samedi 16 avril 2016

DOSSIER COMPTEURS LINKY. Pourquoi les refuser.

Quelques infos sur les compteurs Linky.

Vous êtes déjà quelques bondynois(e)s a avoir reçu une lettre d'ERDF à propos de ces fameux compteurs.

Ne répondez pas pour l'instant. Renseignez vous, pour cela, vous pouvez déjà prendre connaissance des informations contenues dans ce dossier et ensuite venir à la réunion d'information que nous préparons avec les éluEs.

Notre espoir : Que Bondy rejoigne les villes opposées à l'installation de ces compteurs polluants, couteux...comme celles citées dans les articles suivants.

Communes : voici comment refuser les compteurs communicants

http://refus.linky.gazpar.free.fr/communes-comment-refuser-compteurs.htm

Des communes se rebellent contre les compteurs « intelligents » Linky et Gazpar

16 février 2016 / Aurélie Delmas (Reporterre)

http://reporterre.net/Des-communes-se-rebellent-contre-les-compteurs-intelligents-Linky-et-Gazpar

Ville de Saint-Macaire - Délibérations municipales

http://refus.linky.gazpar.free.fr/3-deliberations-anti-compteurs-st-macaire.pdf

Plus d'infos sur : http://refus.linky.gazpar.free.fr/fronde-anti-linky.htm

Les associations réagissent : Un exemple "Priartem"

Nous avions invité cette association il y a plusieurs années pour obtenir une commission de concertation sur la téléphonie mobile. Elle a publiée, dans sa lettre d'octobre 2015, le texte suivant.

"LINKY et autres compteurs numériques : En l’absence d’évaluation du risque, PRIARTEM demande un moratoire

La loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique prévoit le déploiment de 11 millions de compteurs intelligents de gaz (Gazpar) et de 35 millions de compteurs intelligents d’électricité (Linky) dont 500 000 dès décembre 2015, le tout pour la modique somme de 6 milliards d'euros (5 milliards pour le linky, 1 milliard pour le Gazpar).

Cela fait plusieurs années que Priartem s'est saisie de cette question pour interroger les politiques et le législateur et faire en sorte que la question de l'exposition aux ondes électromagnétiques soit prise en compte dans leur réflexion. En vain. Les choix technologiques sont faits dans le plus grand secret et la plus grande opacité. Les technologies sont d'ailleurs différentes selon l'opérateur.

Manuel HERVOUET, fondateur du collectif des Electrosensibles de France explique : « Pour l’électricité, la France a fait le choix du Linky, fonctionnant en CPL (Courant Porteur en Ligne), avec des fréquences comprises entre 10 et 490 KHz qui se superposeront au courant électrique. Comme quasiment aucune installation électrique n’est blindée, tous les fils et appareils électriques rayonneront ce signal à haute fréquence à travers les maisons ou appartements. Il convient d'ajouter que nos lieux de vies seront également touchés par les radiofréquences issues des nouveaux compteurs d’eau et de chauffage collectif obligatoires. ».

Sophie PELLETIER, porte-parole du collectif précise : « Le gouvernement veut déployer à grande échelle et pour des montants astronomiques (5 milliards pour le Linky et 1 milliard pour Gazpar) des appareils qui rayonneront en continu dans les logements alors qu’aucune évaluation des risques n’est disponible. ».

Pour Janine LE CALVEZ, présidente de PRIARTEM, prudence et transparence s’imposent : « Nous demandons un moratoire sur le déploiement de ces compteurs communicants, dans l’attente d’une expertise digne de ce nom. Nous demandons également la transparence sur le volet sanitaire des expérimentations si ce volet existe, ce dont nous doutons fort. ». Elle rappelle que Priartem a demandé à ce que les choix faits en matière d'efficacité énergétique

soient compatibles avec ceux de la sobriété électromagnétique inscrite dans la loi Abeille.

PRIARTEM lance une action citoyenne pour : d’une part recueillir de l’information concernant le déploiement des Linky, avec un appel à témoignages sur les éventuels problèmes de santé ; d’autre part, organiser une riposte à ce déploiement à marche forcée en plaçant les opérateurs et leurs assureurs devant leurs responsabilités quant aux conséquences éventuelles sur la santé de leurs clients.

Cette semaine Priartem a envoyée une lettre ouverte à Ségolène Royal.

Voici le communiqué.

Voici la lettre.

Pour clore provisoirement ce dossier nous vous proposons de vous procurer la revue gratuite bio contact d'avril disponible dans les magasins bios où vous y trouverez un article assez complet.

En voici un court extrait.

lundi 11 avril 2016

Parc Mitterrand, parc du lycée, l’abattage continue

Message d'une bondynoise attristée:

Les abattages continuent, j’en ai les larmes aux yeux…

La ville s’automutile, elle s’arrache les racines, et elle n’assume même pas, elle continue de distribuer des affichettes dans les boites aux lettres : élagage !!!

Ah oui, on en replantera, il parait même qu’il a été replanté deux fois plus d’arbres que de vieux sujets abattus ces dernier temps : on demande à voir, parce que franchement on a du mal à y croire.

Et on nous parle toujours et encore de principe de précaution, si une branche tombe….

Voilà ce qu’il se dit à la commission Charte de l’arbre.

C’est sûr, vaut mieux crever à petit feu par manque d’oxygène et excès de pollution, ça laisse pas de trace !

Finie la vue apaisante des grands arbres du quartier dont tout le monde profitait, ils disparaissent les uns après les autres. Les enfants ne sauront bientôt plus qu’un arbre peut être grand, majestueux, protecteur, qu’il abrite toute une faune. Les pies, les geais et les pics, amateurs de grands arbres vont devoir se rabattre encore un peu plus sur les petits arbres des jardins, faisant fuir à leur tour les mésanges, rouges-gorges… et c’est tout l’écosystème qui se dérègle.

C’est un travail de comptable que d’imaginer un jaune arbre planté pour un abattu, pas un travail sérieux de ville responsable.

Evidemment, il reste encore quelques arbres, ceux qui ont « juste » perdu quelques grosses branches dans l’élagage, une douzaine de centimètres de section à vue d’œil pour certains, tout de même… les champignons et autres pourritures apprécieront.

Il ne fait pas bon être jeune non plus, quand les branches du plus vieux tombent.

Deux semaines se sont écoulées, les pies qui nidifiaient tranquillement ne sont pas revenues.

mardi 5 avril 2016

Réunion de BONDY ECOLOGIE d'avril 2016

Prochaine réunion

de BONDY ÉCOLOGIE

SAMEDI 9 AVRIL 2016

Ancienne gendarmerie

10h30 à 12h

Ordre du jour :

Bilan des premières réunions sur la révision du PLU

Le devenir de la ferme Caillard

Questions diverses

Entrée libre (en fonction des places disponibles)

jeudi 31 mars 2016

Révision du PLU : L'enquête sur l'urbanisme du Conseil Consultatif de Quartier du Mainguy / Moulin à vent.

Le bureau du CCQ du Mainguy /Le moulin à vent a réalisé une enquête sur l'urbanisme pour préparer les débats autour de la révision du PLU.
Nous vous communiquons les résultats de ces travaux.

1°) L'ENQUÊTE

2°) LES RÉSULTATS

3°) LE COURRIER AUX ÉLU(E)S

Pour en savoir plus et participer à la réflexion sur la révision du PLU commencée depuis le 22 mars voir le planning des réunions ci-dessous :

http://www.ville-bondy.fr/cadre-de-vie/revision-du-plu/

mardi 15 mars 2016

Modifications proposées dans le cadre de la révision du PLU

Voici nos premières propositions, elles ont été adressées à Madame la Maire ce mois-ci:

Modifications proposées dans le cadre de la révision du PLU

février 2016

Nous regrettons toujours avec vigueur que le PLU 2011 et les modifications de 2013, en changeant les règles pour la zone UC notamment, ait encouragé la vente de nombreux pavillons, puis leur démolition pour de l’habitat collectif sans qu’il soit tenu compte des problèmes soulevés par l’augmentation de la population dans ces secteurs. Equipements publics saturés, nombre grandissant de véhicules en stationnement sauvage et en circulation, espaces végétalisés réduits, ne permettent plus de bien vivre à Bondy. Sans parler de la spéculation induite par les nouvelles opportunités offertes par le PLU, entrainant la disparition progressive de quartiers pavillonnaires.

En tant qu’association écologiste, nous tenons à insister sur le fait que la disparition de tous ces terrains privés et plantés d’arbres d’ornement et fruitiers entraîne un appauvrissement en oxygène nécessaire à la bonne santé des habitants, ainsi qu'une réduction drastique de la biodiversité sans parler des eaux de pluie qui n’ont plus la possibilité de s’infiltrer dans le sol…

Nous n’insisterons jamais assez non plus sur le manque de recherche d’harmonie sur le plan architectural.

Pour enrayer cette dégradation, nous proposons :

· Le bonus écologique doit être accordé si la construction est à énergie positive, mesures obligatoires en 2020.

· Suppression des coefficients pour les surfaces plantées dans certaines zones qui permettaient de pouvoir densifier la zone concernée. Un mur planté ou une terrasse végétalisée sans accès protégé ne peut être équivalent à des plantations en pleine terre.

· En zone UR, opposition totale à la hauteur de 21m pour les constructions d’intérêt général ou les constructions publiques.

· Dans les zones où les surfaces plantées doivent être ≥ à 40% de l’unité foncière, et en pleine terre, pourquoi n’y a –t-il pas de règle pour les établissements publics ? 1 arbre obligatoire pour 4 places de parking, est-ce applicable aux parkings publics, si non, pourquoi ? La ville devrait être exemplaire dans sa volonté d’aller vers un mieux-être en matière d’environnement.

· Réintroduire la notion de hauteur à l'égout, inférieure à la hauteur maximum, pour éviter les constructions cubes sans style. Dans les zones URa, b, c, d, e, f, la hauteur totale à 9 m doit être conservée, et s’appliquer aussi à UR

· Revoir les sous-secteurs créés, notamment les UC, qui offrent trop de permissivité de bétonnage.

· Le stationnement doit être prévu sur la parcelle même pour les nouvelles constructions et rehaussements, associé au nombre de logements. Se rapprocher autant que le code de l’urbanisme actuel le permet des conditions de l’ancien POS. Ce qui éviterait les agrandissements excessifs et les divisions de marchands de sommeil, ainsi que le stationnement sauvage.

· Ne pas augmenter les emprises au sol

· Intégrer dans l’ancienne ZPPAUP, future AVAP, de nouvelles zones vertes inter-parcelles, telles celle existant rue Michelet, préservant ainsi des espaces de biodiversité en évitant les achats groupés de pavillons. Cf le projet du pâté Blanqui/cours de la République Les grands terrains arborés pourraient être « sacralisés » pour reprendre le vocabulaire de la maire.

· Refus de considérer les surfaces des équipements sportifs et toutes plantations urbaines (cf ronds-points...) dans le calcul des 55 hectares d’espaces verts à Bondy.

· Préservation impérative dans les zones à habitat public de la végétalisation en place pour qu'elle ne disparaisse pas. Cf cité de Lattre qui possédait de beaux arbres et de grands espaces libres comme il reste encore dans d’autres cités des années 1950/1960

· Intégrer au PLU, la notion de masse d’ombre pour toute nouvelle construction ou surélévation.

· Conserver l’obligation de conservation des bâtiments protégés en bon état. Quelles mesures sont envisagées dans le cas de non-respect ? Faire entrer dans cette catégorie des constructions de qualité oubliées dans le précédent plan de protection. Elles représentent la mémoire et la richesse de la cité, tant sur un plan architectural, patrimonial que social. Voir annexe. Notre ville mérite une étude patrimoniale sérieuse comme nous le réclamons depuis 2011, dite « en cours » par la ville sur l’enquête 2013 mais pas réalisée. Une construction sortie du PPAUP et quelques fautes de frappe corrigées ne sont pas une étude.

· Donc revoir le document graphique, erroné en plusieurs points

· RDC avec une hauteur de plafond minimum à 5m pour les commerces (PLU zones UCa, UCc, UCe) ne doit pas entraîner une augmentation des hauteurs préconisées ni offrir aux passants des murs aveugles faute d’occupation des locaux ; cf ailleurs rue Blanqui zone UP. Une étude de marché devrait être faite au préalable, faire partie du cahier des charges dans les projets prévoyant l'implantation de commerces et la construction de logements. Elle permettrait de savoir s’il y a opportunité pour tels ou tels types de commerces et quelles conditions leur permettraient de vivre.

· Innovation et créativité en matière d'implantations commerciales en développant les transports urbains, qui pourraient être plus denses les jours de marché, en organisant des déposes minutes pour accéder aux petits commerces nouvellement ouverts, innover en matière d'aide pour les implantations en fonctions des vœux exprimés par les Bondynois pour ces proximités qui leur manquent, pour chaque zone du territoire. Les responsables du commerce à Bondy devraient rechercher les expériences positives dans d’autres communes (voire pays).

Ø Le PLU n’est souvent pas connu de la population, voire non respecté volontairement. Il faut que la municipalité se donne les moyens financiers et services dédiés à l’information et au contrôle pour que tout ce qui doit être développé en matière d'urbanisme sur le territoire de la commune soit conforme au PLU voté. Et ceci dès maintenant.

Ø La ville doit se contraindre à réaliser une identification claire et précise des infrastructures et équipements qui devront être mis en place AVANT toute densification (services publics, écoles, terrains de sport, parcs/espaces verts commerces,) et refuser la densification là où ces équipements ne peuvent pas se faire.

Ø Toutes les étapes de la concertation doivent figurer au moins sur le site pour être accessibles à tous les Bondynois, avec toutes les précisions nécessaires à une bonne compréhension des projets, trop de flou actuellement dans la communication restreinte qui est faite, notamment sur les points importants. En 2013, nous regrettions que les Bondynois n’aient pas pu consulter le dossier de modifications sur internet et qu’ils n’aient pas été informés qu’ils pouvaient venir le télécharger sur clé USB.

Il est temps de conduire l'avenir de la cité sans céder à une nouvelle densification anarchique.

La cité ne peut être un havre de paix pour les citoyens sans une recherche authentique d'harmonie entre architecture, environnement végétal, commerce, transport, et une cohérence avec les constructions existantes. Les citoyens attendent que cela soit garanti et mis en place par la gouvernance en charge de la ville.

Association Bondy Ecologie

Sur notre blog vous trouverez tous les travaux que nous avons faits et publiés depuis 2011 sur le dossier relatif au PLU de Bondy.
En voici la liste.