ne pourront plus disposer librement de leurs corps. 
C'est aussi l'issue à laquelle condamne chaque fois un peu plus la politique du chiffre (T2A) appliquée au secteur hospitalier, depuis 2007.

Nous ne lâcherons pas ! La Maternité des Lilas vivra !



+ Communiqué du lundi 24 juin 
La Maternité des Lilas installe son campement devant le Ministère des Affaires Sociales !
Ils nous empêchent d’accoucher, nous les empêcherons de dormir !
“C'est un engagement, Je ferais en sorte qu’il y ait une maternité aux Lilas”, s’exclamait François Hollande, en pleine campagne présidentielle, le 8 mars 2012. (vidéo)
Après des semaines à contacter les cabinets ministeriels, après des semaines d’actions et de tentatives de dialogue, nous installons notre campement ce lundi 15h, jusqu’à ce que Marisol Touraine s’engage avec le personnel et l’équipe dirigeante de la Maternité des Lilas, pour sa reconstruction aux Lilas, comme annoncé pendant la campagne présidentielle par le futur Président.
Une lutte à rebondissements
Après une première suspension en 2011, l’ARS s’est fermement engagée, dans un courrier en date du 26 janvier 2012 pour la reconstruction de la Maternité des Lilas aux Lilas sur 5400 m². Une rénovation de l’hôpital, nécessaire à la poursuite de ses missions dans le cadre de l’offre de soins du département 93.
Par courrier du 3 juin 2013, Claude EVIN Directeur Général de l’ARS-IDF met brutalement fin à ce projet. Avec cette décision, l’ARS affiche clairement sa volonté de démanteler la Maternité des Lilas en lui proposant d’intégrer moins de 1500m² dans les locaux désaffectés de l’hôpital de Montreuil.
Il s’agit d’une véritable provocation, indigne d’un état de droit vis-à-vis d’une équipe motivée et soudée qui a fait preuve depuis près de 50 ans d’un savoir-faire peu commun autour de la naissance et du respect des droits des femmes. Quelques 1 650 accouchements et 1 200 avortements par an y sont pratiqués. Dans cet établissement, la femme a encore le droit de disposer librement de son corps.
De l’UMP au PS, une politique du chiffre ?
C’est aussi ce que nous questionnons.
Cette histoire, c’est celle de professionnels de santé, de riverains, d’une vie de quartier, d’un accès aux soins de proximité, de parents et futurs parents, de droit des femmes.
Cette histoire est la résultante d’une politique du chiffre imposée par le gouvernement précédent : la T2A (tarification à l’activité), qui détermine donc le cadre de notre société et ce dès la naissance : Faire des structures de santé, des usines à forte rentabilité. Aujourd’hui, réaliser une césarienne rapporte plus d’argent à un hopital, que réaliser un accouchement naturel : Trouvez l’erreur !
Nous avions voté pour le changement, nous avons fait confiance, nous sommes leuré-es et nous n’en resterons pas là.
C’est maintenant une question de courage politique ! Des responsabilités sont engagées tant sur le plan politique que juridique, économique, sanitaire, social et humain. Des milliers de femmes continuent de venir accoucher ou avorter à la Maternité des Lilas.
La Maternité des Lilas vivra !

Une pétition est en ligne ici : http://www.change.org/MaterniteLilas





mardi 18 juin 2013

Retour sur la conférence-débat «Fukushima, 2 ans après»


"Fukushima" ce seul nom provoque des images de tsunami dévastateur, de centrale nucléaire en accident gravissime.

Ce mercredi 12 juin à Bondy, Madame Janick Magne, professeur à l'université de Tokyo, est venue nous présenter un état des lieux deux ans après la catastrophe japonaise. Une conférence de deux heures et des photos prises sur place introduisaient la soirée-débat pour les auditeurs présents.

Une conférencière qui nous a présenté d'une façon extrêmement précise et documentée l'historique des faits qui se sont déroulés en mars 2011, puis les conséquences qui ont suivi, relatant notamment la tragédie humaine qui est toujours le quotidien des japonais sur place.

Ce qui reste frappant et révoltant c'est le comportement des autorités et de Tepco, l'opérateur de la centrale, qui ont tout dissimulé aux citoyens des informations essentielles liées aux faits, à la protection à mettre en place, à l'évacuation des zones les plus touchées par la radioactivité qui a tout envahi, tout contaminé.

C'est une dissimulation qui perdure et que rien actuellement ne semble pouvoir faire évoluer vers la transparence et la responsabilité politique.

C'est une tragédie absolue, humaine, écologique, dont on pressent bien que cela pèse et pèsera sur le pays pour des centaines de décennies, impactant douloureusement le vital pour les citoyens.

Dans ce contexte des résistances externes, les interventions de Madame Janick Magne permettent par ces conférences de reposer clairement tous les problèmes liés au nucléaire, de recentrer les risques de cette technologie pour la planète entière, à tous les niveaux, mais c'est également l'espoir que la réflexion et les exigences citoyennes avancent et permettent à terme l'arrêt de toutes les unités nucléaires.

 

Et maintenant ? Après ce constat, cet état de faits, que faisons-nous ? 
 
Qu'est-ce que chacun de nous peut faire ? Et ensemble quelle action pouvons-nous mettre en place pour faire réagir nos politiques?