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vendredi 19 février 2021

Retrait des pesticides SDHI, tueurs d'abeilles et cancérigènes potentiels

 


Il manque 30 000 signatures pour franchir la ligne symbolique des 400 000 signatures, pour organiser un dépôt officiel auprès des autorités nationales et européennes, avec une couverture médiatique importante pour braquer les projecteurs sur ce scandale environnemental et sanitaire de grande ampleur et obliger nos responsables politiques à agir !

 

Que sont ces nouveaux fongicides SDHI  ?

 

SDHI pour « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase ». Cette nouvelle famille comprend onze substances qui agissent sur les champignons – nocifs pour l’agriculture – en bloquant une enzyme impliquée dans la respiration cellulaire : la succinate déshydrogénase.

Cet élément clé de la chaîne respiratoire est quasiment identique « de la levure à l’homme, en passant par le ver de terre », détaille Pierre Rustin, directeur de recherches à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Les scientifiques sont pourtant formels : 

« C'est une folie d'utiliser massivement les pesticides SDHI. Nous les avons testés en laboratoire, ils tuent aussi bien l'enzyme des vers de terre, de l'abeille ou de l'Homme, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l'environnement et la santé », répète le Professeur Pierre Rustin, Directeur de recherche au CNRS et à l'Inserm, spécialiste en physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales à l’Hôpital Robert-Debré. 

Lien pour signer la pétition :

https://action.pollinis.org/sign/stop-sdhi-fr?t=8&akid=7164%2E576728%2En2k5F8

A diffuser le plus largement possible

 Liens complémentaires :

https://www.ouest-france.fr/environnement/pesticides/que-sont-les-sdhi-ces-nouveaux-pesticides-qui-affolent-la-recherche-medicale-6516922

http://bondy-autrement.org/index.php?option=com_content&view=article&id=4421&catid=78

A lire sur le sujet, le livre de Fabrice Nicolino  (voir photo, ci-dessus).

Fukushima 10 ans : Quelles réalités? Un webinaire organisé par la CRIIRAD le 6 mars 2021

 





lundi 15 février 2021

Parc de La Courneuve : Saccage de l'Aire des Vents

 

 


 

Début avril 2015,  l'architecte Roland Castro propose un   projet appelé 

(Central Park), la construction  de 24 000 logements. A savoir, une réduction de plus  de 80 hectares sur le Parc Georges Valbon / La Courneuve classé Natura 2000. 

Cette ambition est soutenue par Manuel Valls, premier ministre et Stéphane Troussel, président du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis. 

Une pétition d'opposition à cette entreprise, émise début mai 2015, rencontre une large  approbation. 

En juin 2015, le Conseil départemental organise  "Une Concertation sur 

l'Avenir du Parc Georges Valbon" dans le Parc !

Cette disposition a certes pour objet de recueillir l'avis des sondé*e*s,

mais aussi d'affaiblir la mobilisation populaire qui s'accentue. 

Malgré la tentative d'introduire une O.I.N. (Organisation d'Intérêt National)

l'entreprise "Central Park" est "suspendue".


 

Le président du Conseil Départemental, après avoir sillonné les sites des JO 2024 à Paris , sous le prétexte de soutenir les athlètes du département, va surtout s'attacher à préparer une campagne de lobbying sur les villes  olympiques, (Rio - 2016, Londres - 2012, ......) mais aussi sur le département. 

Dans un premier temps,  exerçant une influence avec des écoles du département et ensuite avec des réalisations sportives, genre training-fitness,  venant pour la plupart remplacer " les parcours santé " jugés "obsolètes" et situées pour la plupart sur divers espaces de loisirs du département.  

L'année 2016, va voir se profiler, une nouvelle intervention, plus insidieuse vers une  nouvelle tentative de réduction du parc, avec l'injonction du Conseil Départemental d'installer le village des médias de façon pérenne, alors que le CIO (Comité International Olympique, organisateur des JOP) n'a jamais exigé la construction en dur du village des médias sur l'Aire des Vents. 

Cette même année le président du Conseil Départemental, avec d'autres politiques, s'appliquent à affirmer que : "L'Aire des Vents ce n'est pas le Parc ! ". 

Curieuse certitude pour le président de la Seine-Saint-Denis, qui connaît le département plus que d'autres, Surtout sur le secteur des 3 communes (La Courneuve, Le Bourget et Dugny) jouxtant le  parc Georges Valbon et canton sur lequel il est élu ? 

Contrairement à cette affirmation, cet espace est bien une partie intégrante du Parc Georges Valbon. 


 

Ainsi, sous prétexte de saisir " l'opportunité " des JOP comme accélérateur de développement pour le Grand Paris, on s'oriente vers une première partie de densification urbaine de 1300 logements sur un espace public, ceci surtout  pour répondre à la spéculation immobilière du Grand Paris. 



A la suite du déclassement et avec l'aval de la majorité (sauf 2), de la commission permanente du Conseil Départemental de  la Seine Saint Denis, les premières coupes d'arbres sur l'Aire des  Vents, ont déjà  commencées. 

 


Ce nouvel  épisode fait partie du " Cheval de Troie ", de la bétonisation du Parc qui se met progressivement en  place. La réalisation de ces logements est une variante du même projet "Central Park". Sur ce point, voir le plan de la ville de Dugny de 2009 qui faisait déjà abstraction d'une partie du Parc et du vallon écologique, au niveau du chemin de la Pigeonnière, pour y laisser apparaître l'étendue de la ville de Dugny, et y établir  un nouveau quartier qui serait en liaison avec celui de L'Aire des Vents urbanisé.

 

Pour justifier le déclassement et la cession  de cet espace public au profit des  promoteurs immobiliers. (cf., le prix de vente du terrain) le Conseil Général s'appuie sur une abondance de superficie en octroyant  le Terrain des essences de l'armée au Parc Georges Valbon.

Ce terrain est très pollué. Les projets d'urbanisation prévus initialement n'ont pas été retenus pour semble-t-il la même raison. La compensation écologique n'est pas une faveur accordée, mais un droit  de réparation. Dans ce cas, c'est une imposture de compensation.

 

Sans attendre la décision du  recours en référé déposé en décembre 2020, par le MNLE (Mouvement  National de Lutte  pour l'Environnement 93 contre la décision du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.  La SOLIDEO ( Société de Livraison des Ouvrages Olympiques) a commencé l'abattage et le tronçonnage des arbres de l'Aire des Vents. 

 



L’AIRE DES VENTS  doit demeurer, un bien commun au service de l’intérêt de toutes et tous.

Ne les laissons pas tourner le dos à l’urgence climatique pour des raisons exclusivement financières.

Nous devons arrêter ensemble ces destructions d’espaces verts.

Notre mobilisation doit se poursuivre. 

Youcef

 

Photos 1,2,3,4 : Françoise

Photos 5 et 6 :