Voilà bientôt un mois et demi que la charte de l’arbre a été
votée, à l’unanimité au Conseil municipal, et toujours rien sur le site de la
ville. Nous attendions de la voir enfin finalisée, d’autant que son existence figure
au programme de la campagne électorale.
Pour mémoire, nous en avions exprimé publiquement la
nécessité voilà plus d’un an et avions même fait des propositions :
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Mi janvier, nous avons pu lire le projet de la ville et
faire de nouvelles propositions de dernière minute dans le but d’assurer
davantage de protection à nos arbres ; ceci avec quelques membres du CCQ
du Mainguy informés en moins d’une semaine. Pour un projet auquel les uns et
les autres tenons beaucoup, nous n’avons pu que regretter cette précipitation
nous empêchant de profiter plus largement des propositions des bondynois, car
c’est bien de nos arbres qu’il s’agit, qu’ils soient sur le domaine privé ou
public, nous avons donc tous notre mot à dire.
Cette charte a manifestement demandé de nombreuses heures de
préparation et nous reconnaissons le travail effectué, mais nous restons avec
notre questionnement que nous soumettons à tous. Il n’est pas inutile de redire
que notre seul but est la protection de nos arbres bondynois, pour lesquels
nous avons aussi beaucoup réfléchi. Nos questions sont dans l’ordre où le
document les suscite.
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Cette charte ayant été votée au Conseil
municipal du 6 février, non finalisée comme il a été dit. Est-il normal de
proposer au vote un document non finalisé ?
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Pourquoi la rue de la République, l’une des
1ères rues à avoir été bordée d’arbres, si ce n’est la première, est absente du
paragraphe historique, alors que justement elle nous préoccupe en ce
moment ?
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Pourquoi ne pas indiquer clairement que la
politique de l’arbre des rues et celle de la voirie sont liées et à traiter en
harmonie entre les services ?
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La charte prévoit d’informer les
bondynois ; peut-on donc avoir accès au diagnostic de tous les arbres du
domaine public puisqu’il est noté qu’il est réalisé ? Nous pourrions
apporter notre modeste contribution à leur surveillance.
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Est-ce une bonne idée de laisser l’entière
responsabilité du diagnostic au service Parcs et jardins, alors que c’était
fait auparavant par un cabinet indépendant ? Nous ne doutons aucunement de
leur compétence, mais comment s’assurer de l’impartialité des résultats puisque
ce service est comme les autres soumis à des décisions politiques ?
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146 arbres abattus en 2012, 11 en 2013, 80%
atteints de champignons, nous continuons à être plus que surpris de ces
chiffres et de l’abattage pour ces raisons ; et comment se fait-il qu’en
2013 il est mentionné 11 arbres abattus alors que la rue de la Liberté en a vu
à elle seule 48, dont 42 non malades, début avril 2013?
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Comment compte-t-on résoudre le paradoxe qui
consiste à dire que les arbres abattus devront être remplacés mais à imposer
des distances avec les clôtures et réseaux rendant quasiment impossible le
remplacement ?
rue du Lion au printemps |
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Quels textes imposent ces distances
règlementaires puisqu’elles sont différentes d’une ville à l’autre ?
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Tous les arbres du domaine public nous
appartiennent collectivement, pourquoi n’associer que si peu les bondynois aux
choix concernant nos arbres (2 personnes) lors de commissions où siègeront une
multitude de représentants des services et d’élus ?
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Pourquoi dire d’emblée que la ville peut décider
de travaux impactant l’arbre sans avis de quiconque ? Est-ce une volonté
de garder la main sur le sujet ou un problème d’organisation facilement
surmontable ?
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Il est question d’un futur Guide chantier, y
aura-t-il obligation pour les entreprises diverses ou les services municipaux, de
respecter la charte ? Car un guide, par définition, n’est pas une
obligation.
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Quels moyens seront mis à disposition pour
répondre aux nombreux objectifs pédagogiques cités, qui en sera
l’organisateur/trice, quelles échéances ?
Tous les bondynois et tous les
politiques voient la nécessité d’une règlementation concernant nos arbres, cela
ressort dans le vote à l’unanimité qui a plébiscité le principe d’une charte de
l’arbre, plus que la charte elle-même probablement. Envisager une loi pour
protéger l’arbre ne serait-il pas
d’actualité pour arrêter ces abattages
«massifs » ?
Une vraie concertation, pas juste
une information, et une véritable réflexion collective concernant les problèmes
soulevés par la difficulté de sauvegarder le végétal en ville – et dont nous
sommes conscients – nous semble toujours
un objectif incontournable.
Quand est prévue la première
réunion de la « Commission thématique des projets de voirie et gestion du
patrimoine arboré » ?
Bondy Ecologie
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