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jeudi 27 novembre 2014

Soirée-débat : Projets inutiles, la victoire est possible ! 1/12/14





  À la veille de l’ouverture de la conférence environnementale, l’Union Européenne a décidé d’ouvrir une procédure d’infraction contre la France au sujet du projet de barrage de Sivens, pour de possibles non-respects de la loi sur l’eau. Ce débat organisé par Reporterre et Agir pour l'environnement tombe à pic. 





Nous leur laissons la parole.  

 "Nous avons le plaisir de vous inviter lundi 1er Décembre à 19h30 à la Rencontre de Reporterre "La victoire est possible !", une soirée-débat co-organisée avec Agir pour l’environnement.





  • Thème : Projets Inutiles, la victoire est possible ;
  • Date : lundi 1er décembre 2014, à 19h30 ;
  • Lieu : à la salle Jean Dame, 17 rue Leopold Bellan, 75002 Paris ;
  • Métros : Sentier (ligne 3) ou Réaumur-Sébastopol (lignes 3 et 4) ;
  • Entrée libre : dans la limite des places disponibles ;
  • Gratuit : participation libre à la sortie.
Au Testet (barrage) comme à Notre Dame des Landes (aéroport), à Gonesse (centre commercial et de loisirs dont une piste de ski indoor), à Roybon (Center Parcs), à Bure (enfouissement de déchets nucléaire), à Drucat (ferme-usine des 1000vaches) et entre Lyon Turin (LGV), les batailles contre les projets inutiles deviennent centrales.
Alors que les luttes s’intensifient et remportent des vrais succès, Reporterre et Agir Pour l’Environnement organisent une Rencontre lundi 1 décembre : « La victoire est possible ! »
Animée par Antoine Lagneau, le programme de cette soirée promet d’être intense :
  • Stratégies de luttes,
  • coordination des opposants,
  • résistance au discours des pouvoirs
Elle réunira :
  • Ben Lefetey, porte-parole de la lutte pour la sauvergarde de la zone humide du Testet,
  • Françoise Verchère, des collectifs contre l’aéroport de Notre Dame des Landes,
  • Bernard Loup, du collectif contre Europa City, à Gonesse (Seine-Saint-Denis) Triangle de Gonnesse,
  • Stephane Peron, contre le projet de Center Parcs à Roybon, en Isère
  • François Tassard, du collectif contre Decathlon, à Saint Jean de Braye, près d’Orléans.
Avec
  • Barnabé Binctin - Reporterre ;
  • Stephen Kerckhove - Agir pour l’environnement ;
  • Hervé Kempf - Reporterre.
La liste de « projets » d’aménagement ne cesse de s’allonger, dans une frénésie de gaspillage de terres agricoles et de gâchis économique :
  • Autoroutes,
  • aéroports,
  • lignes LGV,
  • enfouissement de déchets nucléaires,
  • incinérateurs,
  • stades,
  • centres commerciaux,
  • parcs de loisirs...



Mais le rejet dont font l’objet ces grands projets inutiles témoigne de la faille grandissante entre une élite qui s’affranchit des contraintes écologiques et démocratiques et un peuple qui subit, mais réagit de plus en plus vertement.
Partout se lève une contestation vivifiante. C’est un peuple de l’écologie et de la transition qui résiste au coeur de dizaines de Zone à Défendre (ZAD) dans toute la France, en inventant de nouvelles formes de démocratie.
Et de plus en plus souvent, la victoire apparaît possible : aux anciennes luttes gagnées du Larzac ou des barrages sur la Loire répondent des succès qui s’amorcent à Notre Dame des Landes, au Testet, à St Jean de Braye, ou définitivement remportés comme à Dunkerque, contre le projet Arena – autant d’exemples démontrant que la mobilisation et la détermination peuvent avoir raison de l’entêtement des pouvoirs.
  • Quelles sont les stratégies gagnantes ?
  • Comment résister au discours dominant et convaincre par des récits positifs ?
  • Comment organiser la lutte et former des alliances ?
  • Une coordination de toutes les luttes est-elle possible ?
Alors que les victoires semblent désormais possible face aux grands projets inutiles, c’est à ces questions que tentera de répondre lundi 1 décembre la Rencontre de Reporterre, en partenariat avec Agir pour l’environnement.
  • La Rencontre est cofinancée par Agir pour l’Environnement et Reporterre.
  • La salle est prêtée par la Mairie du 2e arrondissement."

Pour en savoir plus :




lundi 24 novembre 2014

Amiante : scandale sanitaire à Aulnay sous Bois



13.000 anciens écoliers d'Aulnay-sous-Bois (93), scolarisés entre 1938 et 1975 près d'une usine de broyage d'amiante, vont être contactés par les autorités sanitaires.

Les envois à destination de ces écoliers, identifiés à partir des registres des écoles, ont débuté depuis la rentrée et vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, a expliqué à l’AFP Alain Bobbio, président de l’association Addeva 93 et membre du comité de pilotage chargé de favoriser «la recherche» et «le suivi» des personnes ayant vécu près de l’usine. Selon Le Parisien, qui a révélé l’information, l’opération est financée par l’ARS (Agence régionale de santé) d’Ile-de-France. 


Et leurs commentaires sur l'usine concernée.
"Amiante : le Comptoir des Minéraux et des Matières Premières (CMMP)
Programme de recherche des personnes exposées à l’amiante autour de l’ancien site industriel
Le Comptoir des Minéraux et des Matières Premières (CMMP) était une entreprise située à Aulnay-Sous-Bois (93) qui a exercé des activités de broyage et de commercialisation de différents minéraux, dont de l’amiante 1938 et 1975.
Des quantités importantes de poussières d’amiante ont été émises dans l’atmosphère pendant cette période. Toute personne ayant vécu, travaillé ou été scolarisé à proximité du CMMP entre 1938 et 1975 a donc été exposée aux retombées de poussière d’amiante.
Aussi, le Ministère de la santé, des affaires sociales, et des droits des femmes et l’Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France ont décidé de rechercher et d’informer et de proposer un dispositif médical aux personnes exposées scolarisées dans les écoles du Bourg et au sein du groupe scolaire Ormeteau entre 1938 et 1975."

Les associations de défense des victimes contestent la manière de faire de l'ARS
Cette opération nationale était une « demande des associations », a précisé Alain Bobbio, tout en pointant de « profonds désaccords » avec les autorités sur la façon dont elle est mise en œuvre. Quatre associations de défense des victimes et des riverains ont écrit en octobre à l'ARS pour contester « la destruction programmée des fichiers » d'anciens élèves. Cette destruction est « contradictoire avec la notion même de suivi médical dans la durée des personnes exposées », estiment-elles. Les associations regrettent aussi « la sous-traitance de l'accueil téléphonique à une jeune société sans compétence particulière sur l'amiante » et les indicateurs retenus par l'ARS qui ne seraient pas suffisants, selon elles, pour évaluer « les pathologies repérées et l'accès effectif des victimes et les familles de victimes décédées à la réparation de leurs préjudices ».

Sources :