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dimanche 27 avril 2025

LETTRE DE BONDY ECOLOGIE AVRIL 2025

 


Projet NANOMAP


 

Bondy Écologie à participé à ce projet (voir présentation du projet ci-dessous)


 

En attendant les résultats des analyses, voici un premier retour des scientifiques.

« ..Merci à toutes et à tous pour votre participation : nous avons pu collecter plus de 1 000 échantillons ! Les analyses vont prendre un certain temps, et les résultats seront finalisés en septembre. 

À partir de cette date, nous organiserons avec vous des ateliers participatifs pour interpréter ensemble ces données...

..Enfin, vous trouverez ci-dessous la vidéo tournée lors de la visite du laboratoire :

 https://www.youtube.com/watch?v=dyVMfa5IF34 

Vous pouvez également découvrir la BD illustrée par Sabrina Sanchez sur la mesure de la qualité de l’air à l’aide des platanes : https://dropsu.sorbonne-universite.fr/s/dGFx248k4HcSHwd 

Pour en savoir plus, lire l’excellent dossier de nos ami-e-s d’Environnement 93

 https://www.environnement93.fr/2025/04/14/nanomap-qualite-de-lair/

 

LE CAFÉ-CITOYEN D’AVRIL A NOISY-LE-SEC


 

20ÈME MARCHÉ AUX VINS BIO DE MONTREUIL, SAMEDI 10 MAI 2025


Le 20ème Marché des Vins Bio de Montreuil se tiendra sous la halle du
 Marché de la Croix de Chavaux,
 rue de Paris à 93100 Montreuil.
 Métro : Croix de Chavaux (ligne 9). Bus : 102, 115, 122, 127, 202

Le 10 mai 2025 de 10h00 à 19h00
 Entrée : 5 euros

 

Populaire toujours, populiste jamais, le Marché aux vins bio de Montreuil
 fête sa vingtième édition sous le signe du développement buvable

Il est organisé par l’association Bouffons Bios
 
https://bouffonsbios.wordpress.com

TROC aux graines aux jardins de BONDILLY


Lors de notre visite lors de ce troc de graine (5 avril 2025) nous avons proposé à l’association « les jardins de Bondilly »  de leur publier un texte pour se faire connaître.

Le voici :

Superbe journée du troc aux graines aux jardins de bondilly.  Accompagné du jardin pour tous, les échanges de graines et de plantes  étaient bien au rendez-vous annuel.Beaucoup de visiteurs commencent à  bien connaître cette journée.

 Nous avons  également eu la visite de M. Le Maire Stephen HERVÉ accompagné de  plusieurs élus,   M. DILLY ancien propriétaire de la ferme et de l’association Bondy  Écologie.

Toute l'équipe du jardin de  Bondilly était ravie du bon déroulement de cette journée. 

 

 

N'hésitez pas à  venir nous rencontrer au 198 av de Rosny 93140 Bondy. (Nous recherchons  également des bénévoles.)

Les animateurs des jardins partagés de Bondy

A signaler la biodiversité surprenante observée dans ce jardin

 



DOSSIER DU MOIS : LES DATA CENTERS

La France, eldorado des data centers ?

Le projet de loi sur la simplification économique, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, prévoit une facilitation de l'installation des data centers en France. Ces fermes de serveurs qui chauffent de plus en plus, et consomment une quantité grandissante d’électricité.

Au cœur de ce projet de loi, dont l’idée est d’alléger les contraintes et les normes, notamment environnementales, de manière plus ou moins musclée, on trouve… les data centers. En effet, parmi les multiples points qui s'y trouvent, il en est un qui a pour but de faciliter l’installation des data centers dans le pays. Ces fermes de serveurs, énormes, et jusqu’à présent relativement anonymes.

Les data centers sont au cœur de la croissance numérique

 Le nerf de la croissance numérique constante, notamment boostée par le développement des outils d’intelligence artificielle. Au départ, il a été question de pas mal de facilités offertes au secteur : dérogation aux règles locales d'urbanisme, priorité pour les raccordements électriques, facilitation des procédures environnementales, etc. L’État pourrait même passer en force sur les projets de data centers, par-dessus l’échelle locale, en leur donnant un label de "Projet national d’intérêt majeur".

Il s’agit en effet d’attirer les investissements étrangers en la matière, alors même que des villes comme Dublin et Amsterdam mettent en place des moratoires pour

épargner leur réseau électrique.

Les Echos rappelaient il y a quelques jours que Microsoft avait déjà annoncé un investissement de 4 milliards d’euros pour de futurs data centers en France, dont un à Mulhouse. Un mouvement qui a été suivi par d’autres géants, à l’occasion du Sommet de l’IA à Paris en février 2025.

La consommation d'électricité des data centers devrait doubler d'ici à cinq ans

 L’Agence internationale de l’énergie a publié un rapport, qui prévoit que les data centers dans le monde, du fait de la croissance de l’usage de l’Intelligence artificielle, vont doubler leur consommation d’électricité d'ici à cinq ans. Pour donner un ordre de grandeur : cela représentera, à l’échelle de la planète, le niveau de consommation de tout le Japon aujourd’hui.

Une loi entrée en vigueur en 2021 impose qu’à chaque projet de data center en France, le promoteur se livre à une étude sur la possibilité de récupérer la chaleur dégagée par le bâtiment. Mais c’est très rarement suivi d'effet. On se souvient peut-être de la piscine olympique de St-Denis à côté de Paris, qui est effectivement réchauffée par la chaleur issue d’un data center. Mais généralement, les bâtiments sont situés trop loin de villes pour qu’un éventuel réseau transporte efficacement la chaleur.

Une tribune circule actuellement, qui réclame un moratoire, une pause, sur les grands data centers. Cette tribune, signée notamment par l’association La Quadrature du net et le collectif marseillais Le Nuage était sous nos pieds, demande qu’on retire l’article 15 du projet de loi de simplification. Et qu’une convention citoyenne nationale soit engagée sur la question de l’implantation des nouveaux centres de données, avant qu’ils ne poussent comme des champignons. Effectivement, ça pourrait être bien, qu’un jour, à force de parler du cloud… on mette la tête dedans.

Document audio durée 3’

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/un-monde-connecte-chronique-du-vendredi-11-avril-2025-8538501


Et l’info diffusée par la Quadrature du net , ensuivant le lien il y a une vidéo de 6’ ( pour solliciter les datas centers!!!)

https://www.laquadrature.net/moratoire-data-centers/

 

Mobilisation pour un moratoire sur les gros data centers !

Du 8 au 11 avril, les député·es examineront en séance publique leprojet de loi de « simplification de la vie économique ». Cette loi fourre-tout, conçue sur mesure pour répondre aux demandes des industriels, contient un article 15 qui permettrait à l’État d’imposer la construction d’immenses data centers aux collectivités locales et à la population. Face à la fuite en avant menée pour servir les intérêt de l’industrie de la tech, nous appelons les député·es à rejeter l’article 15 du projet de loi « simplification » et à soutenir un moratoire de deux ans sur la construction des plus gros data centers en France, le temps qu’un débat public puisse se tenir sur la manière de les encadrer.

Simplification de la vie économique = Régression du droit de l’environnement

Pour compléter le dossier précédent sur ce sujet, nous reproduisons un texte publié dans la lettre d'avril-mai de l'association Eau et rivières de Bretagne (membre de France Nature Environnement)

 



L'imposture du Grand Paris Express, un éléphant blanc qui trompe énormément 

LE GRAND PARIS : Synthèse d’une étude critique   

Auteurs :Jacqueline Lorthiois, Jean-Pierre Orfeuil, Harm Smit, Jean Vivier

« Avec 200 km de lignes nouvelles et 68 gares autour de Paris, le Grand Paris Express est l’un des plus grands projets d’infrastructure de transport urbain au monde ». C'est ainsi que commencent la plupart des articles de presse sur ce sujet, s’extasiant sur la dimension grandiose du projet, dans une regrettable confusion entre taille et performance… Et très souvent, on ajoute que ce nouveau réseau va faire gagner du temps aux usagers, désaturer le réseau existant et provoquer un important transfert modal entre l'automobile et les transports collectifs, donc éliminer ou réduire les bouchons, etc. Autant d'affirmations martelées sans la moindre preuve. Depuis 15 ans, les citoyens franciliens sont chloroformés et aveuglés par ce storytelling dithyrambique, qui leur fait miroiter une mobilité fluide permettant de traverser confortablement la région de part en part et, qui plus est, créatrice d'emplois par centaines de milliers. Le coût faramineux de ce projet pharaonique est rarement évoqué, car quand on aime on ne compte pas…

Or, la réalité est beaucoup plus prosaïque que les rêves propagés par la Société du Grand Paris (SGP, rebaptisée Société des grands projets pour pouvoir élargir son champ d’action). Notre livre L'imposture du Grand Paris Express éclaire, sous différents angles, le monumental gaspillage d'argent public qui se déroule sous nos yeux et la duperie des lendemains qui chantent. Il met en avant les points qui suivent.

Le projet du Grand Paris Express (GPE) est fondé sur une politique de l'offre de transport descendante sans évaluation de la demande, pire encore : sur l'hypothèse absurde que la nouvelle offre créera mécaniquement une demande correspondante. Conçu en chambre, sans aucune consultation ou analyse sérieuse des besoins réels, ce projet de « supermétro » ignore à la fois la réalité vécue par les Franciliens, qui subissent au quotidien la « galère des transports », et les problèmes de fond du système de transport. C'est essentiellement un objet de prestige au service de l'attractivité de Paris « ville-monde », dont les retombées sont illusoires, aussi bien pour l'Île-de-France que pour les autres régions, sur lesquelles elles devraient « ruisseler ». Les lignes de métro « à la campagne » sont hors de proportion par rapport à leur clientèle envisageable et conduiraient à la destruction massive de zones naturelles et agricoles précieuses.

Les concepteurs de ce projet se trompent d'époque en caressant l’utopie de renouer avec les Trente Glorieuses, ce qui permettrait aux générations futures d'éponger la lourde dette que générera le GPE. Car en incluant les frais financiers, le chiffrage récent de la Cour des comptes établit d'ores et déjà à 80 milliards le coût total du projet et de nouveaux dérapages restent à prendre en compte, dont le retard de la mise en service de la ligne 15 Sud que vient enfin de reconnaître la SGP. Il ne faudrait pas s'étonner de voir l'ardoise finale avoisiner les 100 milliards d'euros. La légèreté avec laquelle cette problématique des dépenses publiques est abordée par les élus – le nez sur le guidon de leur réélection – est consternante et ce dans un contexte de graves difficultés financières, laissant présager des décisions douloureuses, de même que l’incapacité des médias à interroger et analyser l’utilité, aussi bien économique que sociale, de ces dépenses.

Le modèle de financement du GPE est toxique. Il néglige le déficit d'exploitation des futures lignes et repose sur le recours massif aux emprunts à très long terme gagés sur des taxes nouvelles avec un potentiel d’évolution important, déresponsabilisant la direction de la SGP, qui aura quitté la scène bien avant que ne trinqueront les contribuables futurs, accablés par ailleurs par les conséquences du dérèglement climatique. De surcroît, les emprunts prennent la forme d'émissions d’« obligations vertes » sous prétexte d'impact positif sur l’environnement, alors qu'en réalité ce projet – générateur d'étalement urbain et ne réduisant nullement, ou à la marge, l'usage de l'automobile – alourdira le bilan carbone de la région. En effet, en concentrant toujours plus l’emploi sur quelques pôles prestigieux pour « premiers de cordée », il contribuera à l'allongement perpétuel des distances à parcourir par les travailleurs « premiers de corvée » des banlieues populaires.

Last but not least, la justification du GPE repose sur des évaluations socio-économiques – réalisées par la SGP, juge et partie – entachées par des chiffrages biaisés (avec le recours systématique aux « bénéfices élargis », fortement contestés par les économistes des transports, et parfois une clientèle décuplée) et des chiffrages truqués (montée en flèche miraculeuse de la rentabilité des lignes encore susceptibles d’être remises en cause, au détriment de celle des lignes qui, avec des travaux déjà très avancés, ne sont plus objet de discussion). Mais même avec les hypothèses extravagantes de bénéfices de la SGP, le coût (prévisionnel) du GPE dépasse nettement la somme des avantages dont il est affublé. Il s'agit donc d'une opération déficitaire, impactant fortement non seulement l'Île-de-France, mais tout le pays !

Au total, le GPE a tout d'un éléphant blanc : « une réalisation d’envergure prestigieuse qui s’avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l’exploitation ou l’entretien devient alors un fardeau financier » (Wikipedia). Aussi est-il urgent de stopper la prolifération d'éléphanteaux blancs exportant vers les régions une réplique du modèle de financement de la SGP pour d'autres projets de transports.

De même, il importe de proscrire la pratique délétère d'investir l'argent public dans des projets auto-évalués par leurs porteurs. Le démarrage de tout grand projet impliquant un financement public devrait être conditionné à une expertise préalable et rigoureusement indépendante du porteur. Par ailleurs, au niveau européen, toute « obligation verte » (« green bond ») doit être attribuée sur des critères écologiques irréfutables, surtout quand elles représentent, comme ici, des sommes considérables (29 milliards déjà émis par la SGP).

Enfin, l’attractivité de Paris « ville-monde » aurait beaucoup plus à gagner de la remise à niveau du réseau de transport collectif existant, qui soufre de dysfonctionnements majeurs, que de la construction de lignes de métro nouvelles en zones très peu denses. Rappelons que dans son premier rapport sur la SGP (fin 2017), la Cour des comptes avait déjà préconisé de réduire le périmètre du GPE. Elisabeth Borne, alors ministre des transports, était prête à appliquer cette recommandation, mais le gouvernement, confronté à une bronca des élus locaux qui considéraient « leur métro » et/ou « leur gare » comme un dû, n'a pas eu le courage de la suivre. Aujourd'hui, compte tenu aussi de l’état général des finances publiques, la suppression des « lignes de métro à la campagne » (17 Nord et 18 Ouest) s'impose plus que jamais ; la Cour des comptes vient de démontrer qu'elle engendrerait des économies considérables en frais financiers et coûts d'exploitation ! Pour les mêmes raisons, les extensions en tous genres du périmètre du GPE, y compris la chimérique ligne 19, sont à proscrire.






mardi 18 mars 2025

Ciné-débat à Bondy autour du film "DE L'EAU JAILLIT LE FEU" le lundi 24 mars 2025 à 19h30. Intervenant-e-s, LDH et Les Soulévements de la terre.

 


Notre contribution à l'enquête publique concernant la modification N°3 du PLUi d'Est Ensemble

 


Nos remarques pour la modification N° 3 du PLUi d’Est Ensemble :

Le SCoT métropolitain approuvé le 13 juillet 2023, le Plan Local de mobilité d’Est Ensemble approuvé le 25 juin 2024, le PCAET d’Est Ensemble approuvé le 25 juin 2024, ces trois documents de rang supérieur sont à l’origine de cette modification.

Nous demandons l’analyse de compatibilité des dispositions du PLUi d’Est Ensemble, avec les principales prescriptions du SCoT métropolitain, par une vérification d’atteinte de leurs objectifs chiffrés, cette vérification nécessite une démonstration adaptée.

Le PLUi d’Est Ensemble doit intégrer les objectifs stratégiques du PCAET, notamment par la création d’une OAP climat air énergie reprenant les objectifs du PCAET d’Est Ensemble.

Les projets d’entrées de villes doivent tenir compte des cheminements piétons et cyclistes et de façon générale, le PLUi doit prévoir un maillage de pistes cyclables dans toutes les villes du territoire pour s’adapter au Plan Local de déplacement.

Nous sommes en phase avec les objectifs du territoire qui veut atteindre 10 m2 d’espace vert par habitant, actuellement, la ville de Bondy est dotée de 3,5 m2 d’espace vert par habitant, il faut que le PLUi d’Est Ensemble prévoit un rattrapage pour cette commune.

Le Maire de Bondy demande la suppression des dispositions du document graphique relative aux alignements d’arbres à préserver et à créer, il rajoute que le prolongement et la création d’un nouvel alignement d’arbres sur la route de Villemomble impacte fortement l’implantation des bâtiments et donc de la constructibilité du projet immobilier prévu à la sablière, par cette demande, il s’aligne sur la demande du promoteur, qui cherche à rentabiliser son projet. Cette demande est en contradiction avec l’adaptation du territoire aux trois documents cités ci-dessus, c’est pourquoi, nous nous opposons à cette demande, cette opposition est justifiée par un nécessaire rattrapage d’espaces verts par habitant, objet de cette modification.

Contrairement à la demande du Maire au sujet des hauteurs des constructions en limite de zone (page 228 de la M3), les hauteurs prévues par le PLUi d’Est Ensemble doivent être préservées pour ne pas gêner le secteur pavillonnaire avoisinant.

L’AP-HP met en exergue les conclusions d’une étude réalisée conjointement par l’équipe municipale de Bondy, Est Ensemble et l’ AP-HP pour la construction de 400 logements sur le secteur de l’actuel hôpital Jean Verdier, l’AP-HP demande à anticiper ce projet pour l’intégrer à la modification N° 3 du PLUi d’Est Ensemble, nous nous opposons à cette demande tant que le nouvel hôpital n’est pas construit ; l’objet de cette modification n’est pas l’accroissement du nombre de logements mais « la nature en ville et la préservation du patrimoine ».

Nous nous opposons à la demande du Préfet qui veut densifier les constructions aux alentours du secteur de la gare de Bondy, notre opposition est motivée par la densification déjà prévue au PLUi avant modification N°3.

Cette modification doit écarter la construction des écoles ou établissements accueillant des personnes sensibles dans les zones polluées comme à Romainville au sein de l’OAP « Raymond Queneau » avenue du docteur Vaillant.

OAP des murs à pêches à Montreuil :

Cette OAP affiche 5 grands objectifs qui doivent :

Réaffirmer la vocation agricole des parcelles, installer le site comme véritable équipement culturel, restaurer une biodiversité souvent éteinte par l’urbanisation, prendre en compte la situation précaire des gens de voyage, préserver la richesse patrimoniale des murs. La modification N°3 du PLUi est souvent en opposition avec ces principes, nous sommes d’accord avec les remarques et recommandations de l’association « Environnement 93 ».   

      

jeudi 6 mars 2025

Lettre de Bondy Ecologie de mars 2025

 



Enquête publique : 3ème révision du PLUi d'Est Ensemble

La modification n° 3 est relative à la nature en ville et au patrimoine 

 https://www.registre-numerique.fr/plui-est-ensemble-abords-mh/documents

Depuis des années nous participons aux différentes enquêtes publiques. Rarement écouté-e-s *, nous sommes bien découragés. La dernière expérience, avec l'enquête sur la gare, qui contredit l'avis du tribunal ne nous laisse pas espérer grand chose. Rêvons, notre contribution permettra, peut-être, de sauver quelques mètres carrés d'espaces verts et de créer des lieux favorables à quelques espèces animales, devenues rares.

Pour être efficace il faut être beaucoup. On vous donne quelques pistes pour noter des remarques sur le registre.

-  Vous pouvez soutenir les recommandations de l'Autorité Environnementale qui vous conviennent (voir le point A3.3)  

- Soutenir certaines propositions d'Est Ensemble :

- Celle contestées par le Préfet. Ce dernier demande une densification des constructions sur le quartier de la gare (où il reste encore quelques jardins), ce qui n'est pas acceptable car cela va encore diminuer le pourcentage d'espaces verts et dégrader les services publics (places dans les crèches, les écoles etc.).

- Celle réclamée par l'AP HP qui veut déclasser la parcelle de l’hôpital en zone constructible (avec un projet de 400 logements derrière).

Il faut refuser ce changement tant que l'hôpital existe.

- Concernant les espaces verts, Est Ensemble propose aussi d'en augmenter la surface  sur le territoire en passant  de 6 m² par habitant à 10 m² (à comparer aux 15,6 m² pour la métropole et aux 3 m² pour Bondy).

Pour notre association, il faut protéger intégralement ces malheureux 3 m², et refuser les projets entrainant encore une dégradation de la situation. 

On s'étonne, à ce propos, de l'attitude de la mairie de Bondy qui prend la défense d'un promoteur pour supprimer un alignement d'arbre à la Sablière, pour permettre à ce dernier d'augmenter la rentabilité de son projet.

On comprend mieux pourquoi la charte de l'arbre de Bondy à été supprimée (associations environnementales virées et n'obtenant jamais de réponses à leurs questions). 

C'était nos premières remarques avant rédaction d’un texte définitif validé par le bureau de l'association.

*C’est arrivé lors de la dernière révision du PLU de Bondy (nous avions demandé la protection d'un grand nombre de pavillons et immeubles remarquables ) , depuis la liste a fondu car elle était était trop fournie par rapport aux autres communes d'Est Ensemble,

Nous avons jusqu’au 17 mars pour donner un avis.

Vous aussi.

 

AGENDA ÉCOLO DU MOIS DE MARS


Le groupe local de la LDH et Bondy Écologie

vous invitent à un Ciné-débat à Bondy le 24 mars 2025

 autour du film "DE L'EAU JAILLIT LE FEU"

 

La librairie les 2Georges sera également présente


Tout sur le plastique : Expo, ateliers, conférence à la bibliothèque de Bondy du 4 au 29 mars 2025 Mercredi 12 mars : conférence-quiz autour de la bande dessinée de Capucine Dupuy : Plastic Tac Tic Tac..







Pour en savoir plus : voir ICI et ICI

 

Ciné-débat organisé par l'AMAP de Bondy "pommes d'amis" en partenariat avec "Terrede liens" et en présence de la librairie "les 2 Georges" autour du film "La théorie du Boxeur" le vendredi 28 mars 2025 à 20h


 


STOP À LA FABRIQUE DES SANS PAPIERS

 

MANIFESTATION le vendredi 7 MARS 2025 à 15h à BOBIGNY

de la bourse du travail Clara Zetkin vers la préfecture

 



Les associations signataires* demandent

- Un accès aux guichets pour déposer et renouveler les titres pour tou·tes,

- Un accueil digne pour tou·tes et la protection de tou·tes les enfants étranger·es,

- Un réel accès aux droits fondamentaux : santé, logement, travail, éducation,

- La régularisation des Sans-Papiers.

Les membres du collectif unitaire 93 du Livre noir : ASTI, Dom'Asile, CCFD Terre Solidaire, CDE Paris 8, CGT Educ'action, CRDE Saint-Denis, CSP 93, CSP Montreuil, CSP Livry-Gargan, La Cimade Aulnay et Montreuil, Fédération Départementale des Centres Sociaux et socioculturels, Femmes Solidaires, FSU, La Coopérative des Idées, Ligue des Droits de l'Homme, Maison des Femmes Thérèse Clerc, MRAP, RESF, Secours Catholique, Syndicat des Avocats de France, Union départementale CGT, Union départementale Solidaires,

et l’Intercollectif des Sans Papiers d’Ile-de-France

BAROMÈTRE VÉLO

La grande enquête citoyenne sur le vélo


 

Du 28 février au 2 juin, donnez votre avis sur votre commune !

 

Pour participer à l'enquête

https://www.barometre-velo.fr/

 


A noter sur votre agenda d'avril

Troc aux graines le 5 avril aux jardins de Bondilly




Revue de presse

 

La loi contre les PFAS a été adoptée, voici ce qui va changer

https://vert.eco/articles/que-contient-la-proposition-de-loi-sur-les-pfas-soumise-au-vote-des-deputes-ce-jeudi

Victoire : la proposition de loi sur les PFAS est définitivement adoptée !

https://www.generations-futures.fr/actualites/adoption-loi-pfas/

Le détail des votes

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/852


Les PFAS (= polluants éternels) ne semblent pas représenter un problème pour les membres du Rassemblement National qui se sont opposés massivement à la proposition de loi.

A celles et ceux qui nous bassinent à longueur d'année en nous disant que l'écologie est défendue par tout le monde, que nous sommes sectaires en critiquant, le vote sur un sujet aussi grave démontre le contraire. Si vous voulez des lois écolos qui protègent notre santé, ne votez pas pour n'importe qui, surtout pas pour celles et ceux qui nient le travail des scientifiques.

 

 

A 69

@sanaga.bsky.social


L'autoroute A69 vient d'être jugée illégale par le tribunal administratif de Toulouse en raison de son impact environnemental ! C'est une victoire juridique mais aussi une victoire de l'ensemble de la résistance plurielle contre ce projet. Elle donne raison à tous.tes celles et ceux qui se sont battues avec acharnement contre la passage en force du chantier par le lobby autoroutier, élu.es et entreprises véreuses...

 Hommage à celles et ceux qui ont fait bloc pied à pied contre l'avancée du tracé, sur les arbres et au cœur des chantiers, dans les champs, les tribunaux et les rues du pays !

Voir texte complet des soulèvements de la terre ICI

 

Comment l’intelligence artificielle et ses data centers s’accaparent l’eau

La consommation d’eau de l’intelligence artificielle est souvent oubliée des discussions sur

l’impact de cette technologie. Pourtant, les centres de données consomment chaque

année des milliards de mètres cubes d’eau – et cela risque d’empirer.

https://basta.media/comment-intelligence-artificielle-IA-data-centers-gafam-s-accaparent-eau

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Le risque premier avec l’intelligence artificielle n’est pas qu’elle s’attaque aux humains comme dans un scénario de science-fiction. Mais plutôt qu’elle participe à détruire notre environnement en contribuant au réchauffement climatique.

https://basta.media/l-ia-generative-a-le-potentiel-de-detruire-la-planete-mais-pas-comme-vous-le

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Les subventions à la bio plombent les finances publiques, selon la ministre de

l’Agriculture. 

 Faux, quand on regarde les soutiens publics au système alimentaire français. Des milliards sont alloués à la course aux volumes, mettant sous pression le monde agricole.

https://basta.media/Le-secteur-agroalimentaire-ses-pollutions-sa-malbouffe-sous-

perfusion-argent-public

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Les contenants en plastique interdits dans les cantines et certains

établissements de santé

https://reporterre.net/Les-contenants-en-plastique-interdits-dans-les-cantines-et-certains-etablissements-de-sante

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Le développement de l’IA se fait sur le dos d’une main-d’œuvre sous-payée, chargée de tâches répétitives pour entraîner les machines. Venus du monde entier, les récits de ces « microtravailleurs » racontent cette nouvelle précarité digitale.

https://basta.media/ces-petites-mains-humaines-precaires-et-exploitees-qui-rendent-ia-et-robots-plus-intelligens-intelligence-artificielle