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vendredi 9 mars 2018

Nouvelle initiative des comités anti Linky d'Ile de France



On pouvait lire dans le journal "Alternatives économiques du  

"Dans son rapport annuel, la Cour des comptes s’est intéressée à ce compteur électrique communicant qu’Enedis (ex-ERDF) est en train de déployer. Les magistrats épinglent les conditions avantageuses au bénéfice de la filiale d’EDF qui vont être supportées par les consommateurs pour couvrir le coût de cet investissement."


Ceci pour vous dire que nous avions raison depuis le début.
 Cela ne coute rien de s'envoyer des fleurs (bios).

C'est bien d'avoir raison, mais encore faut-il inciter les décideurs à penser la même chose.
L'initiative ci-dessous "lettre aux député-e-s" va dans ce sens.






jeudi 8 mars 2018

Grand rassemblement pour la sortie du nucléaire sur la place de la République. Dimanche 11 mars 2018 - 14h – Place de la République à Paris



N’ATTENDONS PAS L’ACCIDENT : SORTONS DU NUCLÉAIRE ET LEVONS LES OBSTACLES AU DÉVELOPPEMENT DES ALTERNATIVES !

À l’appel de :
Réseau "Sortir du nucléaire", Yosomono, Sortir du nucléaire Paris, France Insoumise, Ensemble, Solidaires, Attac, Ecoéchange, ACDN, Europe Écologie - Les Verts...
Le 11 mars prochain, cela fera 7 ans que la catastrophe de Fukushima a commencé. Le Japon ne sait plus quoi faire de ses montagnes de déchets et les réacteurs accidentés continuent de déverser dans l’environnement leur dangereuse radioactivité. Pourtant, les autorités organisent le retour des habitants dans les zones contaminées, comme si cela permettait de faire table rase du passé...
Un tel choix ne peut qu’accroître inexorablement le nombre de victimes.
En France, une sortie du nucléaire est plus urgente que jamais, alors que l’industrie nucléaire accumule les scandales, entre incidents à répétitions, malfaçons, falsification de dossiers et dissimulation d’anomalies... Tandis qu’EDF veut prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs à 50 ans, voire 60 ans, le gouvernement poursuit sa grande reculade : invoquant le « réalisme », Nicolas Hulot a abdiqué sur les échéances de réduction de la part du nucléaire. Pourtant ce sont bien les investissements énormes dans le nucléaire qui empêchent le développement des alternatives ! Même les travailleurs du nucléaire n’ont plus confiance dans leur outil de travail, et s’étonnent qu’un accident n’ait pas encore eu lieu en France.
FACE À L’IRRESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT ET POUR DÉNONCER LES RISQUES QUE L’ÉTAT NUCLÉAIRE FAIT COURIR À LA POPULATION, NOUS VOUS INVITONS À VENIR EN NOMBRE À PARTIR DE 14H À UN GRAND RASSEMBLEMENT ANTINUCLÉAIRE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À PARIS.

AU PROGRAMME :

  • GRANDE ACTION CHORÉGRAPHIQUE RASSEMBLANT DES CENTAINES DE PERSONNES, DANS UNE MISE EN SCÈNE EN HOMMAGE AUX VICTIMES ET POUR LA SORTIE DU NUCLÉAIRE
  • MUSIQUE
  • VILLAGE ASSOCIATIF
  • DÉBATS
  • VOTATION POPULAIRE...
Nous comptons sur votre présence à toutes et tous !
Si vous souhaitez participer à la grande action chorégraphique ou donner un coup de main, faites-le nous savoir en écrivant à : mobilisations@sortirdunucleaire.fr
Le 11 mars marquera le début de 50 jours de mobilisation entre les anniversaires des accidents de Fukushima et Tchernobyl. Les événements s’enchaîneront ensuite avec, du 12 au 16 mars, la tournée entre Paris, l’Alsace et le Cotentin de Naoto Kan, ancien Premier ministre du Japon devenu fervent antinucléaire, mais aussi le lancement du film Le couvercle du soleil, qui revient en détail sur les premiers jours de la catastrophe de Fukushima.

mercredi 7 mars 2018

EUROPACITY : Le tribunal donne raison aux associations.







Une bonne nouvelle : Voici la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise concernant la ZAC dite du "triangle de Gonesse.


Merci pour leur combat aux associations :  nonaeuropacity.com/



6 mars 2018
Annulation de l'arrêté créant la ZAC dite du "Triangle de Gonesse"
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annule l’arrêté du préfet du Val d’Oise autorisant la création de la ZAC dite du « Triangle de Gonesse »
Saisi par plusieurs associations de défense de l’environnement, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé, par jugement du 6 mars 2018, l’arrêté du 21 septembre 2016 du préfet du Val d’Oise autorisant la création de la zone d’aménagement concerté, dite du « triangle de Gonesse ».
Le tribunal a considéré que l’étude d’impact mise à disposition du public dans le cadre de l’enquête publique, ayant eu lieu du 25 avril au 25 mai 2016, était insuffisante sur plusieurs points, ainsi que l’avait d’ailleurs relevé l’autorité environnementale dans son avis du 2 mars 2016.
Le dossier mis à disposition du public ne précisait pas suffisamment de quelle manière les besoins énergétiques du projet allaient être couverts. Le tribunal a également relevé que l’étude était insuffisante s’agissant de l’incidence du projet sur la qualité de l’air, compte tenu notamment des émissions de CO2 induites par les déplacements de touristes, eu égard à la création d’Europacity. Enfin le tribunal a estimé que l’étude d’impact n’avait pas suffisamment procédé à l’évaluation des incidences environnementales du projet cumulées à celles des travaux de création de la ligne 17, alors que les deux projets sont liés.
Conformément à la jurisprudence du Conseil D’État, des inexactitudes, omissions ou insuffisances d’une étude d’impact ne sont susceptibles de vicier la procédure et donc d’entraîner l’illégalité de la décision prise au vu de cette étude que si elles ont pu avoir pour effet de nuire à l’information complète de la population ou si elles ont été de nature à exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative.
Au regard de l’importance de l’impact potentiel de ce projet sur l’environnement, compte tenu notamment de la suppression de 280 hectares de terres agricoles, le tribunal a considéré que tel était le cas en l’espèce, ce qui a justifié l’annulation prononcée.

Si plus de ZAC, plus d'EUROPACITY

Articles sur le sujet : Liste à compléter par vos soins


mercredi 14 février 2018

EDF projette de construire une piscine-poubelle géante à Belleville-sur-Loire au lieu d'arrêter de produire des déchets ingérables !









Communiqué de presse - 13 février 2018

EDF projette de construire une piscine-poubelle géante à Belleville-sur-Loire au lieu d'arrêter de produire des déchets ingérables !

Le 13 février 2018, le site Reporterre a révélé le nouveau projet démentiel d’EDF. Dans la perspective de la prolongation du fonctionnement des réacteurs nucléaires et pour désengorger les quatre bassins de l’usine de La Hague où sont entreposés les combustibles usés, l’électricien souhaite construire une nouvelle « piscine de désactivation » géante près de la centrale de Belleville-sur Loire (Cher).
Nous condamnons fermement ce projet imposé, dangereux et coûteux. Plutôt que de créer une nouvelle poubelle, EDF doit couper le robinet et tarir la production de déchets radioactifs ingérables !
En France, les combustibles usés sont entreposés dans des « piscines de désactivation » le temps nécessaire à leur refroidissement (entre 3 et 5 ans). Si chaque centrale électronucléaire a sa propre piscine attenante au bâtiment réacteur, l’usine de La Hague (Manche) accueille 4 piscines dans lesquelles sont immergées plus de 10 000 tonnes de combustibles usés, représentant une centaine de coeurs de réacteur en attente d’un improbable "retraitement". Censé être temporaire, l’entreposage dans ces piscines dure depuis 40 ans. Conséquences : les bassins sont pleins à craquer et l’espace vient à manquer. Au lieu d’entamer une décroissance des stocks de combustibles usés en prévoyant l’arrêt de la production d’électricité d’origine nucléaire, EDF s’entête et projette de construire une piscine supplémentaire à Belleville-sur-Loire. Mais l’expérience de La Hague montre que l’utilisation de ces piscines va de pair avec des risques démesurés.

Des piscines vulnérables et des accidents potentiellement dramatiques

Les 4 piscines de refroidissement de l’usine de La Hague concentrent le plus gros volume de radioactivité d’Europe. Belleville-sur-Loire pourrait bientôt rivaliser avec cette installation. Surdimensionné, le bassin géant qu’EDF projette de construire à Belleville-sur-Loire pourrait accueillir jusqu’à 8000 tonnes de combustibles usés, soit l’équivalent de 93 cœurs de réacteurs.
Ce projet est d’autant plus préoccupant qu’EDF n’a jamais été très soucieuse de la protection des piscines de désactivation des réacteurs qu’elle exploite. La piscine centralisée de Belleville sera-t-elle protégée comme le recommande les autorités de sûreté nucléaire du monde entier depuis Fukushima ? Personne ne peut le dire. Et le risque grandit encore si EDF choisit de ne pas bunkériser le bâtiment qui renferme la piscine, comme c’est le cas à La Hague, où les bassins sont protégés par un vulgaire toit en tôle... Mais même avec une double coque de béton, en cas d’accident, la quantité de radioactivité relâchée dans l’atmosphère serait sans commune mesure avec les dégagements consécutifs à un accident dans le cœur d’un réacteur : concentrer au même endroit une telle quantité de matières radioactives comporte des risques intrinsèques. Et que dire des dangers que représenterait le transport à travers la France de quantités aussi considérables de déchets radioactifs ?
Le projet de piscine à Belleville-sur-Loire pose d’autant plus de problèmes de sûreté qu’il est censé accueillir les assemblages de MOX – un mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium - un combustible particulier qui, quand il est usé, dégage beaucoup plus de radioactivité que les assemblages d’uranium « normaux ». Et comme le MOX ne peut pas être retraité ni réutilisé, l’entreposage provisoire dans cette piscine pourrait bien devenir un stockage permanent.
Enfin, en fonctionnement normal, ces piscines sont autorisées à rejeter de la radioactivité. Si une nouvelle poubelle de ce genre était construite, des radioéléments dangereux comme le tritium ou le krypton 85 se retrouveraient inévitablement dans l’environnement.

Un projet opaque et coûteux

EDF a mené ce projet en toute opacité. Au moment où Greenpeace remettait un rapport qui pointe la fragilité et la dangerosité des 62 piscines de refroidissement disséminées sur l’hexagone, EDF projette d’en construire une 63ème, de taille XXL. Discuté en catimini, bien à l’abri des choix démocratiques et loin des enjeux énergétiques, le projet a été gardé secret par EDF. Encore une fois, les citoyens et les habitants de la région sont mis devant le fait accompli.
Pourtant, l’idée est dans les tuyaux depuis longtemps. Pressée par l’ASN - qui l’invitait dès 2013 à « réviser sa stratégie en matière de gestion et d’entreposage du combustible usé, en proposant de nouvelles modalités d’entreposage » - EDF, pour se mettre en conformité avec le Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs, a choisi encore une fois la pire des options.
Pour EDF et les promoteurs de l’atome, la construction d’une telle installation n’est qu’une manière de garantir de nouveaux débouchés à une industrie nucléaire en perte de vitesse et de prétendre assurer la gestion des combustibles usés pour une nouvelle période.
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce fermement ce projet et, aux côtés des associations de la région, s’opposera résolument à son implantation. En aucun cas cette piscine ne constitue une « solution » au problème de l’accumulation des déchets radioactifs. Pour ne pas engendrer de nouveaux risques et faire peser les coûts d’une installation démesurée sur les citoyens, la seule solution consiste à tarir la production de ces déchets ingérables.

 A lire également les articles d’Émilie Massemin dans  REPORTERRE  :

 https://reporterre.net/EXCLUSIF-EDF-veut-construire-une-piscine-geante-de-dechets-nucleaires-a

https://reporterre.net/Dechets-nucleaires-les-piscines-de-La-Hague-vont-deborder