Tour Castro : le scandale des attributions de logements qui ne respectent pas les consignes de l'ARS (Agence Régionale de Santé)

 

La tour Castro

Il y a quelques années, il fut proposé aux villes de Bondy et Noisy-le-Sec, dans le cadre de   l’aménagement du pont de Bondy en vue de la ligne 15 et des jeux olympiques, de construire  dans chacune des 2 villes une tour pour marquer l’entrée de ces villes ; fort heureusement, la ville de Bondy a refusé le gigantisme sans objet, la ville de Noisy a accepté et le résultat est celui que nous craignions : une tour à quelques mètres d’un nœud de circulation au bord de l’autoroute A3, dont les locaux en rez-de-chaussée sont vides, au lieu du bowling et du restaurant promis par LINKCITY.

 

5 m entre les logements et l'autoroute

 Avant la construction, l’ARS avait précisé que vu le niveau de pollution, elle ne devait pas être habitée par des enfants et même pas plus d’un an pour les adultes, le commissaire enquêteur avait soutenu cet avis. Le résultat est le suivant : il y a certes de nombreux logements étudiants donc pas permanents mais aussi 30 logements à vocation sociale pour la préfecture qui pourra y loger des femmes avec des enfants !!! 

 

Analyse des taux de pollutions par Environnement 93

 

Analyse des taux de pollution (voir graphiques à gauche) et commentaires d'Environnement 93 (ci-dessous)
 Technisim Consultants donne une perspective de pollution de l’air basée sur le dioxyde d’azote,

beaucoup trop optimiste.

Les perspectives proposées sont de plus totalement irréalistes, en particulier pour l’année 2020.

Il est peu probable que la pollution atmosphérique diminue dès 2020, alors que

* aucun programme de transport collectif ne sera encore mis en œuvre,

* les progrès technologiques tant attendus n’auront aucun effet à cette échéance,

* l’impact de la ZFE sur ce territoire sera plutôt négatif avec la concentration de véhicules polluants

qui seront repoussés en limite de cette zone.

L’estimation d’Environnement 93 parait plus réaliste et démontre , au moins jusqu’en 2030, une

pollution toujours supérieure à la norme, entre 50 et 60 μg/m3, et un impact sur la santé des

populations qu’il est nécessaire de prendre en compte.

L’affirmation exprimée en page 186 de l’étude d’impact ne proposant pas de mesure pour

améliorer la qualité de l’air pour les habitants de ce secteur, est ainsi totalement

inconsidérée.

 

De plus, la quantité de déchets a été sous estimée, d’où un désordre immense aux abords (voir photo ci-dessous)