Suite à l'intervention de M. Georges De Noni (élu EELV), qui s'étonnait (en commission municipale) de la décision de nous écarter de la semaine du développement durable, M. Cotte est revenu sur sa décision.
Nous vous informerons donc sur le programme de cette initiative comme nous l'avons toujours fait.
Contacté en juillet, par le chargé du développement durable à la mairie de Bondy, le président de notre association a donné son accord de principe pour notre participation à la semaine du DD. Il a même précisé qu'une sortie nature au bois de Bondy était envisageable.
Depuis, pas de nouvelles.
Samedi 11 septembre, lors du forum des associations, nous avons été informés que notre présence lors de cette semaine n'était pas (plus)? souhaitable.
A notre connaissance nous sommes la seule association bondynoise assurant des sorties nature gratuites, nous sommes également la seule association environnementale, à Bondy, membre de France Nature Environnement (fédération regroupant + de 50000 membres).
On peut se poser la question des raisons de ce refus ? Allergie à l'écologie? Intolérance à la critique?
Nous sommes une association qui ne dépend de personne, qui n'a jamais demandé de subvention pour rester libre et qui défend (dans la mesure de ses moyens humains) tous les dossiers en relation avec l'écologie sur Bondy et dans le 93 avec Environnement 93 dont nous sommes membres (ce qui n'est pas du goût des initiateurs de certains projets d'urbanisme destructeurs d'espaces verts comme à Europacity, jardins d'Aubervilliers, corniche des forts de Romainville...)
En revanche, nous n'avons jamais refusé de participer à des travaux de réflexion avec les municipalités précédentes (ex : élaboration de la charte de l'arbre) ou à des initiatives pour défendre avec d'autres des projets alternatifs (Ex : le cas de l'îlot Dolet impacté par les travaux de la ligne 15 pour ne citer que le dernier).
Nous éjecter est un message clair anti écolo que nous enregistrons.
Monsieur Hervé, Maire de Bondy, pour justifier cela nous a dit "avant c'étaient les associations qui commandaient, maintenant ce sont les élu-e-s ».
La centaine d'associations présentes samedi dernier seront étonnées d'apprendre qu'elles commandaient, nous, en tout cas, nous n'avons jamais eu cette impression.
Cette vision de la démocratie participative n'est pas la nôtre.
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