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lundi 24 novembre 2014

Amiante : scandale sanitaire à Aulnay sous Bois



13.000 anciens écoliers d'Aulnay-sous-Bois (93), scolarisés entre 1938 et 1975 près d'une usine de broyage d'amiante, vont être contactés par les autorités sanitaires.

Les envois à destination de ces écoliers, identifiés à partir des registres des écoles, ont débuté depuis la rentrée et vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, a expliqué à l’AFP Alain Bobbio, président de l’association Addeva 93 et membre du comité de pilotage chargé de favoriser «la recherche» et «le suivi» des personnes ayant vécu près de l’usine. Selon Le Parisien, qui a révélé l’information, l’opération est financée par l’ARS (Agence régionale de santé) d’Ile-de-France. 


Et leurs commentaires sur l'usine concernée.
"Amiante : le Comptoir des Minéraux et des Matières Premières (CMMP)
Programme de recherche des personnes exposées à l’amiante autour de l’ancien site industriel
Le Comptoir des Minéraux et des Matières Premières (CMMP) était une entreprise située à Aulnay-Sous-Bois (93) qui a exercé des activités de broyage et de commercialisation de différents minéraux, dont de l’amiante 1938 et 1975.
Des quantités importantes de poussières d’amiante ont été émises dans l’atmosphère pendant cette période. Toute personne ayant vécu, travaillé ou été scolarisé à proximité du CMMP entre 1938 et 1975 a donc été exposée aux retombées de poussière d’amiante.
Aussi, le Ministère de la santé, des affaires sociales, et des droits des femmes et l’Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France ont décidé de rechercher et d’informer et de proposer un dispositif médical aux personnes exposées scolarisées dans les écoles du Bourg et au sein du groupe scolaire Ormeteau entre 1938 et 1975."

Les associations de défense des victimes contestent la manière de faire de l'ARS
Cette opération nationale était une « demande des associations », a précisé Alain Bobbio, tout en pointant de « profonds désaccords » avec les autorités sur la façon dont elle est mise en œuvre. Quatre associations de défense des victimes et des riverains ont écrit en octobre à l'ARS pour contester « la destruction programmée des fichiers » d'anciens élèves. Cette destruction est « contradictoire avec la notion même de suivi médical dans la durée des personnes exposées », estiment-elles. Les associations regrettent aussi « la sous-traitance de l'accueil téléphonique à une jeune société sans compétence particulière sur l'amiante » et les indicateurs retenus par l'ARS qui ne seraient pas suffisants, selon elles, pour évaluer « les pathologies repérées et l'accès effectif des victimes et les familles de victimes décédées à la réparation de leurs préjudices ».

Sources :





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