Plus de 780000, c'est le nombre de signatures
demandant l'interdiction de la pêche en eaux profondes.
Malgré cela il manquait 16 voix au parlement
Européen le 10 décembre pour sauver la biodiversité marine. A cette nouvelle
nous étions, à Bondy Ecologie, très déçuEs et un peu remontéEs.
l'association Bloom à l'initiative de cet appel que
nous avions relayé sur notre blog: http://bondyecologie.blogspot.fr/2013/11/les-ravages-scandaleux-du-chalutage-en.html
est plus optimiste. Nous vous communiquons leur
message de remerciement (voir texte ci dessous).
En bonus, quelques liens sur ce sujet si vous voulez
en savoir plus.
Chers amis, chers soutiens,
Vous l’avez vu dans la presse : nous avons perdu le
vote du 10 décembre sur l’interdiction du chalutage profond à quelques voix.
Mais la liste de vote était confuse car il fallait en
réalité d’abord REJETER le premier amendement de façon à pouvoir voter
l’interdiction du chalutage profond. Si ce premier amendement était adopté, il
faisait TOMBER les amendements suivants et empêchait même de se prononcer sur
l’interdiction du chalutage profond.
De nombreux députés se sont trompés et ont adopté
l’amendement au lieu de le rejeter. Parmi eux, figuraient certains de nos «
champions » qui avaient publiquement défendu l’interdiction du chalutage
profond. Dès qu’ils se sont rendu compte de leur erreur, ils ont fait rectifier
leur vote.
Résultat ?
Nous avons gagné à 343 votes contre 330 !
Mais… cette victoire ne peut pas être prise en compte
d’un point de vue légal. Il n’existe aucun recours.
Nous aurons donc gagné dans les archives du Parlement…
mais perdu le vote.
C’est une situation incroyable. Elle montre combien
chaque détail compte pour savonner la piste à un adversaire politique, pourquoi
la préparation des listes de vote est cruciale, pourquoi le délai entre la
publication des listes de vote et le vote lui-même compte tant…
Mais cela prouve aussi que nous aurions dû gagner, que
nous avons gagné !
Notre mobilisation a eu des résultats concrets et ce
n’est que le début :
- Une semaine avant le vote, le 2 décembre, CASINO
annonçait l’arrêt des ventes d’espèces profondes en janvier 2014,
- La veille du vote, le 9 décembre, CARREFOUR
annonçait une mesure similaire qui serait mise en place d’ici juin 2014,
- Quelques heures après le vote, Intermarché publiait
sur sa page Facebook que sa flotte souhaitait désormais éviter de cibler les
espèces profondes.
Votre mobilisation a convaincu les acteurs économiques
d’agir là où les élus échouent.
Nous reviendrons vers vous d’ici quelques jours pour
vous donner des indications concrètes pour les étapes suivantes.
D’ores et déjà, visons un million de signatures à
notre pétition pour faire connaître nos attentes au gouvernement français. Leur
position ne reflète même pas la réalité socialiste française car nombreux sont
les élus et militants socialistes qui soutiennent l’interdiction du chalutage
profond.
La France doit réparer les dégâts qu’elle a
occasionnés. Elle peut négocier avec les industriels (surtout Intermarché) la
période de transition pour sortir du chalutage profond et proposer une
interdiction de cette méthode de pêche au Conseil d’ici 3 ou 4 ans au lieu des
deux années jusqu’ici proposées par l’Europe.
La France peut et doit devenir force de proposition au
Conseil des ministres européens.
Continuez à partager notre pétition sur les réseaux,
likez notre page FACEBOOK, suivez-nous sur Twitter et rejoignez-nous: http://www.bloomassociation.org/nous-soutenir/.
A très vite pour de prochaines étapes
Très amicalement,
L'équipe BLOOM
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