« Vite produit, vite acheté, vite
porté…. Abandonné : telle est la trajectoire de vie des vêtements de nos
jours.
Ces dernières années, l’industrie textile
a engendré un phénomène semblable a celui de l’obsolescence programmée :
les habits jetables. Rien de plus simple que de renouveler sa garde-robe pour
une bouchée de pain. Avec quelque 200 nouveaux modèles chaque jour, certaines
enseignes inondent le marché avec une offre pléthorique et sans cesse
renouvelée et renouvelable. Un mécanisme derrière lequel se cache souvent des
employés exploités, dont les droits humains sont bafoués. Rappelons-nous le
drame du Rana Plaza en 2013 au Bangladesh : 1 138 ouvriers tués, 2000
blessés, aujourd’hui encore leurs droits sont-ils respectés ?
Si la crise de la Covid a modifié les
tendances d’achat de certains consommateurs avec une volonté
« d’investir » un monde plus écolo et une industrie vestimentaire
plus éthique, elle a aussi frappé de plein fouet l’industrie de la fast
fashion (55 % sur le chiffre d’affaires en France, selon l’Institut
français de la mode) dévoilant ainsi ses défaillances : impact sur les
emplois en France mais aussi à l’autre bout du monde .
Derrière ce système frénétique se
dissimule la deuxième industrie la plus polluante au monde, celle du
prêt-à-porter. Elle émettrait 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre
chaque année (Rapport de l’ADEME), soit plus que les vols internationaux, et le
trafic maritime réunis, et serait le troisième secteur le plus consommateur
d’eau dans le monde, après la culture du blé et du riz.
Phénomène sidérant à propos de
l’eau : les vêtements à base de fibres synthétiques (provenant du pétrole)
libèrent des microparticules plastiques dans les eaux de lavage, Elles polluent
les eaux, échouent sur les rivages, ou après s’être dégradées au gré des
courants, sont intégrées par les planctons et organismes marins, contaminent
ainsi toute la chaîne alimentaire. »
Face à ce constat alarmant il convient de
repenser nos modes de consommation :
-
« dequoi avons-nous réellement
besoin ? »
- et d’offrir une
nouvelle vie à nos vêtements : en les
« rafraîchissant » des cours de couture existent dans toutes les
maisons de quartiers, ou en les proposant à des ressourceries, en
les confiant au recyclage. Sur les milliers de tonnes de vêtements jetés,
un peu plus d’un tiers sont recyclables. Toutefois ce geste écoresponsable permet
de limiter les pollutions et d’éviter l’émission de gaz à effets de serre en
premier, de réduire le volume de déchets, d’éviter de fabriquer de nouvelles
matières, de développer des produits innovants et même de participer à la
création d’emplois (voir le site de : https://refashion.fr/
Et pour une vision plus globale de
l’obsolescence :
Respectons au mieux la
règle des « 5R » : Refuser , Réduire,Réutiliser
ou Réparer, Recycler, Rendre à la Terre. (recycler ne
vient qu’en quatrième position) .
Pour approfondir ce
thème : « BIOCONTACT » n° 323 .
La nouvelle pétition lancée par le
collectif demande au maire de s'opposer à la condamnation de la passerelle
(seul passage empruntable par des personnes à mobilité réduite (= PMR), les poussettes
etc..)
Rappel
: les déblais (250 000 tonnes) circuleront sur la passerelle pour être déposés
devant la crèche départementale. Les propositions du collectif évitent les
nuisances aux enfants et les expropriations en préservant le seul passage
possible aux PMR.
Une vidéo explique très bien l'importance de cette
passerelle pour les habitant(e)s de Bondy sud. VoirICI. Signer cette pétition en ligne est important pour la
visibilité du combat mené. A ce jour plus de 1400 signatures papiers.
Le Préfet ayant rejeté le recours gracieux déposé par 9
associations et 57 citoyen(ne)s, un
recours contentieux sera déposé dans les délais.
M. Francis Redon, président d'Environnement 93 le
rédige en ce moment.
Deux associations bondynoises sont impliquées (depuis le début) dans cette démarche Bondy Autrement et Bondy Ecologie.
Toutes les autres associations peuvent s'y associer.
De nouveaux articles viennent d'être publiés sur le sujet :
Compte-rendu des dernières réunions
de la commission développement durable (DD)
Comme
nous ne sommes plus invités à cette commission depuis les élections municipales
de janvier 2022, nous ne sommes pas en mesure de vous faire un compte-rendu.
Pourtant,
dans le rapport 2021 du développement durable nous sommes indiqués comme partenaires
du DD. Partenaire toujours oublié (pas
invité, par exemple, pour préparer la semaine du dd).
Pire,
page 24 du même rapport, il est précisé, concernant la Charte de l'arbre :
Extrait :
"2°) Charte de l’arbre
Pour préserver son patrimoine arboré, la Ville de Bondy a mis en place
une charte de l’arbre contenant 5 engagements:
Mettre en place une commission thématique de
suivi des projets d’aménagement sur l’espace public; .........."
Cette
commission est supprimée depuis deux ans. Nous dénonçons le non respect de
cette charte votée par l'ancienne municipalité. Charte, qui est souvent montrée
comme modèle par d'autres collectivités.
Nous
ne sommes pas les seuls concernés, les CCQ ne sont plus invités non plus.
A
l'heure où tout le monde se plaint de l'abstention massive aux élections cette
attitude anti démocratie participative est rétrograde.
En 2021 nous étions présents à 3
réunions de la commission du DD (invités une seule fois spontanément et deux
autres fois grâce à l'intervention de M.El Kasmi, élu EELV qui ne nous trouvait
pas sur la liste des participants.
Nouvelle
charte de fonctionnement des CCQ en préparation
Pour
faciliter le travail des membres des CCQ qui travaillent sur une nouvelle
charte, nous vous proposons de lire celle qui a été rédigée à l'origine et qui
semble avoir été perdue. A notre avis elle doit être avec la
charte de téléphonie mobile, égarée elle aussi.
Voir document complet
à la fin de la lettre
Un
nouveau logo pour Bondy
Les anciens blasons
Un
bureau d'étude a créé un nouveau logo
Le précédent datait de
2012, à l'époque nous avions émis des remarques sur ce choix qui rompait avec
la devise de la ville (heureux sous son ombre) et son histoire.
Aujourd'hui
nous ne critiquons pas le logo en lui même mais nous estimons la somme dépensée
pour "l'inventer" démesurée.
En
effet, au CCQ du Mainguy, l'élu en charge du "Marketing" a annoncé la
somme de 50 000 euros !!! Encore un cabinet d'étude qui s'en est mis plein les
poches.
Dans
la salle c'était un peu la consternation.
Une
professeure des écoles regrettait auprès de ses voisins qu'un concours n'ait
pas été proposé dans les écoles.
On
peut en faire des choses avec 50 000 euros, replanter des arbres par exemple
pour être (plus) heureux sous leur ombre pendant les périodes de canicule.
ZAC
de l'Ourcq
la
presse évoque de nombreuses malfaçons dans les logements récents de cette ZAC.
Pour
mémoire voici un extrait de nos commentaires sur ce projet publiés en 2012.
Il
faut savoir qu'a la livraison définitive le nombre de plaintes risque d'être
conséquent si les pratiques des promoteurs ne changent pas.
Le projet implique la construction de 1300 logements...avec une augmentation
de population significative.
Hors, le T Zen 3 n'arrivera qu'en 2028, dans le meilleur des cas. La ligne 15, en 2030 (ou 2032).
Ne parlons pas des places dans les
écoles et les crèches, encore moins des autres services publics en voie de
disparition (hôpital, médecins etc..).
Bonjour l’accueil.
Un autre problème crucial, ayant un impact sur le budget des futur-e-s résident-e-s, =
l'énergie.
Nous
sommes en 2022, les constructions programmées ne sont toujours pas à énergie passive
ni, bien sur, à énergie positive. Le
futur n'est soutenable que si on limite considérablement les dépenses
d'énergie, il est peut être encore temps de prendre les bonnes décisions.
La
création d'un espace vert est signalé, mais vu sa taille microscopique, nous ne risquons pas d'augmenter le pourcentage de verdure à Bondy.
....................
Le
dossier du mois qui devait porter sur l'agriculture urbaine et le jardinage (sans
utilisation de pesticides, bien sur) est reporté au mois prochain.
En
attendant vous pouvez encore vous inscrire au MOOC jardinage
A
signaler un changement notable effectué dès la première année : le nombre de
membres du bureau n'était plus limité (en 2003 le bureau du CCQ du Mainguy, par
exemple,était composé de 10 personnes
(dont 2 représentaient des associations de locataires).