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mercredi 7 mars 2018

EUROPACITY : Le tribunal donne raison aux associations.







Une bonne nouvelle : Voici la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise concernant la ZAC dite du "triangle de Gonesse.


Merci pour leur combat aux associations :  nonaeuropacity.com/



6 mars 2018
Annulation de l'arrêté créant la ZAC dite du "Triangle de Gonesse"
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annule l’arrêté du préfet du Val d’Oise autorisant la création de la ZAC dite du « Triangle de Gonesse »
Saisi par plusieurs associations de défense de l’environnement, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé, par jugement du 6 mars 2018, l’arrêté du 21 septembre 2016 du préfet du Val d’Oise autorisant la création de la zone d’aménagement concerté, dite du « triangle de Gonesse ».
Le tribunal a considéré que l’étude d’impact mise à disposition du public dans le cadre de l’enquête publique, ayant eu lieu du 25 avril au 25 mai 2016, était insuffisante sur plusieurs points, ainsi que l’avait d’ailleurs relevé l’autorité environnementale dans son avis du 2 mars 2016.
Le dossier mis à disposition du public ne précisait pas suffisamment de quelle manière les besoins énergétiques du projet allaient être couverts. Le tribunal a également relevé que l’étude était insuffisante s’agissant de l’incidence du projet sur la qualité de l’air, compte tenu notamment des émissions de CO2 induites par les déplacements de touristes, eu égard à la création d’Europacity. Enfin le tribunal a estimé que l’étude d’impact n’avait pas suffisamment procédé à l’évaluation des incidences environnementales du projet cumulées à celles des travaux de création de la ligne 17, alors que les deux projets sont liés.
Conformément à la jurisprudence du Conseil D’État, des inexactitudes, omissions ou insuffisances d’une étude d’impact ne sont susceptibles de vicier la procédure et donc d’entraîner l’illégalité de la décision prise au vu de cette étude que si elles ont pu avoir pour effet de nuire à l’information complète de la population ou si elles ont été de nature à exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative.
Au regard de l’importance de l’impact potentiel de ce projet sur l’environnement, compte tenu notamment de la suppression de 280 hectares de terres agricoles, le tribunal a considéré que tel était le cas en l’espèce, ce qui a justifié l’annulation prononcée.

Si plus de ZAC, plus d'EUROPACITY

Articles sur le sujet : Liste à compléter par vos soins


mercredi 14 février 2018

EDF projette de construire une piscine-poubelle géante à Belleville-sur-Loire au lieu d'arrêter de produire des déchets ingérables !









Communiqué de presse - 13 février 2018

EDF projette de construire une piscine-poubelle géante à Belleville-sur-Loire au lieu d'arrêter de produire des déchets ingérables !

Le 13 février 2018, le site Reporterre a révélé le nouveau projet démentiel d’EDF. Dans la perspective de la prolongation du fonctionnement des réacteurs nucléaires et pour désengorger les quatre bassins de l’usine de La Hague où sont entreposés les combustibles usés, l’électricien souhaite construire une nouvelle « piscine de désactivation » géante près de la centrale de Belleville-sur Loire (Cher).
Nous condamnons fermement ce projet imposé, dangereux et coûteux. Plutôt que de créer une nouvelle poubelle, EDF doit couper le robinet et tarir la production de déchets radioactifs ingérables !
En France, les combustibles usés sont entreposés dans des « piscines de désactivation » le temps nécessaire à leur refroidissement (entre 3 et 5 ans). Si chaque centrale électronucléaire a sa propre piscine attenante au bâtiment réacteur, l’usine de La Hague (Manche) accueille 4 piscines dans lesquelles sont immergées plus de 10 000 tonnes de combustibles usés, représentant une centaine de coeurs de réacteur en attente d’un improbable "retraitement". Censé être temporaire, l’entreposage dans ces piscines dure depuis 40 ans. Conséquences : les bassins sont pleins à craquer et l’espace vient à manquer. Au lieu d’entamer une décroissance des stocks de combustibles usés en prévoyant l’arrêt de la production d’électricité d’origine nucléaire, EDF s’entête et projette de construire une piscine supplémentaire à Belleville-sur-Loire. Mais l’expérience de La Hague montre que l’utilisation de ces piscines va de pair avec des risques démesurés.

Des piscines vulnérables et des accidents potentiellement dramatiques

Les 4 piscines de refroidissement de l’usine de La Hague concentrent le plus gros volume de radioactivité d’Europe. Belleville-sur-Loire pourrait bientôt rivaliser avec cette installation. Surdimensionné, le bassin géant qu’EDF projette de construire à Belleville-sur-Loire pourrait accueillir jusqu’à 8000 tonnes de combustibles usés, soit l’équivalent de 93 cœurs de réacteurs.
Ce projet est d’autant plus préoccupant qu’EDF n’a jamais été très soucieuse de la protection des piscines de désactivation des réacteurs qu’elle exploite. La piscine centralisée de Belleville sera-t-elle protégée comme le recommande les autorités de sûreté nucléaire du monde entier depuis Fukushima ? Personne ne peut le dire. Et le risque grandit encore si EDF choisit de ne pas bunkériser le bâtiment qui renferme la piscine, comme c’est le cas à La Hague, où les bassins sont protégés par un vulgaire toit en tôle... Mais même avec une double coque de béton, en cas d’accident, la quantité de radioactivité relâchée dans l’atmosphère serait sans commune mesure avec les dégagements consécutifs à un accident dans le cœur d’un réacteur : concentrer au même endroit une telle quantité de matières radioactives comporte des risques intrinsèques. Et que dire des dangers que représenterait le transport à travers la France de quantités aussi considérables de déchets radioactifs ?
Le projet de piscine à Belleville-sur-Loire pose d’autant plus de problèmes de sûreté qu’il est censé accueillir les assemblages de MOX – un mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium - un combustible particulier qui, quand il est usé, dégage beaucoup plus de radioactivité que les assemblages d’uranium « normaux ». Et comme le MOX ne peut pas être retraité ni réutilisé, l’entreposage provisoire dans cette piscine pourrait bien devenir un stockage permanent.
Enfin, en fonctionnement normal, ces piscines sont autorisées à rejeter de la radioactivité. Si une nouvelle poubelle de ce genre était construite, des radioéléments dangereux comme le tritium ou le krypton 85 se retrouveraient inévitablement dans l’environnement.

Un projet opaque et coûteux

EDF a mené ce projet en toute opacité. Au moment où Greenpeace remettait un rapport qui pointe la fragilité et la dangerosité des 62 piscines de refroidissement disséminées sur l’hexagone, EDF projette d’en construire une 63ème, de taille XXL. Discuté en catimini, bien à l’abri des choix démocratiques et loin des enjeux énergétiques, le projet a été gardé secret par EDF. Encore une fois, les citoyens et les habitants de la région sont mis devant le fait accompli.
Pourtant, l’idée est dans les tuyaux depuis longtemps. Pressée par l’ASN - qui l’invitait dès 2013 à « réviser sa stratégie en matière de gestion et d’entreposage du combustible usé, en proposant de nouvelles modalités d’entreposage » - EDF, pour se mettre en conformité avec le Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs, a choisi encore une fois la pire des options.
Pour EDF et les promoteurs de l’atome, la construction d’une telle installation n’est qu’une manière de garantir de nouveaux débouchés à une industrie nucléaire en perte de vitesse et de prétendre assurer la gestion des combustibles usés pour une nouvelle période.
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce fermement ce projet et, aux côtés des associations de la région, s’opposera résolument à son implantation. En aucun cas cette piscine ne constitue une « solution » au problème de l’accumulation des déchets radioactifs. Pour ne pas engendrer de nouveaux risques et faire peser les coûts d’une installation démesurée sur les citoyens, la seule solution consiste à tarir la production de ces déchets ingérables.

 A lire également les articles d’Émilie Massemin dans  REPORTERRE  :

 https://reporterre.net/EXCLUSIF-EDF-veut-construire-une-piscine-geante-de-dechets-nucleaires-a

https://reporterre.net/Dechets-nucleaires-les-piscines-de-La-Hague-vont-deborder

dimanche 11 février 2018

Fontenay-Sous-Bois : Stoppons l’opération immobilière rue des Mocards !



Décidément nous ne sommes pas les seuls à nous opposer à l'urbanisation délirante qui nous est proposée.
Cette pétition nous a été envoyée par des ami-e-s, n'hésitez pas a relayer l'info.



FONTENAYSIENNES, FONTENAYSIENS, HABITANTES ET HABITANTS de la rue des Mocards et de son quartier,

VOUS CONNAISSEZ la rue des Mocards, petite rue étroite, en courbe, à double sens et sans visibilité,
  • où il est impossible à deux voitures de se croiser,
  • très fréquentée tant par les automobilistes qui rejoignent Val-de-Fontenay et l’autoroute que par les passants qui sont souvent des mères de famille avec leurs enfants car les écoles ne sont pas loin (Annexe de l’Ecole maternelle Elisa Lesourd, Ecole maternelle Françoise Dolto, etc…), ou encore par les cyclistes circulant dans les deux sens,
  • dotée de trottoirs peu larges, souvent encombrés de containers à ordures, qui obligent à emprunter la chaussée, notamment lorsqu’il s’agit de passer avec une poussette.
SACHEZ QU’UN PERMIS DE CONSTRUIRE A ÉTÉ ACCORDÉ POUR UNE CONSTRUCTION QUI VA BOULEVERSER NOTRE QUARTIER
UNE OPÉRATION DENSE, MASSIVE ET DISCORDANTE
  • le projet prévoit la construction de 27 logements dont 9 logements sociaux aux 36 et 40 de la rue des Mocards répartis en 3 bâtiments R+ 2, R+3 et R +4 ;
  • le bétonnage quasi intégral de ces deux parcelles, dans un quartier jusque-là résidentiel et végétalisé ;
  • la réalisation en sous-sol de 29 places de stationnement pour voiture ;
  • la réduction à peau de chagrin des espaces verts ;
  • une architecture en totale discordance avec les avoisinants, tous en retrait des trottoirs.
UNE OPÉRATION QUI PORTE ATTEINTE À LA SÉCURITÉ
  • l’accès alterné au parking, prévu pour seulement 1 véhicule, se situe au point précis de la courbe de la rue des Mocards, où il n’existe aucune visibilité, d’où un risque avéré d’accidents et d’embouteillages ;
  • d’ailleurs, la densité de la construction a été expressément dénoncée par le Directeur des Espaces Publics et des Départements dans son Avis du 24/08/2017(*), - avis dont l’arrêté du permis de construire ne tient pas compte : (*) « … cette construction de 27 logements va considérablement augmenter le flux des véhicules. Il est à noter qu’actuellement, aux heures d’affluence le trafic est déjà important. De plus, au regard du plan fourni, il n’y a pas d’emplacement en extérieur lors du ramassage des ordures ménagères. De fait, les containers vont encombrer le trottoir. Au vu de l’étroitesse de la rue, le cheminement piéton ne s’effectuera pas en toute sécurité… ».

CETTE OPÉRATION N'A PAS SA PLACE RUE DES MOCARDS !!!
FAITES VALOIR VOTRE OPINION EN SIGNANT LA PÉTITION ET DIFFUSEZ LA UN MAXIMUM AUTOUR DE VOUS.
Cette pétition sera remise à:
  • Maire de Fontenay-sous-bois
    Jean-Philippe GAUTRAIS
  • 12e Adjoint au Maire délégué à l’Environnement et au développement durable
    Philippe CORNELIS
  • Conseiller municipal délégué à la Voirie, circulation et aux transport
    Claude MALLERIN