Les Bondynois ont pu participer à une journée de la santé en vue d’améliorer la santé physique des citoyens. Mais qu’en est-il de la santé mentale ? Nombreux sont nos concitoyens qui apprécient l’offre culturelle de notre ville, enviée par nos voisins. Et, l’université populaire Averroès est (était ?) un poumon de respiration pour tous ceux qui veulent ou peuvent en profiter, et ce, depuis 14 ans ; cette offre de conférences de très grande qualité apporte plus que de la culture, car il s’en dégage une convivialité entre participants et intervenants, des participants souvent âgés qui ne connaissent pas l’isolement. Une offre variée faisait se croiser les générations.
Peu à peu, ces dernières années, le nombre de conférences a diminué parce qu’il est très difficile de maintenir une telle qualité alors que la vie n’épargne personne. Mais, maintenant, des problèmes financiers sont apparus et ont été exposés aux intervenants qui préfèreront cesser plutôt que dégrader la qualité. De plus, pour des économies minimes, les conférences vont être, apparemment diminuées et regroupées, essentiellement à la ferme Caillard, un lieu certes, très convivial, mais totalement inadapté à certaines activités, notamment les concerts exceptionnels qui étaient offerts à l’Auditorium lors des conférences du lundi ; il est inimaginable de faire intervenir un merveilleux pianiste dans une salle dont l’acoustique n’est pas adaptée. Quel Bondynois peut penser qu’un public élargi viendra dans ce lieu, d’autant qu’il n’est pas sûr que le nombreux public de l’Auditorium puisse être accueilli à la ferme ?
La culture de l’esprit est une partie non négligeable de notre vie, ne l’oublions pas.
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